Toulouse reste en vie
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Playdowns - Journée 5
Landerneau - Saint-Amand 85-38 / Revoir le match
Un 16-2 d'entrée pour les Bretonnes ne laissait guère d'espoir à l'issue de la partie. Condamnées à l'exploit, Saint-Amand n'a jamais semblé en mesure de rivaliser et d'espérer quoique ce soit à la Cimenterie. Pour son dernier match à domicile et fêter son maintien, le LBB brillait devait des supporters à l'image d'Amy Akonkwo (18 points, 7 rebonds, 3 passes). Saint-Amand s'incline très lourdement, et laisse échapper sa dernière chance de maintien en LFB à une journée de la fin de ces playdowns (85-38). Quatorze ans après son accession dans l'élite, les Nordistes retrouveront la LF2 la saison prochaine.
Roche Vendée - Charleville-Mézières 68-77 / Revoir le match
Les Flammes viennent gâcher la dernière du RVBC à domicile. Avant de recevoir Saint-Amand la semaine prochaine, déjà relégué, Charleville-Mézières est venu s'imposer sur le terrain des Yonnaises ce vendredi (68-77). Dans le sillage d'une excellente Ornella Bankolé (18 points, 6 rebonds, 3 passes), les Flammes ont pris la tête après 10 minutes (22-15) sans ne plus jamais la lâcher. Pas de quoi entamer la joie des joueuses de La Roche, emmenées par Joy Adams (16 points, 13 rebonds), qui valident malgré tout leur maintien en Ligue Féminine.
1. Charleville-Mézières (18 points | 7-4)
2. Landerneau* (17 points | 7-4)
3. Roche Vendée* (15 points | 5-6)
4. Saint-Amand (14 points | 3-8)
* Landerneau et Roche Vendée ont été sanctionnées d’un retrait d’un point en playdowns par la Commission de Contrôle de Gestion.
Playdowns - Journée 6
Mardi 14 mai - 20h00
Charleville-Mézières - Saint-Amand
Roche Vendée - Landerneau
Contenues au Colisée par Chartres et son public, les Pionnières sont désormais dos au mur. Ce sera donc quitte ou double au Petit Palais des Sports de la Ville Rose pour Toulouse. Malgré tout, personne n’a encore réussi à faire tomber le TMB à domicile depuis le début des playoffs. Mondeville, Aulnoye et peut-être Chartres dimanche après-midi. Mais rien n’est moins sûr car lors de leur dernière visite, les joueuses de Benoit Marty s’étaient imposées sur le parquet toulousain de quelques unités.
Ce qui est sûr, c’est vu la physionomie du match aller, on peut s’attendre à des surprises des deux côtés. Même si Chartres mène pour le moment la danse, un retournement de situation n’a rien d’ubuesque dans une salle qui sera chauffée à blanc derrière la formation du Sud-Ouest.
Le programme des Finales de Ligue Féminine 2 2024 :
- Samedi 04 mai : C'Chartres Basket Féminin - Toulouse Métropole Basket : 74-66 / Revoir le match
- Dimanche 12 mai : Toulouse Métropole Basket - C'Chartres Basket Féminin (15H30 I Diffusé sur YouTube)
Belle si besoin
- Samedi 18 mai : C'Chartres Basket Féminin - Toulouse Métropole Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)
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Le duel attendu a tenu toutes ses promesses. Duel accroché, chaudron plein à craquer, ambiance survoltée … tous les ingrédients y étaient.
Les débuts sont équilibrés. Les locales ouvrent la marque dans le sillage d’Ugoka, mais les Pionnières répondent directement par l’intermédiaire de Dean. Un présage sur le bras de fer qui va suivre. Le tempo s’accélère ensuite au profit des Bluelights. Marié lance la charge derrière l’arc, suivi par Peytour pour lancer un momentum favorable (13-5, 5’). Strunc (16 points, 6 rebonds, 3 passes), qui retrouve un rendez-vous qu’elle a déjà connu avec le club de la Ville rose, remet les siennes en selle pour revenir dans la course (20-16, 10’). Le combat rage. Toulouse, par sa puissance, se relance pour repasser brièvement devant (26-30, 17’). Mais à l’image d’un contre appuyé de Nahan Niaré sur Nicole Enabosi en fin de quart, Chartres fait parler son caractère pour reprendre les rênes avant la mi-temps (37-33, 20’).
La dynamique engagée par les Bluelights continue au retour sur le parquet. Ugoka et Niaré appuient à l’intérieur tandis que Marié et Peytour font pleuvoir les paniers derrière l’arc. Un 14-6 rapide qui offre à Chartres la plus grosse avance du match (51-39, 25’). Mais le retour de Toulouse est immédiat (51-50, 28’). A ce stade du match, impossible de savoir qui s’imposera au bout du compte.
La différence se fera dans le money-time. Galvanisé par son public, Chartres maintient son avance face à une équipe toulousaine poussive mais peu en réussite (32% à 20 sur 61). Le point de bascule viendra de la capitaine eurélienne. D’une flèche décochée derrière l’arc pour enflammer le public du Colisée, Elise Marié (14 points, 8 passes, 4 interceptions) lancera une ultime offensive (68-61, 37’) dont le TMB ne reviendra pas. Incapables d’inverser la vapeur malgré deux paniers signés Dean et De Freitas pour réduire l’écart, en panne d’adresse, Toulouse voit Chartres courir tout droit vers la victoire. Score final : 74-66
Désormais, le C’Chartres Basket Féminin n’est plus qu’à une victoire d’accéder pour la première fois de son histoire à la Ligue Féminine mais la revanche qui s’annonce au Petit Palais ne sera pas des plus aisées.
Dès le début de la saison, les deux formations avaient clairement affiché leurs ambitions . Côté Toulouse, à la suite de la descente de LFB lors de la saison 2022-2023, le retour le plus rapide possible à l’étage supérieur était le maître mot. Pour Chartres, suite à la chute contre la Roche Vendée en 2017 et Charnay la saison passée en finale, la volonté était clairement de réussir cette saison à rallier une troisième fois la finale pour transformer enfin l’essai.
