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Equipe de France masculine

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Frank Ntilikina forfait

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Le nouveau joueur des Charlotte Hornets a passé des examens médicaux à l’arrivée des Bleus en région parisienne samedi matin. Sa blessure à la cuisse n’offre pas les garanties d’un rétablissement satisfaisant dans les temps impartis pour le début de la Coupe du Monde vendredi 25 août.
 
Les staffs technique et médical ont décidé d’un commun accord de ne pas maintenir Frank Ntilikina dans l’effectif.

Un nouveau joueur sera intégré au groupe et le rejoindra ultérieurement à Tokyo où l’Équipe de France poursuivra sa préparation face au Japon le 17 août puis l’Australie le 20.
 
Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Août 2023
Vignette: 
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L’arrière de l’Équipe de France, Frank Ntilikina (25 ans - 27 sélections), sorti sur blessure vendredi soir lors de la rencontre de préparation Lituanie-France à Vilnius, est dans l’obligation de déclarer forfait pour la Coupe du Monde 2023.
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Chercheurs d'or - EP 7 : Terry Tarpey

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Le plus français des Américains a fait une entrée fracassante en équipe nationale à l'occasion des qualifications à la Coupe du Monde puis lors de l'EuroBasket 2022 où il a gagné sa place dans le roster final avant de terminer dans le cinq majeur. De l'énergie, de l'intensité, le sens du collectif, autant de qualités que le futur joueur d'Euroleague avec Monaco met au service des Bleus.

Découvrez l’épisode 7 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 12. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Yabusele, ours costaud

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Il s’est mordu les lèvres mais n’en pensait pas moins. "Je ne vais pas parler… il fallait rester focus", a tout juste lâché Guerschon Yabusele après une nouvelle soirée prolifique où sa frustration de l'arbitrage ne l'aura pas empêché de signer 19 points, 6 rebonds et 4 interceptions en 30 minutes. "Ils ont eu leur run mais il fallait être solide et l’équipe la plus solide a gagné le match." Un adjectif qui colle parfaitement à l’intérieur du Real Madrid, dominateur près du cercle vendredi soir et qui a également impacté la rencontre défensivement, surgissant à plusieurs reprises devant Jonas Valanciunas, désireux d’exploiter sa taille mais parfaitement contenu. La puissance de Yabusele offre des options que le staff technique tricolore n’a pas hésité à exploiter pour pallier les problèmes de fautes de Moustapha Fall. "Je me suis senti à l’aise", commentait le principal intéressé à propos de son positionnement au poste 5. "Ça arrive quand un des grands a des fautes. Je peux aider."

Un peu plus que cela même. Les Bleus version small-ball ont été plutôt séduisants, notamment défensivement, tandis que de l’autre côté du terrain Yabusele peut voyager aussi efficacement à la périphérie ou dans la raquette. "J’ai de la chance. En 4 j’ai Mous. En 5 j’ai Nico. Ils m’aident beaucoup dans mon jeu", note le meilleur scoreur français après cinq matches et autant de victoires (15,0 pts), louant les qualités de passeur de ses coéquipiers. "Guerschon est très costaud et il peut tenir dessous. En plus il donne des solutions d’écarté", remarquait de son côté Vincent Collet.

Cueillie à froid par l’adresse exceptionnelle de Eimantas Bendzius, l’Equipe de France a vacillé mais aura su réagir pour n’encaisser que 41 points sur les trois derniers quart-temps. "On ne cherche pas d’excuse mais il y avait des choses à prendre en compte comme le voyage. On savait qu’on aurait moins de jambes", a remarqué le Madrilène, satisfait du visage affiché par son équipe mais inquiet, comme toute la délégation, pour Frank Ntilikina, excellent à Vilnius mais sorti sur blessure dans les dernières minutes.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Août 2023
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Chapeau: 
Meilleur marqueur des Bleus en préparation, Guerschon Yabusele a de nouveau pesé de tout son poids dans la raquette, évoluant un moment au poste de pivot face à la Lituanie.
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France-Lituanie : les Bleus en deux temps

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Se confronter à un milieu plus hostile pour valider la belle impression laissée par son groupe depuis le début de la préparation. Vincent Collet attendait clairement ce déplacement à Vilnius et s’était rappelé qu’en 2017, après une large victoire sur la Lituanie à Orléans, les Bleus avaient été "concassés" cinq jours plus tard à Kaunas (-25). Et si l’Équipe de France a bien changé depuis, ce souvenir pouvait servir de mise en garde avant d’affronter une équipe revancharde. Et le scenario imaginé n’a pas tardé à devenir réalité.

Eimantas Bendzius invisible mercredi soir (3 pts à 1/7) se voyait soudain pousser des ailes dans une salle qui avait longtemps été la sienne avant son installation dans le championnat italien. Le poste 4 shooteur souffrait quelques instants face à un Guerschon Yabusele inspiré (13-6) puis se lançait dans un clinic de tirs à trois-points. Il en enchaînait quatre consécutivement, imité par le pivot des Pelicans Jonas Valanciunas. Les intérieurs baltes faisaient feu de tout bois et lançaient un terrible 2-18 en l’espace de quatre minutes. Pour la première fois les Bleus prenaient un éclat. Cependant, leur force de frappe offensive est bien supérieure à celle de l’année dernière et malgré ce festival pyrotechnique, ils ne décrochaient pas complètement.

Déjà efficace mercredi, Frank Ntilikina relayait parfaitement Nando De Colo et malgré des coups de sifflet qui, sans surprise, rayaient sévèrement de la carte Moustapha Fall, la France haussait le ton défensivement et grignotait patiemment son retard. L’option small-ball choisie par Vincent Collet avec Yabusele en 5 et Batum en 4 s’avérait une nouveauté convaincante et qui poussait les Lituaniens à déjouer, trop obnubilés par l’idée de servir Valanciunas pour exploiter son avantage de taille. Quelques balles volées et plusieurs caviars de Nicolas Batum plus tard, le momentum avait totalement changé de camp et les deux équipes retournaient dos à dos aux vestiaires (39-39).

Ce nouvel équilibre touchait également les hommes en gris, soudain plus protecteurs des visiteurs. Rudy Gobert, bien servi, allait chercher ses points sur la ligne et un Yabusele monstrueux poursuivait son entreprise de démolition. Du déchet aux lancers-francs empêchaient cependant l’Équipe de France de pleinement capitaliser sur ce temps fort alors que les arbitres devenaient les principaux acteurs du troisième quart-temps, mécontentant tour à tour les deux camps. Le duel avorté dans le Loiret était cette fois au rendez-vous à Vilnius et aucun des combattants ne cédait un pouce de terrain.

C’est du banc tricolore que viendra le coup de rein décisif. Au début du quatrième quart-temps, le duo Okobo-Ntilikina se mettait en valeur, tandis que Fall, revenu en jeu, servait de tour de contrôle, parfois finisseur, parfois passeur. Les rotations défensives incisives mettaient au supplice des Lituaniens bien moins flamboyants que lors des premières minutes. Les ballons gagnés permettaient de développer du jeu de transition et sur un tir primé de Ntilikina, la France finissait de mettre fermement la main sur une rencontre un temps bien mal engagée (74-61). Les 11.000 spectateurs de l’Avia Solutions Group Arena s’offraient un ultime frisson à l’approche du money-time à la faveur d’un 0-9 mais un panier d'Evan Fournier mettait fin à ce faux suspense.