Une saison régulière et deux tours de playoffs plus tard, Chartres et Toulouse se retrouvent de nouveau face-à-face. Avec une victoire pour chaque écurie à l’issue de leurs deux affrontements cette saison (53-55 / 65-71), les compteurs sont remis à zéro.
Profitant de leur avantage au classement (3ème) pour ouvrir les hostilités, les Bluelights de Benoit Marty auront à cœur de poursuivre leur série d’invincibilité dans leur nouveau chaudron après la Tronche-Meylan et Montbrison. Et cela, comme Chartres sait bien le faire, passera par l’aspect défensif. S’appuyant sur un collectif complet guidé par Emma Peytour (13 points, 4,3 rebonds, 3 passes), la meilleure défense du championnat compte bien sortir les barbelés et s’imposer dans le combat face une très solide équipe toulousaine. Véritable menace offensive, les Pionnières de Xavier Noguera seront bien au rendez-vous avec la ferme volonté de rééditer la performance de 2022 contre la Tronche-Meylan. Toulouse pourra compter sur son duo de choc Japreece Dean (19,8 points de moyenne sur les playoffs) et Nicole Enabosi (15,5 points, 8,8 rebonds) ainsi qu'un équipe prête à en découdre pour donner du fil à retordre à la formation eurélienne.
Qui arrivera à sortir vainqueur de cette série ? Difficile de prédire ce qui va arriver, d’autant que chacune des deux formations n’a pas perdu un match depuis son entrée en playoffs mais il est sûr que, comme l’exprimait l’entraîneur du C’Chartres Basket Féminin, « cela va être une belle opposition de style et on verra quelle équipe arrivera à imposer le sien. » Une autre certitude, c’est que l’équipe qui s’imposera sur le parquet du Colisée prendra une option certaine pour s’approcher de la tant convoitée montée dans l’élite.
Le programme des Finales de Ligue Féminine 2 2024 :
- Samedi 04 mai : C'Chartres Basket Féminin - Toulouse Métropole Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)
- Dimanche 12 mai : Toulouse Métropole Basket - C'Chartres Basket Féminin (15H30 I Diffusé sur YouTube)
Belle si besoin
- Samedi 18 mai : C'Chartres Basket Féminin - Toulouse Métropole Basket (20H00 I Diffusé sur YouTube)
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Comment appréhendez-vous cette finale dans quelques jours à l’Accor Arena ?
On n'a pas trop pensé à la finale pour être totalement focus sur le quart de finale de championnat contre Tarbes (cette interview a été réalisé entre le match 1 et le match 2 des quarts de finale LFB). On sait qu’on a cette finale très importante qui arrive, mais d’un autre côté, on essaie de prendre match après match. C’est dans un coin de notre tête, et ça va devenir très concret rapidement.
En tant que joueuse, comment abordez-vous cette compétition et cette finale de Coupe de France ?
Pour nous c’est très important, on sait qu’il y a une qualification en Euroligue à la clé. Et c’est primordial pour chaque équipe, et plus particulièrement pour nous. On sait aussi que c’est un magnifique événement, il y a toujours beaucoup de monde à l’Accor Arena. C’est une belle exposition pour le basket féminin, je repense à notre finale il y a deux ans contre Basket Landes qui était mémorable, même si on avait perdu. On a en tête l’objectif de gagner le match bien sûr, mais on sait aussi qu’on va vivre un beau moment.
À titre personnel, la Coupe de France est le seul titre qu’il vous manque à votre palmarès…
Je n’ai pas encore gagné ce trophée, et ça me tiendrait forcément à cœur de le faire avec le club de Bourges. Il ne reste qu’un seul match pour y parvenir.
Bourges est le club le plus titre dans la compétition (11 succès). Mais n’a plus soulevé ce trophée depuis 2019. À quel point est-ce important pour le club ?
Chaque début de saison, on sait qu’à Bourges, la Coupe de France fait partie des objectifs. On est sur tous les fronts, on veut avoir tous les titres possibles, et ça en fait partie. Comme on a été éliminé de l’Eurocup il y a quelques temps, on s’est vraiment focalisé sur les compétitions restantes, dont la Coupe de France. Une victoire offrirait aussi un ticket en Euroligue, et le club a vraiment envie de retrouver ce haut niveau de compétition. En 2023, nous n’avons rien gagné, et à Bourges, on n’est pas habitué à ne pas avoir de titre. Même pour nous, c’est frustrant quand on travaille et qu’on finit sans trophée. On a à cœur de se rattraper cette année et de faire mieux, d’autant plus qu’on est près du but.
Les supporters berruyers sont aussi souvent très nombreux à se déplacer à Paris pour vous aider dans cette quête…
Je le dis à chaque fois, et même si c’est un peu cliché, c’est vraiment notre 6e homme. On sait que quand on joue au Prado, c’est complètement différent. Quand on sait qu’on a autant de monde qui va venir à l’Accor Arena pour nous supporter, avec nos familles et nos amis, ça nous pousse. Cette année encore il y aura du monde, on a aussi de les rendre fiers en gagnant ce titre.
La Coupe de France est une compétition particulière avec un nombre réduit de match, qui offre rapidement un trophée, en plein milieu du championnat LFB. Comment appréhendez-vous cette compétition et cette finale ?
On a pris de bonnes habitudes collectives, on essaie de prendre match après match, et de progresser ainsi. C’est avec cette philosophie qu’on peut se permettre d’aborder plus facilement ces grands rendez-vous, en ayant la bonne approche et la bonne attitude. On a rapidement su qu’on avait sécurisé la 3e place du championnat, mais on savait aussi que les matches suivants étaient importants à gagner pour préparer les playoffs et la finale de la Coupe de France.
Vous qui avez déjà connu les succès en Coupe de France en 2022 et 2023, quelle a été l’approche du club au moment de disputer le premier tour de cette compétition en 2024 ?