Les Bleus rentrent à Paris dans la nuit et passeront le week-end en banlieue parisienne avant de s'envoler lundi pour Tokyo y effectuer leur dernier bloc de préparation avant le début de la Coupe du Monde.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Vendredi, 11. Août 2023
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Chapeau: 
Un instant bousculée, l’Équipe de France a haussé le ton défensivement en deuxième mi-temps pour renverser la Lituanie à Vilnius (76-70).
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736496
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Preview Lituanie-France : match retour

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Quatre matches à domicile. Quatre victoires sans avoir été véritablement bousculée. L’Équipe de France avance déterminée et efficace vers la Coupe du Monde. Mais en déplacement express à Vilnius, elle va chercher confirmation de ses larges progrès dans un environnement plus hostile, face à un adversaire qu’elle a puni de 18 points mercredi soir dans la douce ambiance d’Orléans. "Le match sera probablement très très difficile. On pourrait connaître notre première tempête", a prévenu Vincent Collet avant de quitter le Loiret.

Les Bleus ont décollé à minuit passé vers la capitale lituanienne et n’ont pu rejoindre leurs chambres que vers 6h du matin, heure locale. Un voyage fatigant qu’ils reproduiront en sens inverse dans la nuit de vendredi à samedi. Tous les éléments sont donc réunis pour un face-à-face plus disputé. "Ils sont meilleurs que ça", juge Vincent Collet à propos d’un adversaire étourdi avant la mi-temps et qui a ensuite navigué autour des 20 points de retard. "On a bien exploité les difficultés qu’a la Lituanie face à notre vitesse. Mais pour les exploiter il faut d’abord les déplacer, ce que nous avons fait avec régularité." Quelques heures plus tôt l’entraîneur tricolore avait évoqué le potentiel de son jeu intérieur et mercredi son duo de pivots Gobert-Fall a rendu une fiche à 20 points à 6/6 aux tirs, tandis que Guerschon Yabusele se fendait de 15 points à 6/9. Avec 12 tirs à trois-points inscrits, la France a ensuite puni les prises à deux baltes, affichant des progrès évidents dans la mobilité autour des prises de position de ses tours jumelles.

"Mais la plus belle des avancées dans nos différents chantiers c’est l’état d’esprit. Le bonheur de voir le coéquipier réussir", a souligné Vincent Collet à propos d’une soirée marquée par les sourires et la cohésion d’un groupe qui poursuit sa construction, à deux semaines exactement d’un rendez-vous déjà décisif face au Canada. Une évolution qui va passer au révélateur d’un premier match à l’extérieur.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Août 2023
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48 heures après leur large succès à Orléans, les Bleus retrouvent la Lituanie pour un deuxième round sans doute très différent, à Vilnius (18h30, en direct sur BeIN Sports 1).
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Chercheurs d'or - EP 6 : Yakuba Ouattara

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Pour performer lors des compétitions internationales, il faut des soldats et des spécialistes. Yakuba Ouattara rentre parfaitement dans cette case et ses deux saisons d'Euroleague à Monaco ont démontré sa capacité à impacter les rencontres sur de courtes séquences. Une qualité qui a poussé Vincent Collet a le sélectionner pour la Coupe du Monde 2023, avec l'objectif de faire souffrir les meilleurs attaquants mondiaux.

Découvrez l’épisode 6 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Jeudi, 10. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Ayayi, l’été du renouveau

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C’est son futur entraîneur à Nanterre qui a pris Joël Ayayi à part, à peine le déjeuner terminé. Une conversation express avec Pascal Donnadieu pour une nouvelle majeure : il remplace Evan Fournier, ménagé après s’être légèrement foulé la cheville contre le Venezuela.

Pour l’ancien élève du Pôle France, parti pour la NCAA et Gonzaga à l’été 2017, l’opportunité est bien plus que symbolique. Finaliste universitaire en 2021, le Bordelais avait choisi de tenter sa chance à la draft. Non retenu, il est cependant parvenu à toucher du doigt son rêve NBA. Coupé par les Lakers avant le début de la saison régulière, il dispute sept rencontres avec les Wizards en 2021/22. Mais depuis deux ans, c’est en G-League qu’Ayayi s’est principalement exprimé.

En septembre prochain, c’est cependant sur les parquets français qu’on le retrouvera. "C’est un été où il fallait prendre une décision", explique-t-il. "Est-ce que j’essaye de m’accrocher ou de rentrer et créer ma carrière en Europe ? J’ai eu des offres de qualité et Nanterre faisait sens pour moi pour utiliser comme un tremplin une équipe qui a formé beaucoup de joueurs qui sont maintenant à très haut niveau et l’aider à retrouver les sommets de la Betclic." A la rentrée, le club du 92 va donc récupérer un international encore entouré d’une part de mystère, mais qui formera un duo prometteur avec Juhann Begarin,. "Je la vois, je la sens cette curiosité. C’est un basket différent, avec des joueurs différents, un rôle différent. Mais je suis content de pouvoir montrer ce que je sais faire et que le staff ait eu envie de me voir."

L’expérience a commencé plus tôt cet été du côté de Los Angeles, avec la Select Team dirigée par Ruddy Nelhomme et mise sur pieds pour affronter l’Arménie. Deux sorties ponctuées de 18 points, 9 rebonds et 3 passes puis 14 points, 10 rebonds et 3 passes pour Ayayi. Un rappel que le joueur a longtemps été l’un des meilleurs prospects européens de sa génération, élu dans le cinq idéal de l’Euro U18 et de la Coupe du Monde U19, deux campagnes conclues sur une médaille de bronze.

Mercredi soir, contre la Lituanie, Joël Ayayi a renoué le fil de son histoire en bleu. Avec envie et un soupçon d’appréhension. "Il y avait peut-être plus facile pour revenir et faire ses preuves. Mais j’ai vraiment aimé être jeté dans le grand bain avec le top du top", sourit-il. A Orléans, il aura eu droit à un peu plus de trois minutes de temps de jeu et la responsabilité de lancer le clapping de la soirée pour étrenner son nouveau statut d'international : "Ça fait plaisir de franchir des paliers comme ça. Ensuite il faudra faire une campagne avec eux."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Août 2023
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Six ans après son départ pour les Etats-Unis, Joël Ayayi (23 ans) a fait le choix de revenir en Europe la saison prochaine et a fêté sa première sélection chez les Bleus mercredi soir.
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France-Lituanie : montée en puissance

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Terry Tarpey avait candidement planté le décor après l’entraînement de mardi à la CO’MET Arena. "Le coach a dit que c’était le premier vrai match de prépa". "Un bon test pour nous", poursuivait le futur arrière de Monaco, propulsé dans le cinq majeur suite au forfait pour la soirée d’Evan Fournier. Et les Bleus ont effectivement été bousculés dès les premières minutes, face à une équipe agressive sur les porteurs de balle et qui possède la taille et la puissance pour rivaliser dans la raquette. Des centimètres et des kilos qui n’ont pas perturbé un Rudy Gobert monumental depuis le début de la préparation et encore une fois dominant, cette fois dans le secteur offensif.

Le pivot des Wolves était parfaitement secondé par Nicolas Batum, omniprésent dans le jeu. Un binôme performant mais pas assez pour mettre au pas des Lituaniens qui profitaient pleinement des trop nombreuses balles perdues tricolores et des rebonds offensifs pour compenser une adresse aléatoire (18-19, 10’). Le choc attendu tenait toutes ses promesses même si l’Équipe de France, amputée de son scoreur n°1, peinait encore une fois à convertir ses bonnes positions de tir (1/10 à trois-points pour commencer) et ne parvenait pas à verrouiller son rebond, un talon d’Achille fil rouge malheureux de la campagne. Son énergie défensive et quelques éclairs de Nando De Colo lui permettaient cependant de prendre le contrôle des opérations au cœur du deuxième quart-temps (32-27). Mieux même, le mouvement sans ballon appelé de ses vœux par le staff technique générait de remarquables séquences collectives et trois dernières minutes délicieuses avant la mi-temps.