C’est assez spécial. Quand tout Basket Landes vient à Paris, il y a une énergie spéciale, difficile à décrire. On a un train spécialement affrété qui vient nous soutenir à l’Accor Arena. Quand les nouvelles joueuses sont arrivées l’été dernier, elles nous ont directement parlé de la finale de la Coupe de France à Paris, du public qui remplit tout un virage de la salle, de la communion avec les supporters… Quand on a connu ça une fois, ça reste dans notre cœur à chacune. Être en finale, ça reste toujours un rêve, quelque chose de spécial pour Basket Landes. C’est un peu dans notre culture.
Est-ce un objectif prioritaire clairement affiché par le club en début de saison ?
Pas en tant que tel. On l’aborde au départ vraiment comme une envie d’y aller ou d’y retourner. On ne pensait pas vivre une aussi belle saison, et que la mayonnaise dans l’équipe allait prendre aussi rapidement. Il n’y avait pas d’objectif spécial, le but du club était de repartir sur de nouvelles bases et un nouveau cycle. Mais au bout d’un mois dans la saison, j’avais l’impression que ça faisait six mois qu’on évoluait ensemble.
Le public de Basket Landes est une de vos forces, que ce soit à l’Espace François Mitterrand ou à l’Accor Arena. Vous qui le connaissez parfaitement, est-il différent entre Mont de Marsan et Paris ?
La seule différence c’est qu’on les entend plus fort à Mont de Marsan, car la salle est plus petite. Mais sinon ce sont les mêmes ! La première fois en 2022 à l’Accor Arena, le club nous avait dit qu’on avait un virage de supporters qui allait être présent. Je pensais à une petite tribune, et c’est quand je suis entrée dans la salle que j’ai pris conscience des milliers de personnes qui étaient tous vêtus de blanc et bleu pour nous soutenir. Ils sont juste derrière le panier, du côté de notre banc, donc on les entend vraiment énormément dans l’Accor Arena. C’est spécial parce que même à Paris, avec tout le peuple landais dans les tribunes, on a quand même l’impression de jouer à domicile. C’est une force, et ça nous porte. Ils ne sont pas sur le terrain, mais ils font tout autant partie de l’équipe.
En tant que joueuse, qu’est-ce qu’une victoire en Coupe de France signifie dans votre carrière ?
Avant d’arriver à Basket Landes, ça aurait été une victoire et un trophée comme un autre. Mais le fait d’avoir gagné ce titre avec ce club, c’est quelque chose de spécial et de fort. Parce que c’est un rêve qui m’a été transmis par Basket Landes. En tant que compétitrice, on veut toujours gagner. Mais à Basket Landes c’était plus fort que ça, c’était vraiment un rêve ! En 2021-2022, juste après avoir été champions de France LFB, je me rappelle qu’au début de la saison, on nous avait dit : "On veut aller à Paris." Mais sans aucune pression, juste un rêve qu’on nous a donné. Quand on a pris le train pour la première finale de Coupe de France en 2022, certaines personnes m’ont dit qu’ils venaient à Paris pour la première fois de leur vie. J’ai trouvé ça dingue. En gagnant ces deux finales de Coupe de France en 2022 et 2023, j’avais aussi l’impression de réaliser le rêve de nombreuses personnes du club : des joueuses présentes depuis longtemps, des dirigeants et bénévoles investis depuis de nombreuses années, des supporters…
Après le trio drafté en 2023 (Lopez-Sénéchal, Hirsch, Sissoko), deux autres tricolores ont été draftées la nuit dernière en WNBA. Elue dans le meilleur cinq LFB en 2024, la meneuse de Tarbes (appelée en novembre dernier chez les Bleues) a été appelée par Dallas en 9ème position. De son côté, la meneuse d'Angers, Leila Lacan, médaillée de bronze l'été dernier avec l'Equipe de France féminine à l'Euro 2023, a été draftée en 10ème position par Connecticut Sun.
Les Françaises draftées en WNBA
Année | Joueuse | Tour | Position | Equipe |
1997 | Isabelle Fijalkowski | 1er | 2ème | Cleveland Rockers |
2002 | Lucienne Berthieu | 2ème | 19ème | Seattle Storm |
2007 | Sandrine Gruda | 1er | 13ème | Connecticut Sun |
2012 (choix invalidé) | Isabelle Yacoubou | 3ème | 32ème | Atlanta Dream |
2013 | Diandra Tchatchouang | 2ème | 20ème | San Antonio Silver Stars |
2014 | Bria Hartley | 1er | 7ème | Seattle Storm |
2017 | Lisa Berkani | 2ème | 24ème | Minnesota Lynx |
2018 | Gabby Williams | 1er | 4ème | Chicago Sky |
2021 | Iliana Rupert | 1er | 12ème | Las Vegas Aces |
2021 | Marine Fauthoux | 3ème | 29ème | New York Liberty |
2023 | Lou Lopez Sénéchal | 1er | 5ème | Dallas Wings |
2023 | Maia Hirsch | 1er | 12ème | Minnesota Lynx |
2023 | Kadiatou Sissoko | 3ème | 29ème | Phoenix Mercury |
2024 | Carla Leite | 1er | 9ème | Dallas Wings |
2024 | Leila Lacan | 1er | 10ème | Connecticut Sun |
En guise d’ultime répétition générale, les Bleues affronteront d’abord le Japon (vendredi 19 juillet), vice-champion olympique en titre, puis termineront leur préparation par un match de prestige contre la Chine (dimanche 21 juillet), vice-championne du Monde 2022. Deux rencontres face à des équipes du top niveau mondial, pendant lesquelles les Tricolores auront besoin du soutien de leurs supporters dans les tribunes de la Reims Arena.