180 secondes pour signer un 11-0 express ponctué d’une interception et d’un dunk au buzzer de Guerschon Yabusele qui comblait d’aise les 10122 spectateurs d’une salle pleine à craquer pour assister à la dernière rencontre de préparation en France. Et la série se poursuivait après la pause. Une vague bleue inarrêtable qui emportait sur son passage la digue balte, dans le sillage du duo Gobert-Yabusele. En un clin d’œil le combat de poids lourd connaissait un K.-O (53-33) qui s’avérait définitif.

Quand un léger temps faible donnait l’occasion à la Lituanie de réduire l’écart, les Bleus s’appliquaient de nouveau à faire bouger la balle et quatre tirs primés consécutifs la rejetait immédiatement dans les cordes. Vincent Collet profitait de ce nouveau coup de chaud pour ouvrir définitivement son banc, attentif à limiter les minutes de certains de ses cadres alors qu'un troisième match en cinq jours se profile à l'horizon vendredi soir. 

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 9. Août 2023
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Bien que privée d’Evan Fournier, l’Équipe de France a surclassé la Lituanie à Orléans (90-72) au terme d’une prestation collective séduisante.
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736495
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Preview France-Lituanie : continuer à grandir

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Les Bleus retrouvent à la CO’Met Arena une équipe de Lituanie qui a déjà disputé six matches amicaux (5 victoires – 1 défaite), après avoir débuté sa préparation dès la mi-juillet. Une précocité sans doute souhaité afin de créer un collectif, amputé de nombreux joueurs références. La star des Kings, Domantas Sabonis, opérée d’un pouce après la saison NBA, est l’absent le plus visible mais une armée de cadres d’Euroleague font également défaut entre Marius Grigonis (Panathinaikos), Rokas Giedraitis (Vitoria), Lukas Lekavicius et Edgaras Ulanovas (Zalgiris). Une situation compliquée pour un pays où le basket est roi mais dont l’équipe nationale est rentrée dans le rang depuis sa finale de l’EuroBasket 2015, à Lille. Eliminée lors de la deuxième phase de poule à la Coupe du Monde 2019, absente des Jeux de Tokyo, sortie en huitièmes de finale à l’EuroBasket 2022, les résultats décevants s’enchaînent même si la passion balte ne s’éteint pas.

A Orléans, l’inamovible Jonas Valanciunas (2,13 m, 31 ans) sera une nouvelle fois le gardien de la raquette avec l’intérieur de Monaco Donatas Motiejunas (2,13 m), de retour après des années d’absence. Le pivot des Pelicans était encore en double-double cette saison en NBA mais aux côtés du meneur du Barça Rokas Jokubaitis (22 ans) et de l’ailier du Zalgiris Ignas Brazdeikis (24 ans), il faudra aux géants verts trouver de nouvelles armes pour continuer d’exister dans l’élite mondiale.

Ils constituent malgré tout l’obstacle le plus sérieux pour l’Équipe de France depuis le début de la campagne. Vincent Collet voudra continuer à voir des progrès chez des Bleus qui ont affiché "une volonté de se passer la balle mais maintenant il faut aller plus loin en offrant les meilleures solutions possibles au porteur de balle." Une évolution qui passe par "plus de précision" et "plus de spacing". Défensivement l’entraîneur des Bleus appelle à "développer les coopérations" et veut surtout afficher un "meilleur contrôle du rebond", un point noir récurrent de l’équipe. La présence de grands gabarits dans la raquette adverse sera également l’occasion de tester la domination affichée par le Gobert-Fall jusqu’à présent.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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Toujours invaincus en préparation, les Bleus affrontent la Lituanie, leur plus sérieux adversaire, mercredi soir à 20h30 à Orléans (en direct sur France 4 et BeIN Sports 1).
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Les Bleus dans le groupe E

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En pleine préparation pour la Coupe du Monde 2023, la FIBA Europe a procédé, à Munich, au tirage au sort des poules pour la qualification à l’EuroBasket 2025 qui se déroulera à Tampere (Finlande), Riga (Lettonie), Limassol (Chypre) et Katowice (Pologne).

32 équipes sont sur la ligne de départ, 24 obtiendront leur billet pour la compétition continentale. Les candidats ont été répartis en 8 poules de 4. Les trois meilleures équipes de chaque groupe seront qualifiées à l’issue des six rencontres disputées en février et novembre 2024, février 2025.

Principale tête de série avec l’Espagne, la Slovénie et la Serbie, la France a été versée dans le groupe E avec la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et Chypre.

Chypre étant l’un des pays organisateurs, il est assuré de se qualifier. Il faudra donc éliminer un des deux autres prétendants.

Difficile à six mois du début de cette campagne de qualification d'évaluer la qualité de l'opposition. "Il est toujours préférable d'être dans le groupe d'un qualifié d'office", estime cependant Vincent Collet. "Et c'est encore plus vrai quand il s'agit d'une équipe du chapeau 8 comme Chypre qui, normalement, ne se qualifierait pas. Ce qui n'est pas le cas de la Finlande, la Lettonie ou la Pologne. Il faut donc sortir une équipe qui avait la capacité à se qualifier. On est supposé le faire mais cela reste plus dangereux que ce que l'on pouvait espérer. Il faudra se battre pour aller en gagner au moins un sur deux en Bosnie et en Croatie et faire de gros matches à domicile. On peut néanmoins espérer que les accords entre la FIBA et l'Euroleague change la donne de manière favorable pour nous quant aux joueurs disponibles."

Surtitre: 
Tirage au sort qualifications EuroBasket 2025
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France connaît ses adversaires pour les qualifications à l’EuroBasket 2025 : la Croatie, la Bosnie-Herzégovine et Chypre.
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Chercheurs d'or - EP 5 : Sylvain Francisco

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Il est une des grandes nouveautés de la sélection pour la Coupe du Monde à un poste particulièrement exposé. Sylvain Francisco n'a eu besoin que de six matches de qualifications lors des fenêtres FIBA pour convaincre le staff technique de l'emmener en Asie. Un aboutissement pour un joueur de 25 ans au parcours sinueux et qui va découvrir à la rentrée l'Euroleague avec le Bayern Munich.

Découvrez l’épisode 5 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 8. Août 2023
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Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Les Bleus dans la zone

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C’est une vieille rengaine, qui concerne désormais plutôt les jeunes que les A. Passer en zone et la France est soudainement en difficulté. La réponse de Vincent Collet ? "Imposer aux adversaires ce qu’on impose à nous." Depuis le début de la préparation, les Bleus s’appliquent ainsi à travailler la défense de zone et la testent de plus en plus fréquemment in vivo. L’alignement a été installé de longues minutes contre le Venezuela, avec quelques variations et offre d’intéressantes options. "C’est presque indispensable dans le concert international pour poser des problèmes momentanés", juge l’entraîneur tricolore.

Les spécialistes de la défense sur l’homme revoient donc leur classique, en premier lieu Rudy Gobert, triple meilleur défenseur NBA et vigie incontournable du groupe. "On progresse", juge-t-il. "La position de la zone ce n’est pas le plus important. Le plus important c’est la communication. Les deux premiers matches c’était compliqué et ce soir c’était mieux. Cela force l’adversaire à réfléchir et ça donne l’impression qu’on est 6 sur le terrain. Cette zone peut être une arme redoutable qui peut déstabiliser beaucoup de monde."

Dans les faits, les Bleus proposent une zone 3-2 matchup, dont "les principes ne sont pas très éloignés de ceux de l’homme à homme. Il ne faut pas s’arrêter de défendre quand on n’est plus sur la balle et anticiper. Laisser notre vis-à-vis face à nous et à la périphérie." Un message reçu 5 sur 5 par des extérieurs capables de proposer une pression étouffante et qui profitent de la présence sous le cercle de deux géants qui changent la donne. "Ça facilite beaucoup de chose quand on a autant de taille", confirme Yakuba Ouattara. "L’idée c’est d’être agressifs, forcer l’adversaire à driver sur eux. Ce n’est pas forcément une habitude chez nous mais c’est comme une botte secrète."

Un choix tactique ponctuel, arme supplémentaire pour une défense qui ne concède que 57,3 points de moyenne depuis le début de la préparation. "C’est intéressant d’évoluer. Historiquement notre indiv’ est forte. Mais proposer de l’alternance peut être efficace", conclut Evan Fournier.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Août 2023
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Traditionnellement attachée à une défense homme à homme, l’Équipe de France travaille une défense de zone qui a commencé à porter ses fruits face au Venezuela.
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France-Venezuela : une classe d'écart

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Découvrir un autre basket. C’est l’un des objectifs recherchés dans la construction d’un programme de préparation qui doit prendre en compte l’alternance des Continents. La réception du Venezuela répond à cette logique. Les Bleus n’ont ainsi croisé qu’à deux reprises cet adversaire exotique dans leur histoire. A la Coupe du Monde 2006 au Japon puis lors des Jeux Olympiques de Rio en 2016.

Sept ans plus tard, à Orléans, l’Équipe de France avait décidé de gaver ses intérieurs de ballon. Le duo Guerschon Yabusele-Rudy Gobert se chargeait ainsi d’inscrire les 10 premiers points des Tricolores, le pivot des Wolves ajoutant une domination absolue au rebond (7 prises au premier quart-temps). Mais ce sont cependant les entrées de Terry Tarpey et Elie Okobo qui permettaient de creuser l’écart à la faveur d’un 12-0 en à peine quatre minutes. Les premières sorties des Sud-Américains ont démontré qu’ils disposent d’une puissance de feu très limitée et contre une France appliquée défensivement, l’accès au cercle s’est avéré particulièrement compliqué.

Mais stabilisés par les expérimentés Nestor Colmenares et Michael Carrera, les Vénézueliens répondaient aussi vite par un 0-10 qui rééquilibraient les débats. Le verrouillage du rebond soudainement problématique dès Gobert retourné sur le banc et une absence de réussite à longue distance (1/9 à trois-points) handicapaient les troupes d’un Vincent Collet qui coupait court à cette série. Le match peinait à trouver son rythme, haché par les nombreuses fautes des troupes de Fernando Duro, souvent démunies face aux tours jumelles Fall-Gobert. Sans totalement se mettre à l’abri, la France maîtrisait relativement facilement les débats (43-31).

Et lorsque l’adresse faisait son apparition au retour des vestiaires, la différence de standing entre deux équipes ne nourrissant pas les mêmes objectifs s’affichait au grand jour. Rapidement la barre des 20 points était atteinte et le staff technique testait une défense de zone travaillée depuis plusieurs séances à l’entraînement. Une articulation plutôt convaincante qui provoquait plusieurs balles perdues permettant de lancer du jeu rapide et de trouver des paniers faciles à l’image d’un alley-oop conclu par un Gobert toujours impressionnant (61-38).

L’issue du match évidente, Vincent Collet poursuivait ses expérimentations, laissant ses titulaires au repos lors du quatrième quart-temps pour mieux responsabiliser un banc qui n’avait pas pleinement donné satisfaction face au Monténégro. Les 12 joueurs entrés en jeu participaient cette fois au scoring avec une répartition des temps de jeu nécessairre avec une semaine ponctuée de trois rencontres.

Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Août 2023
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Chapeau: 
Sans frayeur les Bleus ont aisément écarté le Venezuela (86-67) à Orléans, en attendant leur premier vrai test de la préparation mercredi face à la Lituanie.
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736494
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Benoit Gomis remplace Joseph Gomis

Corps: 

Aux côtés du staff technique, il épaulera Vincent Collet et ses assistants dans le travail individuel et spécifique mis en place au sein de l’Équipe de France depuis plusieurs années. Benoit Gomis est un entraineur spécialisé dans le développement individuel des joueurs depuis 2014.

Comment avez-vous débuté votre activité d’entraîneur individuel ?

En 2014, j’évoluais en Nationale 2, Nationale 3. Ça manquait de stabilité. J’ai présenté un projet au directeur du Paris Levallois, où j’ai été formé, Rodrigue Jules-Gaston. Il me voyait dans le coaching. J’ai commencé avec des équipes de jeunes pour travailler la pédagogie. J’ai ensuite rencontré le coach espoirs, Emmanuel Pinda et cela s’est fait assez naturellement. Ce qui a facilité les choses c’est qu’Antoine Rigaudeau était le coach des professionnels et était venu au club avec cette philosophie de travail individuel. C’était en adéquation avec son fonctionnement. Je suis resté trois ans avant de basculer sur un projet individuel avec Sekou Doumbouya à Poitiers, puis à Limoges.

Vous avez ensuite pu travailler avec de nombreux joueurs de très haut niveau…

Effectivement. Mickaël Gélabale, Nicolas Batum, Moustapha Fall, Serge Ibaka, Andrew Albicy. Surtout pendant l'été. Pendant la saison, en fonction de la réponse des clubs, je peux intervenir. J’ai par exemple suivi Iliana Rupert ces deux dernières saison ou Neal Sako quand il évoluait au Champagne Basket. Le travail individuel est vraiment rentré dans les mœurs. En Équipe de France je connaîs une partie du staff et j’ai travaillé avec la moitié des joueurs. C’est donc plus facile pour s’acclimater. Je vais m’adapter en fonction des consignes du staff et ensuite je dois répondre présent en fonction des besoins évoqués par les joueurs.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 7. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Empêché de poursuivre la préparation avec les Bleus, pour des raisons personnelles, Joseph Gomis, assistant en charge du développement individuel, ne participera pas à la campagne de la Coupe du Monde 2023. Il est remplacé, temporairement, par Benoit Gomis.
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Preview France-Venezuela : le rythme s’accélère

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Les Bleus ont eu droit à 72 heures de repos après la rencontre de mercredi dernier à la Sud de France Arena. Ils se sont retrouvés dimanche midi pour déjeuner, avant un entraînement programmé à 17h pour découvrir avec curiosité la CO’Met d’Orléans, ses 10000 places et accessoirement intégrer Yoan Makoundou, appelé en renfort comme partenaire, Mathias Lessort restant toujours aux soins.

Demain soir, à 20h30, l’Équipe de France y affrontera le Venezuela, qui a disputé trois rencontres de préparation avant son arrivée dans le Loiret. Après un rassemblement à Caracas, les Sud-Américains ont pris la direction de l’Espagne pour y jouer l’Angola (défaite 61-66), l’Argentine (défaite 65-66) avant de conclure par une rencontre à Madrid vendredi dernier contre les hôtes des lieux (défaite 57-87).

Autant dire que les hommes de Fernando Duro ne font pas partie des terreurs de la Coupe du Monde mais proposeront un troisième type de basket après le passage par l’Afrique (Tunisie) et l’Europe (Monténégro) des Bleus depuis le début de la préparation. La sélection s’appuie principalement sur des joueurs qui évoluent dans le championnat national comme les vétérans Nestor Colmenares (2,03 m, 35 ans), Heissler Guillent (1,86 m, 36 ans) et Gregory Vargas (1,82 m, 37 ans), tous présents il y a quatre ans en Chine lorsque le Venezuela était parvenu à se qualifier pour la deuxième phase de groupe, éliminant la Chine au passage. L’arrière Michael Carrera (1,86 m, 30 ans), un des rares expatriés (Gran Canaria), est l’autre arme offensive d’une équipe très expérimentée.