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Grand public | Clubs | |
Prestige | 135 € | |
Or | 110 € | |
Catégorie 1 | 89 € | |
Catégorie 2 | 73 € | 60 € |
Catégorie 3 | 57 € | 48 € |
Catégorie 4 | 41 € | 35 € |
Catégorie 5 | 25 € |
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Les Tricolores avaient pu compter sur un public nombreux il y a 11 ans à l’occasion du second tour de l’Euro 2013 organisé au Vendéspace, elles auront à nouveau besoin des supporters vendéens pour les pousser vers deux premiers succès dans cette préparation aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
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Grand public | Clubs | |
Prestige | 120 € | |
Or | 100 € | |
Catégorie 1 | 80 € | |
Catégorie 2 | 65 € | 55 € |
Catégorie 3 | 50 € | 42 € |
Catégorie 4 | 35 € | 30 € |
Catégorie 5 | 20 € |
Tous les matches de préparation des Equipes de France sont sur billetterie.ffbb.com
Ligue Féminine - Journée 20
Landerneau - Villeneuve d'Ascq 75-90 / Revoir le match
Malgré la belle résistance bretonne (44-44 à la mi-temps), le leader villeneuvois a fait respecter la logique en s'imposant à la Cimenterie. Janelle Salaun, auteur de son record en carrière en LFB avec 24 points, n'a laissé aucune chance aux joueuses de Landerneau, passées à côté du 3ème quart (16-33). Amy Okonkwo et ses 29 points n'auront pas suffi pour le LBB, à qui il reste deux matches difficiles sur cette fin de saison régulière face à Basket Landes et l'ASVEL.
Lattes-Montpellier - Tarbes 82-58 / Revoir le match
Devant près de 8000 spectateurs (record d'affluence de la LFB battu), Lattes-Montpellier n'a jamais semblé être inquiété. Le métronome Romane Bernies parvenant encore une fois à guider les siennes (10 points, 5 passes, tandis que Migna Touré était injouable (19 points, 6 rebonds, 4 passes). Les joueuses de Valéry Demory, bien que diminuées en cette fin de saison, raflent la 4ème place à l'ASVEL, défait hier chez la lanterne rouge Saint-Amand. De leur côté, Tarbes et Carla Leite (18 points) devront faire mieux dès la semaine prochaine face à Bourges.
Vendredi 22 mars
Bourges - Charleville-Mézières 89-68 / Revoir le match
Samedi 23 mars
Basket Landes - Charnay 92-76 / Revoir le match
Angers - Roche Vendée 65-61 / Revoir le match
Saint-Amand - Lyon 70-59 / Revoir le match
L’Équipe de France débutera sa campagne olympique face au Canada. Elle reste sur trois défaites consécutives contre les Canadiennes, la dernière, assez large (45-59) lors de la Coupe du Monde disputée à Sydney. Les Bleues avaient livré alors une performance offensive largement insuffisante. Elles gardent également un mauvais souvenir de leur dernière rencontre avec le Nigeria. C’était à Belgrade, en 2022, lors des qualifications à la Coupe du Monde avec une défaite surprise, 65-67. Enfin l’Australie est un adversaire bien connu, régulièrement présent sur les podiums internationaux et qui avait remporté une médaille de bronze à la Coupe du Monde, malgré un revers initial contre… la France.
"Nous sommes heureux d’avoir une idée beaucoup plus claire de nos adversaires. Nous avons l’ambition d’aller le plus haut possible", a commenté Jean-Aimé Toupane. "Nous sommes sur un tournoi olympique avec forcément 12 équipes très fortes. Dans notre poule ce sont trois équipes très athlétiques. La dimension physique va donc être primordiale dans cette poule très homogène."
Après un TQO particulièrement réussie, la France abordera la préparation olympique avec le plein de confiance. "Dans ce groupe il y a des équipes qui nous ont battues par le passé donc il ne faudrait pas penser que c’est un groupe facile", a mis en garde Jean-Aimé Toupane.
Au siège de la FIBA, à Mies (Suisse), Paris 2024 est devenu un peu plus concret. Le programme de la compétition (26 juillet au 11 août prochain) est désormais connu.
Pour voir les quarts de finale, il faudra terminer premier ou deuxième de sa poule. Les deux meilleurs troisièmes intègreront également le top 8.
Un tirage au sort déterminera ensuite les oppositions avec un net avantage pour les deux meilleurs premiers qui ne pourront croiser que des troisièmes de poule et seront placés dans les parties opposées du bracket.
Les Bleues viseront le meilleur classement possible et peuvent se féliciter d’avoir éviter un groupe C effrayant et n'affronteront aucune équipe européenne lors de la première phase mais défieront l'Australie, le Canada et le Nigeria.
Tableau féminin
Groupe A : Serbie, Espagne, Chine, Porto-Rico
Groupe B : Canada, Nigeria, Australie, France
Groupe C : Allemagne, Etats-Unis, Japon, Belgique
Charleville-Mézières - Lattes-Montpellier : 70-79 / Revoir le match
Qui aurait pu penser que le BLMA lâcherait sa fin de saison ? Après le départ surprise de Badiane en Turquie, puis la blessure jusqu'à la fin de saison de Linskens, les joueuses de Valéry Demory ne semblent pas se désolidariser. Au contraire. À l'image de leur capitaine Romane Bernies (14 points), dont l'énergie et la grinta n'ont pas d'égal, les Lattoises sont venues surprendre les Flammes sur leur parquet ce dimanche. Après un début de match marqué par les pertes de balle et les approximations, Charleville prenait les devants, appuyant dans le secteur intérieur par Scherf et Gaye. Comptant jusqu'à 10 points d'avance dans le 2ème quart, les joueuses de Romuald Yernaux allaient ensuite subir la foudre du BLMA, qui repassait même devant avant la pause (39-40, 20'). Malgré une Sara Chevaugeon exceptionnelle, auteur de 23 points (meilleure sortie de la saison), Charleville ne parviendra jamais à reprendre le contrôle. Jenkis et Naigre envoyaient deux flèches assassines dans le dernier quart pour sceller le score du match pour le BLMA (70-79), qui revient à hauteur de l'ASVEL au classement.
Les résultats de la 19e journée
Vendredi 15 mars 2024
Angers – Bourges : 57-70 / Revoir le match
Roche Vendée – Tarbes : 61-78 / Revoir le match
Samedi 16 mars 2024
Charnay – Landerneau : 91-82 / Revoir le match
Lyon – Villeneuve d’Ascq : 62-97
Saint-Amand – Basket Landes : 53-60 / Revoir le match
Le choc prévu le samedi 27 avril 2024 vous rappellera de très bons souvenirs. Opposées dans une rencontre déjà mythique en 2022, les deux formations se retrouveront le mois prochain pour un revanche très attendue. Une qualification glanée dans deux styles différents.