Un profil qui laisse de marbre Vincent Collet. "Je suis totalement concentré sur nous. Voir comment on développe nos acquisitions", a expliqué l’entraîneur des Bleus. "On ne donnera pas beaucoup d’informations aux joueurs sur l’adversaire et on commencera à scouter avec la Lituanie." Après un premier bloc de "découverte et de mise en route", le staff attend beaucoup de la semaine qui se profile. "On pourra en dire davantage à la fin de la semaine. Cela nous dira sur quoi on peut s’appuyer et sur ce qu’il faudra encore travailler. Nous aurons sans doute pas mal de réponses à ce moment-là."

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
L’Équipe de France va disputer trois matches en cinq jours. Le premier d’entre eux lundi soir, à 20h30 à Orléans, face au Venezuela (en direct sur BeIN Sports 2).
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Chercheurs d'or - EP 4 : Mathias Lessort

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Mathias Lessort a écrasé de sa puissance et de son énergie l'Euroleague cette saison. Élu dans le cinq idéal de la reine des compétitions européennes, l'intérieur du Partizan Belgrade, tout juste recruté par le Panathinaikos Athènes, présente un profil différent des tours jumelles Rudy Gobert-Moustapha Fall. Plus petit mais plus mobile et rapide, il peut constituer une arme décisive dans le système des Bleus une fois que sa blessure à la cheville sera pleinement soignée.

Découvrez l’épisode 4 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Août 2023
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Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Chercheurs d’or - EP 3 : Frank Ntilikina

Corps: 

La Coupe du Monde 2019, la première campagne avec les Bleus de Frank Ntilikina, lui avait permis de réaliser un rêve : battre les Etats-Unis dans une compétition internationale. Quatre ans plus tard, après avoir remporté une médaille de bronze et une médaille d'argent aux Jeux Olympiques, l'arrière tricolore veut compléter sa collection avec le plus beau des métaux.

Découvrez l’épisode 3 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Août 2023
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Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Adopte un partenaire

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C’est désormais une tradition chez les Bleus. Des partenaires d’entraînement accompagnent l’équipe nationale à chacun de ses rassemblements. Et le concept est encore plus important lors d’une préparation plus longue, comme celle de la Coupe du Monde. "C’est intéressant et on réfléchit demain à peut-être amener 8-9 joueurs de façon à vraiment matcher aux entraînements", précise Ruddy Nelhomme, assistant coach. Une option préférée à une concurrence pour intégrer les 12.

Cet été, Hugo Benitez, Bodian Massa (déjà internationaux), Yves Pons, qui a profité de l’absence de Mathias Lessort pour disputer deux rencontres, Matthew Strazel et Joël Ayayi ont été appelés à la rescousse. Et les cinq invités prennent l’affaire très au sérieux. "Ils sont toujours ravis, contents de venir", poursuit Nelhomme. "Ils veulent découvrir et savent que c’est leur avenir. Plutôt que d’être seul dans une salle ou de faire du physique, c’est l’occasion d’être au contact des meilleurs joueurs français, avec un staff complet pendant trois semaines. Et pour nous cela permet de les voir sur une période plus longue, les côtoyer humainement et tactiquement pour découvrir ce qu’on peut attendre d’eux."

Même si l’annonce de l’Euroleague qu’elle adaptera désormais son calendrier aux fenêtres FIBA de qualification pour l’EuroBasket et la Coupe du Monde change la donne, il est probable que tous les joueurs français engagés dans la reine des compétitions continentales ne seront pas alignés lors des prochains rendez-vous. Les opportunités qu’ont su saisir Guerschon Yabusele, Terry Tarpey ou Yakuba Ouattara par le passé pourraient donc se présenter à nouveau. En attendant, le club des cinq est bien décidé à rendre la vie compliquée aux titulaires lors des phases de jeu à l’entraînement. "Ils font parfois les systèmes des adversaires, leurs défenses mais également testent des options qu’on veut mettre en place", explique Ruddy Nelhomme. "Ils sont là pour faire progresser et se mettent des challenges. Ils gagnent des parties, chambrent un peu. Cela met une bonne ambiance et c’est rafraîchissant pour les anciens." Pour les cinq partenaires, la cohabitation durera jusqu’à la fin du tournoi d’Orléans même si l’un d’entre eux s’envolera pour le Japon le 14 août pour une dernière semaine avec les Bleus.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
Date d’écriture: 
Dimanche, 6. Août 2023
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Chapeau: 
L’Équipe de France reprend dimanche sa préparation à la Coupe du Monde après deux jours de break. Une répétition pendant laquelle elle peut compter sur cinq partenaires d’entraînement.
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Fournier, juste une mise au point

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12 minutes insipides (0 pt à 0/4 face aux Pacers). La dernière apparition d’Evan Fournier sur un parquet lors de la saison NBA. C’était le 4 avril dernier. L’arrière de l’Équipe de France, disparu de la rotation des Knicks dès le mois de décembre dernier, a patienté près de quatre mois avant de retrouver les frissons de la compétition. Cette interminable parenthèse et son utilisation new-yorkaise avaient forcément fait naître des interrogations sur l’état de forme du meilleur marqueur tricolore lors des quatre dernières compétitions internationales. Et sa première sortie face à la Tunisie (3 pts en 19’) n’était pas de nature à rassurer les observateurs. "Je ne porterai aucun jugement à partir de ce match", avait cependant balayé Vincent Collet interrogé à ce sujet à Pau.

Au sein du groupe France, la question n’en est pas une. "Il a toujours la même grande gueule, la même combativité", plaide Nicolas Batum. "On connaît son talent, on a confiance en lui. Moi le premier, j’ai envie qu’il prenne la balle et redevienne le leader offensif. Je suis passé par où il est passé et je lui ai dit que le bout du tunnel était sympa." Blacklisté par les Hornets lors de son ultime saison à Charlotte, l’ailier des Bleus est en effet parfaitement placé pour connaître les tourments de son coéquipier. Mais également pour participer à sa renaissance. "J’ai une très bonne entente avec ce cinq. Je partage très bien le backcourt avec Nando De Colo. Et Nicolas est un excellent facilitateur. Offensivement on peut être très très fort", juge Fournier. "Quand j’ai la balle et que je dois créer, j’ai plus d’espaces parce que ce sont des joueurs dangereux. Quand tu prends un pick n’roll et que tu as trois joueurs sur toi, ce n’est pas la même que si tu n’en as qu’un."

Mercredi soir, à Montpellier, l’ancien de Charenton a signé son 17e match à plus de 20 points en Équipe de France. Après avoir intégré le top 20 des meilleurs marqueurs de l’histoire de la sélection lors de la dernière campagne, il ne fait pourtant pas de cette performance héraultaise le signe d’un retour définitif en grâce : "C’est toujours bien de bien jouer, de mettre dedans… mais c’est juste la préparation. J’essaye d’être agressif, juste dans mes choix. Il faut que je fasse encore mieux je tente de mener par l’exemple. J’ai clairement plus faim de basket. Faire de la compétition, être agressif. Retrouver ce sport. Forcément mon état d’esprit est différent. Je veux être moi-même à nouveau." Et tenter d’ajouter une nouvelle médaille à son armoire à trophées. Mais après celles de bronze (2014, 2015, 2019) et d’argent (2021, 2022), c’est d’un autre métal dont il rêve.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 3. Août 2023
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20 points en 28 minutes. Evan Fournier a profité de la soirée face au Monténégro pour retrouver des sensations.
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Rudy for 3

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0/3 avec Cholet Basket en Pro A. 0/14 avec le Jazz et les Wolves en 10 saisons de NBA. 0/4 en Équipe de France. Et puis le 2 août 2023, contre le Monténégro, à 6,75 m face au cercle, à la suite d'une remise en jeu ligne de fond, Rudy Gobert a fait mouche. Le premier trois-points de sa carrière professionnelle. Un tir pris sous les encouragements du public de la Sud de France Arena et qui provoqua l’hilarité générale chez ses coéquipiers, sur le banc comme sur le terrain. "C’est peut-être une mauvaise nouvelle pour la suite", rigolait toujours Evan Fournier en conférence de presse, qui s’empressait rapidement de préciser que la fin de sa carrière n’était pas pour tout de suite. "Le pari c’est s’il met un step-back à trois-points."