Dans son antre à Mont-de-Marsan, Basket Landes s’est sorti du piège tendu par Tarbes dans un affrontement à couper le souffle. Mises à mal d’entrée par le TGB (14-29, 10’), les landaises mettront plus de dix minutes à rentrer dans leur rencontre. Geiselsöder, frappant coup sur coup, lancera la charge. Une dynamique qui offrira l’opportunité aux joueuses de Julie Barennes de revenir à hauteur pour jouer yeux dans les yeux avec Dominique Malonga (15 points, 17 rebonds, 5 contres) et les siennes (34-36, 20’). Malgré une rotation pénalisée par les blessures, Tarbes réussit à combattre à armes égales malgré les fautes qui tombent. Une véritable bataille de tranchée où personne n’arrivera à se détacher au retour des vestiaires. Basket Landes, repasse devant de très peu mais ne trouve pas les solutions pour s'éloigner d’une équipe de Tarbes qui voit le sort s’acharner contre elle : coach exclu, Droguet et Malonga sorties sur cinq fautes … Même avec tout ça, la formation bigourdane reste dans le coup enchaînant les exploits à l’image des deux lay-ups avec la faute de Leite en fin de rencontre. Salvadores, par deux flèches punitives consécutives derrière l’arc dans les deux dernières minutes offrira une porte de sortie (72-67, 38’) aux locales. Kessler, d’un tir étonnant longue distance, donnera l’espoir à Tarbes de revenir (72-70, 39’) qu’une perte de balle décisive d’Alexis Peterson consacrera grâce à Leite pour forcer la prolongation. S’en suivra une prolongation où le facteur X Kendra Chery fera son apparition. Avec un écart peinant toujours à décoller dans une atmosphère stressante, l’ailière landaise par son intensité en défense, dont trois contres magistraux, fera pencher le match en la faveur du tenant du titre (87-81).
Au Prado, fortement pénalisé par les absences dont Gabby Williams, Héléna Ciak et Marine Johannès, Lyon n’a pas pu contenir le groupe berruyer. Galvanisées par une salle pleine à craquer, les joueuses d’Olivier Lafargue n’ont pas cesser de faire grimper l’écart avec le collectif rhodanien qui a tenté de rester à flots. Sandrine Gruda (15 points, 5 rebonds) et Alexia Chery (12 points, 8 rebonds) en cadres prendront les devants, suivies par Quevedo (14 points) et Allemand à la mène (9 passes) mais cela ne sera pas suffisant pour contenir des Tangos en confiance (50% au tir, 25 passes décisives, 11 balles perdues). Le pavillon lyonnais baissera en fin de partie laissant l’écart grossir et atteindre les trente unités (95-65).
La suite de l’histoire s’écrira donc sur la capitale en avril prochain pour les deux formations. Un choc qui s’annonce palpitant, vu le souvenir que leur dernière opposition à l’Accor Arena a laissé.
Double tenantes du titre les Landaises tenteront la passe de trois, perfomance qui n'a plus été réalisée depuis Bourges en 2019. Mais avant cela les filles de Julie Barennes devront se méfier des Tarbaises. En effet, dans le sillage de Malonga, Tarbes a fait forte impression au tour précédant en s'imposant à Montpellier (69-64), la jeune intérieure marche sur la compétition (20,7 points et 12,0 rebonds). Basket Landes est prévenu et devra trouver une parade à l'intérieur pour espérer retrouver l'Accor Arena de Paris le 17 avril prochain. Un match à suivre à partir de 19h00 sur Skweek.
Ensuite ça sera le choc entre Bourges et Lyon à 20h30, toujours sur la plateforme Skweek. Après une entrée de la compétition plutôt bien maitrisée avec respectivement une victoire face à Villeneuve d'Ascq (74-57) et Charleville-Mézières (73-54), Bourges et Lyon croiseront le fer ce week-end pour une place en finale. A domicile, les Berruyères sont actuellement irrésistibles et déjà vainqueures des Lyonnaises (79-77) en championnat. Mais depuis Gabby Williams a dû rejoindre les USA pour raisons personnelles et Marine Johannes est sortie sur blessure le week-end dernier face à Basket Landes, quel visage présentera donc samedi au Prado la formation de David Gautier ?
Programme des demi-finales de la Coupe de France féminine
Samedi 9 mars
19h00 - Basket Landes (LFB) - Tarbes (LFB)
20h30 - Bourges (LFB) - Lyon (LFB)
Les Bleues connaissent leur programme de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Qualifiées en tant que pays hôte de la compétition, les Tricolores se retrouveront dès le jeudi 6 juin à l’INSEP (Paris) avec les traditionnels bilans médicaux et le Media Day. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane prendront ensuite la direction d’Anglet (64) pour un premier stage de préparation du 9 au 19 juin.
Après quelques jours de repos, les joueuses se retrouveront à La Roche-sur-Yon (85) le 23 juin pour la deuxième partie de la préparation, qui les verra affronter à deux reprises la Finlande au Vendéspace (4 000 places), samedi 29 juin et lundi 1er juillet.
Les Tricolores se réuniront ensuite à Lyon (69) le 6 juillet pour un nouveau stage qui se terminera par un match de très haut niveau face à la Serbie le vendredi 12 juillet à la LDLC Arena (12 000 places), théâtre le même jour également d’un France-Serbie chez les masculins.
Enfin, les Bleues termineront leur préparation par un dernier stage à Reims (51) à partir du 16 juillet, où elles disputeront leurs derniers matches de préparation avant les J.O. à la Reims Arena (5 500 places) le vendredi 19 et le dimanche 21 juillet, à l’occasion d’un tournoi à 4 équipes réunissant la France, la Belgique (championne d’Europe en 2023), la Chine (vice-championne du Monde en 2022) et le Japon (vice-champion olympique en 2021). Les confrontations directes entre ces quatre équipes seront déterminées à l’issue du tirage au sort des Jeux Olympiques, qui se déroulera au siège de la FIBA à Genève (Suisse) le 19 mars prochain.
L’Équipe de France féminine rejoindra ensuite Lille le mardi 23 juillet pour prendre ses quartiers au village olympique lillois, quelques jours avant son entrée dans la compétition.
La billetterie pour les matches de préparation des Bleues ouvrira fin mars/début avril.
Afin d’être informé de la mise en vente des places, inscrivez-vous à l’alerting billetterie sur : https://billetterie.ffbb.com/
PROGRAMME DE PRÉPARATION – ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE | ||
Date | Match | Lieu |
Jeudi 6 au samedi 8 juin | Bilans médicaux et Media Day | INSEP (Paris) |
Dimanche 9 au mercredi 19 juin | Stage | Anglet (64) |
Dimanche 23 juin au lundi 1er juillet | Stage | La Roche-sur-Yon (85) |
Samedi 29 juin (horaire à définir) | France-Finlande | Vendéspace – Mouilleron-le-Captif (85) |
Lundi 1er juillet (horaire à définir) | France-Finlande | Vendéspace – Mouilleron-le-Captif (85) |
Samedi 6 au vendredi 12 juillet | Stage | Lyon (69) |
Vendredi 12 juillet (horaire à définir) | France-Serbie | LDLC Arena – Lyon-Décines (69) |
Mardi 16 au lundi 22 juillet | Stage | Reims (51) |
Vendredi 19 juillet (horaire à définir) | France – Belgique ou Chine ou Japon | Reims Arena (51) |
Dimanche 21 juillet (horaire à définir) | France – Belgique ou Chine ou Japon | Reims Arena (51) |
Mardi 23 juillet | Transfert village olympique | Lille (59) |
Vendredi 26 juillet au dimanche 11 août | Jeux Olympiques | Lille et Paris |
Quel bilan tirez-vous de ce Tournoi de Qualification Olympique en Chine ?
Ça fait plaisir de repartir avec un bilan de trois victoires en trois matches. On savait que ce tournoi allait être utile pour travailler, avec notamment ce match contre la Chine, pour pouvoir se comparer à elle et voir où nous en étions depuis la Coupe du Monde et notre dernière confrontation. On est contentes de ce qu’on a fait, ça montre qu’on est capable de maintenir un haut niveau de performance, il n’y a plus qu’à reproduire cela à chaque fois.
Le match contre la Chine était en effet le rendez-vous de ce tournoi. Comment analysez-vous ce succès contre cette équipe qui vous avait largement battue lors des deux derniers matches officiels (défaites 71-85 à la Coupe du Monde en septembre 2022, et 70-103 au TQM en février 2022) ?
On savait que ça allait être un match important dans ce tournoi. On est contentes, on savait qu’on allait pouvoir les avoir avec notre intensité physique. Si on les laissait jouer leur basket, chez elles, ça allait être dur. On a su leur rentrer dedans dès le début, pendant 40 minutes. On s’est rendu la tâche facile, on a mené jusqu’à 43 points contre cette équipe vice-championne du Monde il y a moins de deux ans. C’est positif pour la suite.
À cinq mois du rendez-vous planétaire des JO de Paris 2024, cela renforme votre confiance et vos ambitions ?
Forcément, c'est le timing parfait à quelques mois des Jeux de Paris 2024. Quand on voit tout le travail qu’on fait depuis toutes ces années, on sait que ça peut prendre un peu de temps pour porter ses fruits, mais là on a montré qu’on avait réussi à concrétiser cela. Voir ce qu’on est capable de faire avec une équipe presque au complet, à quelques mois des JO, ça nous donne de la confiance. Mais on sait aussi que dans le sport, rien n'est jamais acquis.
Une équipe automatiquement qualifiée face à une autre déjà éliminée, la dernière journée du Tournoi de Qualification Olympique avait tout du match d’entraînement. Et les Bleues ont de nouveau fait preuve d’un sérieux total en tuant la rencontre en cinq minutes chrono.
Elles auront donc transformé un interminable voyage chinois en délicieux détour. Trois matches. Trois victoires. 43,0 points encaissés, 88,0 points marqués et le plein de confiance.
Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que le face à face avec la Nouvelle-Zélande ne serait qu’une tranquille sortie dominicale. La Chine avait été étouffée par la pression défensive des Tricolores. Les Tall Ferns (les grandes fougères) ont rapidement explosé, parfois incapables de dépasser le milieu de terrain. Des balles perdues en pagaille qui offraient contre-attaque et paniers facile à la France, Gabby Williams en tête. Cette dernière marquait 13 des 17 premiers points à 6/6 aux tirs (!) et le tableau d’affichage s’affolait. +10, +20, +30, +40 avant même que la première mi-temps ne se termine.
La curiosité, dès lors, était de se plonger dans les archives pour trouver trace d’une telle orgie offensive. En 2002, lors du Championnat du Monde, en Chine déjà, l’Équipe de France avait signé un surréaliste 131-35 face à la Tunisie. Un massacre auquel avait participé Cathy Melain. L’actuelle assistante de Jean-Aimé Toupane a pu légitiment s’interroger si ce record allait tomber, ses contemporaines ayant atteint la barre des 61 points à la pause.
Un relâchement logique par la suite remisera la perspective d’un record au placard. Anecdotique tant les Bleues ont parfaitement exploité leur semaine ensemble, avant-première d’une préparation qui débutera en juin prochain pour les mener aux Jeux Olympiques de Paris.
Les mines néo-zélandaises ne sont pas au beau fixe ce dimanche matin au petit déjeuner en Chine. La veille, les Tall Ferns ont en effet vu s'envoler leur rêve olympique, la faute à une équipe de Porto Rico vainqueur dans les derniers instants (69-67). La Nouvelle-Zélande ne parvient plus à se qualifier pour la compétition olympique depuis Pékin 2008, et sa défaite de deux points hier contre des sud-américaines survoltées pourrait donc avoir laissé des traces, au moment d'affronter les Tricolores ce dimanche.