L’arrière des Knicks a peut-être bien fait de ne pas prendre trop de risques dans son défi, son compère semblant déterminé à étendre peu à peu son registre offensif. Sa vidéo d’un 4/4 à longue distance capté par le social media manager des Bleus, Clément Daniou, est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux. Entre surprise et moquerie. Mais le géant des Wolves n’en a cure. "Les fans peuvent être surpris qu’on travaille sur des choses qu’ils ne voient pas sur le terrain. Mais c’est quelque chose que je travaille beaucoup et ma confiance est à un niveau où je sais que je peux les prendre en match. Il faut que j’en prenne l’habitude maintenant."

Au-delà de l’anecdote, certes historique, Gobert a confirmé qu’il demeurait un joueur dominant dans le concert FIBA, dont le rendement sur la bonne marche de l’Équipe de France est déterminant. Avec 16 points, 9 rebonds et 28 d’évaluation, il a largement remporté son duel avec Nikola Vucevic, un pivot réputé pour la qualité de son shoot extérieur et qui s’est contenté d’un 1/3 de loin à Montpellier. "Ce soir j’ai l’impression d’avoir perdu ma virginité", concluait tout sourire le nouveau shooteur des Bleus en quittant la salle.
 

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Août 2023
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Le succès face au Monténégro a été marqué par le premier tir à trois-points réussi en carrière par Rudy Gobert.
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France-Monténégro : victoire à l'usure

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C’est une équipe d’une toute autre dimension que la Tunisie qui s’est présentée à Montpellier. Dans tous les sens du terme. Avec une raquette tenue par un pivot double All-Star NBA et un ailier-fort référencé en Euroleague, les intérieurs français avaient du répondant face à eux. Opposition indispensable après l’anecdotique mise en bouche paloise.

A la Sud de France Arena, c’est Evan Fournier, particulièrement discret lundi, qui a lancé les débats. Un impact rassurant pour le scoreur patenté du groupe. Ses 10 points en six minutes provoquaient rapidement un écart (15-6) mais les Monténégrins avaient le mérite de ne pas baisser les bras et laissaient patiemment passer l’orage. La première mi-temps confirmait que le chantier logique d’un début de préparation est encore important et que se laisser aveugler par le mirage tunisien serait une grossière erreur. Défensivement, l’Équipe de France s’est parfois avérée hésitante sur ses principes, laissant à plusieurs reprises des pénétrations faciles aux arrières adverses. Quelques rotations malvenues ou des absences au rebond offraient des paniers tout aussi aisés, notamment à l’opportuniste Dino Radoncic et après avoir compté 9 points puis 8 points d’avance dans chacun des premiers quart-temps, les Bleus voyaient fondre sur eux Vucevic et les siens (37-37).

Ils étaient tout heureux lorsque Nando De Colo faisait mouche au buzzer à longue distance pour virer en tête à la pause. Mais le langage corporel de Vincent Collet ne laissait que peu de doutes quant à la teneur de son discours aux vestiaires. Et si, dans le sillage de De Colo et Gobert, la France retrouvait son matelas habituel (+8, 54-46), elle ne parvenait pas à se défaire d’une équipe modérément perturbée par sa pression défensive. Nikola Ivanovic ou Petar Popovic ne sont guère connus du grand public mais sont des basketteurs, des vrais, et le Monténégro possède une vraie école de jeu et est longtemps parvenu à imposer son rythme, s’appuyant également sur des rotations de qualité, caractéristique pas forcément attendue du petit pays des Balkans.

Les Tricolores, eux, savent en revanche qu’ils peuvent trouver sur leur banc des solutions offensives de repli. Et dans l’Hérault, ces remplaçants ont pesé, avec un bon passage de la triplette Okobo-Francisco-Fall qui permettait de dépasser enfin la barre des 10 points d'écart. Vincent Collet relançait cependant ses vétérans pour conclure la soirée mais c'est bien Francisco qui faisait chavirer la salle sur un alley-oop stratosphérique. A l'usure, les vice-champions olympiques, pas très adroits malgré de bonnes positions, se détachaient irrémédiablement lors d'une soirée riche en enseignements avant d'aborder une nouvelle phase de travail.

Après ce premier bloc de préparation, les Bleus ont en effet droit à trois jours de break. Ils se retrouveront dimanche à Orléans où ils affronteront le Venezuela (lundi) et la Lituanie (mercredi), les deux dernières chances pour les supporters français de les voir avant un déplacement à Vilnius puis un départ pour l’Asie.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
Date d’écriture: 
Mercredi, 2. Août 2023
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Sur la longueur, l'Équipe de France a pris le dessus sur le Monténégro (80-69) dans une rencontre qui a laissé entrevoir quelques axes d'amélioration nécessaires avant d'aborder la deuxième partie de la préparation.
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736493
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Preview France-Monténégro : une autre adversité

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Après un long transfert en bus dans la matinée, les Bleus ont effectué un entraînement avant tout tactique à leur arrivée à Montpellier avant d’y affronter un adversaire désormais familier. Entre fenêtres FIBA et matches amicaux, France et Monténégro se sont affrontés à sept reprises depuis 2017.

Mercredi soir, le Monténégro, qui disputera à Montpellier le premier match de sa campagne de préparation, ne pourra pas compter sur son meneur américain Kendrick Perry, qui rejoindra le groupe dans quelques jours, mais présentera en revanche une raquette XXL grâce au retour de sa superstar, le francophone pivot des Chicago Bulls, Nikola Vucevic. Le neveu de Savo Vucevic, coach de l’Elan Chalon, valait 17,6 points et 11,0 rebonds de moyenne en NBA et son association avec le totem de Valence, Boban Dubljevic, en partance pour la Russie, est d’un tout autre calibre que le secteur intérieur tunisien.

La victoire de 57 points et les 36 points encaissés à Pau sont à ranger au rayon des anecdotes et l’Équipe de France veut avant tout se jauger contre "une équipe qui nous pose toujours des problèmes", juge Vincent Collet. "Elle a de la rugosité. Tant mieux. La préparation a été étudiée dans ce sens." Le technicien tricolore veut ainsi voir l’évidente volonté de partage de ses troupes (29 passes décisives face à la Tunisie) passer au révélateur monténégrin. "Le mouvement du ballon était l’un de nos points faibles l’an passé. Nando De Colo et Nicolas Batum sont des facilitateurs. Quand les joueurs majeurs font quelque chose, ils influencent les autres. On l’a vu lors des entraînements et il faut faire fructifier ce point contre une autre adversité."

La Sud de France Arena affichera complet pour mesurer cette capacité d’adaptation que le coach des Bleus veut aussi voir en défense, les quelques oublis palois ne pouvant être répétés contre des joueurs d’un tout autre calibre.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
Date d’écriture: 
Mardi, 1. Août 2023
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Les Bleus montent en gamme dans leur menu de préparation. Le Monténégro emmené par un secteur intérieur trois étoiles se présente à la Sud de France Arena (sur France 4 et BeIN Sports 2).
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Chercheurs d’or - EP 2 : Guerschon Yabusele

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Après seulement deux campagnes avec les Bleus, Guerschon Yabusele a déjà disputé deux finales internationales, aux Jeux Olympiques puis à l'EuroBasket. Pour son premier match de la campagne, celui qui avait intégré la sélection à son retour de Chine, a fait parler son physique de panzer en signant un 28 d'évaluation.