Qui plus est que les joueuses de Jean-Aimé Toupane sont dans une toute autre dynamique : séduisantes face à Porto Rico jeudi (victoire 88-40), les Bleues ont livré un récital hier contre les Chinoises. Une prestation au plus que parfait - une des plus belles de ces dernières années - en s'imposant sur le parquet de la Chine face aux vice-championnes du Monde en titre (82-50), pourtant si éclatantes lors de la dernière Coupe du Monde en Australie.
Défensivement éblouissantes, les Françaises voudront à tout prix terminer leur TQO en Chine par un nouveau succès probant, même face à une équipe sur le papier plus faible que les précédentes. Et faire un dernier plein de confiance avant de reprendre l'avion pour la France dans quelques heures.
France-Nouvelle Zélande à 9h30, en direct sur DAZN
À peine trois jours après avoir posé les pieds à Xi'An en Chine, les visages des Bleues sont encore marqués par un voyage éprouvant de près de 24 heures. Le décalage horaire entre Paris et Xi'An (7 heures) pas encore totalement digéré, les coéquipières de Sarah Michel devront pourtant faire abstraction de tout cela ce jeudi (9h30, heure française) face à Porto Rico, en ouverture d'un TQO à l'enjeu relatif. Déjà qualifiée pour Paris 2024, l'Equipe de France féminine se présente en Chine sans la moindre pression, et pourtant avec une équipe quasi complète qui devrait ressembler peu ou prou à celle de l'été prochain.
Les retours en bleu de Marine Johannes et Gabby Williams, ainsi que celui d'Alix Duchet pour la première fois depuis Tokyo 2021, vont permettre à Jean-Aimé Toupane et son staff d'en savoir un peu plus sur leur groupe en prévision des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui débuteront dans un peu moins de 200 jours. Les premières minutes avec le maillot de l'Equipe de France de Dominique Malonga (1,97m, 18 ans) sont également attendues, après une première sélection à Roanne en novembre 2022 (pas entrée en jeu).
Arrivées fin janvier en Chine pour absorber au mieux le décalage horaire, les Portoricaines joueront leur ticket olympique lors de ce tournoi. Les Bleues les avaient déjà affrontées au TQO de Bourges en 2020 (victoire 95-48), un tournoi pendant lequel les sud-américaines étaient allées chercher leur billet pour Tokyo 2020 en éliminant le Brésil. En 2024, les coéquipières d'Arella Guirantes (2ème marqueuse de l'Americup l'été dernier avec 20,4 points) voudront rééditer cet exploit. Et un succès de prestige contre les Bleues leur faciliterait bien la tâche.
France - Porto-Rico, jeudi à 9h30 (heure française, en direct sur DAZN
Après avoir manqué la Coupe du Monde 2022 (blessure) et l’Euro 2023 (WNBA), dans quel état d’esprit abordez-vous ce Tournoi de Qualification Olympique ?
Je suis très contente de retrouver le groupe, les filles et le staff. Je suis passé à autre chose, on a beaucoup parlé depuis l’été dernier avec Jean-Pierre Siutat (Président FFBB), Jean-Aimé et Céline. On a tous ensemble tourné la page. Il y a l’objectif des Jeux Olympiques dont on parle depuis de nombreux mois, et on est complètement tourné vers cela. Jean-Aimé est venu à Lyon il y a quelques temps, on a passé pas mal de temps ensemble à discuter, ça a aidé à avancer dans le bon sens, rapidement, et définitivement de passer à autre chose. Paris 2024 s’annonce tellement exceptionnel, les objectifs sont tellement grands, qu’on doit absolument se tourner vers l’avenir. Je suis très heureuse de faire partie de ce groupe qui travaille dans cette direction, car c’est vrai qu’il y a à peine un an, avec toutes les polémiques de l’été 2023, faire ce TQO et se projeter sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, ce n’était pas évident.
Comment appréhendez-vous ces trois matches en Chine, alors que vous êtes déjà qualifié en tant que pays hôte pour les JO 2024 ?
On sait que ces rencontres sont importantes. Même si on ne joue pas notre qualification en Chine, elles vont nous servir à préparer cet été de manière sereine, sans la pression de l’enjeu. C’est un peu le début de notre préparation estivale, mais au mois de février : on se retrouve pour travailler, créer des connexions. Pour ma part, je ne veux pas me mettre une énorme pression par rapport à mon retour avec les Bleues. Je veux juste me faire plaisir avec les filles, je suis tellement contente d’être là avec le groupe que je veux en profiter.
À quel point votre absence et les polémiques autour de celle-ci vous ont-elles affecté ?
Au moment de la situation, j’étais tellement déçue de ne pas être avec les joueuses et de ne pas participer à l’Euro 2023. Tout cela m’a bien sûr impacté, ça m’a rendu triste. Ce n’était pas une situation facile. Je ne pouvais pas regarder tous les matches de l’Euro 2023 en direct, entre le décalage horaire et les obligations avec New York, mais je suivais de près ce qu’il se passait tout de même, en échangeant des messages avec les filles. Je sais que cette situation n’a pas non plus été évidente pour elles, ça a pesé dans le groupe.
Malgré tout, arrivez-vous à tirer du positif de cette situation rencontrée l’été dernier ?
On apprend vraiment de chaque situation. Celle-ci n’était pas évidente, mais je pense avoir été bien entourée par ma famille, mes amis. Je ne pensais pas me retrouver dans cette situation là un jour. Je sens que ça m’a fait grandir, c’est sûr. Le décalage horaire m’a presque aidé à gérer tout ça finalement : j’ai moins fait attention, j’ai moins regardé ce qu’il se passait sur les réseaux sociaux. Je ne pensais pas que j’étais autant suivie, et que les gens regardaient autant le basket féminin, on a pu constaté que c'était le cas. J’ai trouvé ça positif dans le malheur de cette situation. Des fois on ne se rend pas assez compte que le basket féminin possède un vrai public, et là ça l’a démontré.
À deux jours du début de Tournoi de Qualification Olympique, bien que déjà qualifié, comment abordez-vous cette compétition avec les Bleues ?