Découvrez l’épisode 2 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

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TEAM FRANCE BASKET - PRÉPARATION COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Mardi, 1. Août 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Pons, soir de première

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Depuis sa participation à la Coupe du Monde U17, en 2016, Yves Pons est un phénomène des réseaux sociaux. Sa collection ahurissante de highlights lors de lors de la compétition lui avait offert une certaine exposition, qu’il avait pu entretenir ensuite à Tennessee, en NBA avec les Grizzlies puis à l’ASVEL, même si son temps de jeu s’est souvent avéré inversement proportionnel à ses qualités athlétiques.

A 24 ans, Yves Pons a pourtant fait ses débuts en Équipe de France lundi soir à Pau, preuve de l’intérêt que lui porte un staff technique qui avait déjà envisagé l’emmener à Los Angeles avec la Select Team qui a affronté l’Arménie au mois de juin. Le gaucher, formé au Pôle France, a finalement fait le grand saut directement chez les A, à la faveur de la blessure de Jaylen Hoard, partenaire d’entraînement initialement prévu, puis celle de Mathias Lessort, toujours tprévu dans les 12 pour la Coupe du Monde. "Ce sont des moments inattendus, ça fait la beauté du truc", concédait-il tout sourire, après avoir disputé 11 minutes face à la Tunisie.

Et comme un symbole, c’est sur une monumentale claquette dunkée que sans doute l’athlète le plus impressionnant du basket français a inscrit ses premiers points. "Que ce soit un dunk, un lay-up ou un shoot c’est deux points", tempérait-il, tout en reconnaissant la dimension du moment. "J’en suis très fier. C’est un honneur, un truc de dingue pour moi." Le script n’était pourtant pas planifié. Au point que l’intendance a dû s’organiser pour faire floquer un maillot en urgence, ramené dans les valises d’Alexandre Rumigajloff, responsable marketing à la FFBB.

Théo Gallois, l’intendant des Bleus, avait de son côté fourni la dotation d’entraînement d’Hoard à l’invité de dernière minute, celui-ci héritant ainsi du numéro 34 de son ancien coéquipier en Équipe de France jeunes, en lieu et place de son habituel 35. "Celui-là je vais l’encadrer, même si ça n’est pas mon numéro", précisait le nouvel international, tout heureux de pouvoir côtoyer la crème de la crème pendant la préparation à la Coupe du Monde. De nouveaux coéquipiers qui n'ont pas manqué de marquer le coup en l'abandonnant dans le couloir menant au parquet, Pons débarquant ainsi seul et à sa grande surprise au milieu du terrain : "Il faut être prêt à la moindre opportunité. Il n’y a que des grands joueurs, des grands coaches. On prend tout ce qu’il y a à prendre. C’est un formidable apprentissage et ça va me servir pour la saison. C’est très intéressant pour se développer."

Une saison 2023/24 qui se déroulera de l’autre côté des Pyrénées, avec le club espagnol de Girona, présidé par Marc Gasol. "Il semble qu’il est encore hésitant sur le fait de continuer… mais j’espère vraiment jouer avec lui." Et faire de sa découverte de l’ACB un tremplin pour la suite de sa carrière.
 

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
Date d’écriture: 
Mardi, 1. Août 2023
Vignette: 
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Sans surprise c’est sur un dunk qu’Yves Pons a ouvert son compteur de points en Équipe de France, profitant de l’absence de Mathias Lessort pour temporairement passer du statut de partenaire d’entraînement à celui d’international.
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Yabusele au presque-parfait

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"Ça arrive c’est comme ça, j’ai la balle il reste deux secondes, je ne pouvais pas faire la passe à quelqu’un d’autre." Guerschon Yabusele en rigole. A moins de deux minutes de la fin, un shoot à trois-points manqué en fin de possession a gâché une fiche statistique jusqu’alors immaculée. Peu importe, le Dancing Bear aura le bon goût de corriger le tir quelques instants plus tard, à la même distance, pour clore une rencontre à sens unique.

Anecdotique, certes, mais un premier signe, déjà, que l’intérieur de l’Équipe de France est dans une forme éblouissante, lui qui dispute sa troisième campagne internationale après les Jeux Olympiques et l’EuroBasket, toutes les deux conclues sur une médaille d’argent. "C’est un parcours incroyable depuis ma participation aux fenêtres à mon retour de Chine", glisse-t-il à propos de ses débuts en février 2020. "Parfois je ne réalise pas." Revenu en Europe après une expérience sans temps de jeu en NBA avec les Celtics et une saison chinoise écourtée par le Covid, Yabusele est depuis devenu une référence sur le Vieux Continent et un élément incontournable des Bleus.

La combinaison rare de puissance physique et d’un tir extérieur meurtrier font des ravages en Euroleague, même si le joueur du Real Madrid n’a pu participer au triomphe de son club au Final Four, suspendu après la bagarre générale qui a secoué la série de playoffs face au Partizan et enflammé les réseaux sociaux. Avec la sélection nationale, son poste 4 titulaire a retrouvé un environnement bienveillant et n’a pas mis longtemps a brillé. "J’arrive, je m’amuse, on a plaisir à jouer ensemble et ça se voit", sourit-il. "Ce soir c’est le genre de match où tu ne regardes pas le score, c’était l’occasion de travailler. Vincent a dit qu’il voyait une différence avec l’année dernière où dès les premiers entraînements on avait la volonté de se passer la balle. Ça nous ouvre plein de choses. Après il faut mettre les shoots…" 

Lundi soir Guerschon Yabusele les a mis et idéalement lancé la quête d'une troisième médaille internationale consécutive. "On a un lourd poids sur les épaules", estime-t-il à propos des derniers résultats des Bleus. Sa carrure devrait nénamoins lui permettre d'assumer.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 31. Juillet 2023
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18 points à 6/7 aux tirs et 28 d’évaluation en 20 minutes, Guerschon Yabusele n’a pas manqué ses retrouvailles avec les Bleus après une fin de saison tronquée au Real Madrid.
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France-Tunisie : balade béarnaise

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Vincent Collet souhaitait ne pas tirer de conclusions hâtives de son premier match de préparation. Qu’il se rassure, il n’y en aura pas. La Tunisie, déplumée, ne pouvait offrir un niveau d’opposition suffisant à une équipe qui vise le podium mondial, voire plus si affinités.

L’écart, physique notamment, entre les deux équipes, sautait aux yeux dès les premières minutes. Peut-être encore sous le coup de l’émotion de l’hommage rendu aux champions d’Europe 2013, les Bleus allaient mettre quelques minutes avant de mettre la machine en route, un brin faciles, mais vite rappelés à l’ordre par deux tirs extérieurs tunisiens. Un 12-0 autoritaire remettait les pendules à l’heure et une fois que Nando De Colo s’était chargé d’étirer les défenses, la France gavait ses intérieurs, Guerschon Yabusele comme Rudy Gobert n’ayant pas de vis-à-vis capable de les contenir près du cercle.

Paisiblement, les Tricolores faisaient le break, Vincent Collet distribuant équitablement les temps de jeu. Et les joueurs du banc ayant parfaitement intégré que l’intensité défensive serait leur passeport pour le terrain, ils élevaient le niveau de pression sur les porteurs de balles, mettant aux supplices les arrières adverses, incapables de mettre en place leurs systèmes offensifs. Au cœur du deuxième quart-temps, les Bleus signaient un 21-0 qui transformait le match en démonstration.

Que retenir dès lors, pendant que le tableau d’affichage s’emballait ? Que les joueurs de Vincent Collet ont la volonté de se passer la balle. Qu’ils sont une menace de loin, avec la capacité de punir les défenses au-delà des 6,75 m. Que les options sont nombreuses dans les alignements. Et qu’ils ont été testés lors de cette soirée de gala : Francisco et Okobo en duo à l’arrière, De Colo en meneur pur, Batum et Tarpey en poste 4, Fournier en 2, Fournier en 3, Ntilikina sur tous les postes extérieurs. Un passage en zone pour travailler. De la polyvalence, du talent et de l’expérience. Le triptyque qui doit permettre aux vice-champions olympiques de viser haut, très haut.

Lundi soir, dans un Palais des Sports à guichets fermés, ils n’ont eu à forcer aucune de ces caractéristiques pour s’imposer. La Tunisie, 21e nation mondiale au classement FIBA, n’évolue pas dans les mêmes sphères que son hôte du soir. Diminuée, elle n’avait pas les armes pour résister, à l’image d’un troisième quart-temps à sens unique (22-2). Les 12 joueurs sur la feuille de marque ont marqué, ravi les fans béarnais et lancé leur campagne après une poignée d'entraînements.

Mardi matin ils prendront la route pour Montpellier y affronter une adversité plus relevée, le Monténégro du pivot des Bulls, Nikola Vucevic.

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Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir
Date d’écriture: 
Lundi, 31. Juillet 2023
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Chapeau: 
L’Équipe de France n’a fait qu’une bouchée de la Tunisie, à Pau, pour sa première rencontre de la campagne 2023 qui doit la mener à la Coupe du Monde : 93-36.
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Dix ans plus tard

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L’Équipe de France collectionnent les médailles dans les compétitions internationales depuis 2011 (sept au total). Mais une seule est parvenue à monter sur la plus haute marche du podium. C’était il y a dix ans, à Ljubljana. Une campagne conclue sur le toit de l’Europe alors que de nombreux nuages s’étaient amoncelés autour d’une sélection diminuée par plusieurs absences majeures.

Le secteur intérieur, notamment, avait dû être entièrement repensé et les deux phases de poule n’avaient pas levé tous les doutes avec trois défaites en huit rencontres.

Mais lors de la phase finale, les Bleus ont soudainement changé de braquet, à l’image de leur leader maximo, Tony Parker, MVP de la compétition, auteur notamment d’un chef d’œuvre offensif (32 points) lors d’une demi-finale entrée dans la légende face à l’Espagne.

Lundi soir, au Palais des Sports de Pau, dix des douze médaillés d’or ont été honorés pour fêter les dix ans d’un titre unique dans l’histoire du basket français.

Boris Diaw, Tony Parker, Nicolas Batum, Nando De Colo, Mickaël Gélabale, Florent Pietrus, Antoine Diot, Charles Kahudi, Alexis Ajinça, Johan Petro, Thomas Heurtel, Joffrey Lauvergne. A jamais les premiers.

Surtitre: 
2013-2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Lundi, 31. Juillet 2023
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Chapeau: 
Les champions d’Europe 2013 sont réunis à Pau pour fêter les dix ans de la médaille d’or conquise à Ljubljana.
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Chercheurs d’or - EP 1 : Nicolas Batum

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Joueur le plus médaillé de l’histoire de la sélection avec six podiums avec les A, Nicolas Batum, 33 ans, retrouve le groupe après une pause à l’été 2022. Le héros des Jeux Olympiques de Tokyo mesure le chemin parcouru depuis sa première sélection face à l’Autriche, en 2009, et vous emmène au cœur du Content Day des Bleus.

Découvrez l’épisode 1 de Chercheurs d'or sur la chaîne YouTube de la FFBB : 

 

 

Surtitre: 
TEAM FRANCE BASKET - COUPE DU MONDE 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Dimanche, 30. Juillet 2023
Vignette: 
Chapeau: 
Les 12 joueurs qui participeront à la Coupe du Monde 2023 (25 août – 10 septembre) sont déjà connus. Nouveaux venus sur la scène internationale, vétérans collectionneurs de médailles, tous les profils sont réunis au sein de l’Équipe de France. Dix ans après le seul titre remporté par le basket français, à l’EuroBasket, les Bleus poursuivent leur quête d’une médaille d’or.
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Preview France-Tunisie : première pierre

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Vincent Collet a prévenu ses joueurs dès leur première réunion à Pau. Avec un temps de préparation réduit et une dizaine d’entraînements seulement avant le départ pour le Japon le 14 août, pour y conclure sa préparation, l’Équipe de France ne pourra pas tout mettre en place sur le parquet. L’entraîneur des Bleus compte donc sur l’expérience déjà emmagasinée et les échanges hors du terrain pour retrouver la cohésion qui avait notamment permis de réaliser une superbe campagne olympique en 2021. Une compétition plus aboutie que l’EuroBasket 2022, malgré une nouvelle qualification en finale.

La France a enchaîné trois podiums consécutifs lors des trois dernières compétitions internationales, laissant loin derrière elle le douloureux souvenir de l’EuroBasket 2017. Elle s’est réinstallée au sommet du basket mondial mais chasse toujours un titre qui lui échappe depuis 10 ans. Une Coupe du Monde ouverte à tous les vents, du fait d’une cascade de forfaits qui rebat les cartes, est une opportunité que les vétérans ne veulent pas laisser passer. "C’est long 10 ans sans trophée. On a l’effectif pour faire quelque chose de grand", a glissé Nicolas Batum en rejoignant Pau en début de semaine dernière. "Notre objectif c’est le podium ? Non, notre objectif c’est la médaille d’or", a de son côté asséné Nando De Colo.

Les deux hommes sont la principale "nouveauté" de la campagne, après avoir fait un break l’an passé. Des renforts de poids : 340 sélections au total et un impact immense dans le jeu collectif et le mouvement du ballon. Une fluidité longuement évoquée par Vincent Collet come un impératif de performance, même si ce dernier "ne veut pas avoir trop d’attente pour lundi soir."

Pour son galop d’essai, les Bleus affrontent la Tunisie, championne d’Afrique en 2021 et 2023 mais qui a manqué sa qualification pour la Coupe du Monde en Asie. Un échec qui a lourdement pesé dans la constitution du groupe ayant fait le voyage en Béarn. Aucun cadre de la sélection n’est présent et le niveau d’opposition est sujet à caution. L’Équipe de France pensera donc avant tout à elle, voulant "réviser grandeur nature les quelques systèmes mis en place offensivement" et afficher "énergie et identité défensive" de l’autre côté du terrain.

Mathias Lessort ménagé, Yves Pons effectuera pour l’occasion ses grands débuts internationaux alors que les champions d’Europe 2013 seront fêté par le Palais des Sports quasiment complet à 24 heures du coup d’envoi.

Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau, photo Armand Lenoir/FFBB
Date d’écriture: 
Dimanche, 30. Juillet 2023
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Après quatre entraînements collectifs, l’Équipe de France lance officiellement sa campagne de préparation à la Coupe du Monde face à la Tunisie, lundi à 20h30 à Pau (en direct sur France 4 et BeIN Sports 1).
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Mathias Lessort ménagé

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L’intérieur des Bleus est pour l’instant ménagé et n’a pris part à aucun entraînement avec l’Équipe de France depuis son arrivée à Pau. Les traditionnels examens médicaux, qui précèdent le début des séances collectives, ont confirmé une gêne à une cheville qui nécessite des soins et du repos. Mathias Lessort sera réévalué par le staff médical à l’occasion du stage d’Orléans qui débutera dimanche 6 août, après avoir suivi un protocole établi en concertation avec son club du Panathinaikos Athènes.
 
Un partenaire d'entraînement, qui sera déterminé ultérieurement, complètera l'effectif lors de la rencontre face à la Tunisie lundi à Pau et à Montpellier mercredi. 
 
Surtitre: 
Préparation Coupe du Monde 2023
Auteur: 
Julien Guérineau
Date d’écriture: 
Samedi, 29. Juillet 2023
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Le pivot de l’Équipe de France Mathias Lessort (28 sélections) ne participera pas à la rencontre face à la Tunisie ce lundi à Pau et face au Monténégro mercredi à Montpellier.
crédit: 
Armand Lenoir/FFBB
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