On sait qu’on est qualifié, quoiqu’il se passe. Mais comme on en a parlé hier entre nous, c’est un TQO qui reste important en vue de l’été qui approche. D’un point de vue comptable car chaque match international a un impact sur le ranking mondial et donc le tirage au sort (ndlr, la France est actuellement 7ème au classement FIBA). Mais aussi dans le but de se préparer collectivement aux Jeux de Paris 2024. Il ne faut pas prendre ce tournoi à la légère, prendre les matches les uns après les autres, et se concentrer déjà sur le premier match contre Porto Rico.
À titre personnel, vous faites votre retour pour la première fois en bleu depuis le 7 août 2021, et la médaille de bronze olympique remportée à Tokyo, après avoir connu plusieurs forfaits et blessures. Quel a été votre sentiment au moment d’être appelée pour ce TQO ?
J’étais contente d’être dans la liste, d’avoir la chance de participer à ce Tournoi de Qualification Olympique. Après, je ne prends pas la tête. Je suis là pour apporter le meilleur de moi-même à l’Equipe de France. Je suis très heureuse de pouvoir être enfin là avec les Bleues, pourvu que cela continue. Je suis là pour prendre du plaisir, et kiffer avec le maillot bleu, car ça fait en effet longtemps que je ne l’ai pas porté.
Comment avez-vous vécu ces deux années et demie d’absence avec les Bleues ?
C’était dur. Les événements ont fait que je n’ai jamais pu revenir depuis : je me suis blessé aux ligaments croisés du genou pour la troisième fois, le ménisque… Et puis derrière, il y a le mental. Après tout ça, il n’y a pas que le physique, il y a aussi la tête qui fait qu’on ne peut plus. Qu’on n’y arrive plus. On ne peut plus voir la salle, le ballon. Il a fallu savoir accepter, pour revenir de la meilleure des façons et en bonne santé. C’est aussi important, c’est encore un peu tabou. Même si physiquement ça va, il reste que psychologiquement c’était compliqué pendant un moment.
Avez-vous malgré tout cela suivi les Bleues pendant votre absence ? Comment avez-vous vécu cette distance ?
J’ai connu une période où le basket, ce n’était plus possible pour moi. J’ai pris du recul et de la distance avec tout cela, je ne regardais pas trop les matches. C’était compliqué. Au fur et à mesure, j’ai repris à regarder les matches. Tu vois les filles jouer à la télévision, tu as forcément envie de jouer et d’en faire partie, et de pouvoir apporter mes qualités à l’Equipe de France. Avoir connu tout cela ces dernières années, me fait encore plus savourer le plaisir d’être présente aujourd’hui avec les Bleues. Je me dis que j’ai de la chance d’avoir été rappelée par le staff, d’être là aujourd’hui. Je ne veux rien regretter, profiter au maximum pour la première fois depuis près de trois ans, et pouvoir remettre le maillot tricolore.
Vous découvrez aussi pour la première fois ce nouveau staff, ayant pris la relève de celui dirigé à l’époque par Valérie Garnier.
Oui en effet c’est nouveau pour moi. On a participé à un seul entraînement pour le moment, donc c’est encore tout frais. Je suis encore dans un mode d’adaptation et de découverte, quand bien même j’avais déjà participé à des compétitions par le passé. C’est un nouveau staff mais aussi un nouveau groupe avec de nouvelles joueuses et des jeunes qui sont arrivées, un nouveau fonctionnement, que je n’ai pas connu depuis les Jeux de Tokyo en 2021.
La perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024 doit aussi vous réjouir pour votre retour en bleu.
Forcément, les Jeux de Paris 2024, ça galvanise. Tout athlète rêve d’y participer. Après je ne me projette pas trop, je prends étape par étape, et la première c’est ce TQO en Chine et le plaisir de porter à nouveau les couleurs de la France. Pour la suite, on verra plus tard.
On avait promis aux Françaises, une année 2024 festive, avec des Jeux Olympiques à domicile. Les Bleues avaient sans doute omis de noter sur leur calendrier, qu'elles devraient d'aborder passer par les festivités du Nouvel An chinois, qui ont lieu en cette fin de semaine dans tout l'Empire du Milieu, et y compris à Xi'An où elles sont arrivées lundi en fin de journée.
Après un long périple depuis Paris et une escale à Pékin, les coéquipières de Sarah Michel Boury (capitaine et joueuse la plus capée avec ses 132 sélections) ont posé leurs valises dans leur gigantesque hôtel qui accueille les quatre nations de ce TQO. Elles ont ainsi croisé dans les couloirs leurs trois adversaires de cette fin de semaine (Porto Rico, Chine, Nouvelle-Zélande), qui à l'inverse des Bleues déjà qualifiées pour Paris 2024 en tant que pays hôte, doivent aller chercher l'un des deux sésames olympiques mis en jeu.
Ce mardi, les joueuses de Jean-Aimé Toupane vont prendre part à leur première séance d'entraînement, et découvrir le Shaanxi Provincial Gymnasium (8000 places). L'occasion de prendre ses marques pour être prêt pour le premier match dans deux jours contre Porto Rico (jeudi à 9h30, heure française).
Tournoi de Qualification Olympique
Jeudi 8 février à 9h30 : France – Porto Rico
Samedi 10 février à 9h30 : France – Chine
Dimanche 11 février à 9h30 : France – Nouvelle-Zélande
Les 12 joueuses retenues :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél. | Pts | Club 2023/2024 |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1,84 | 3-4 | 137 | 857 | USK Prague (Rép. Tchèque) |
Marième | BADIANE | 24/11/1994 | 1,90 | 4-5 | 58 | 257 | BLMA |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1,70 | 1 | 41 | 119 | BLMA |
Alexia | CHERY | 05/09/1998 | 1,90 | 4 | 101 | 776 | LDLC ASVEL Féminin |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,66 | 1 | 35 | 142 | Bourges Basket |
Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,74 | 1 | 60 | 322 | LDLC ASVEL Féminin |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,78 | 2 | 108 | 1047 | LDLC ASVEL Féminin |
Dominique | MALONGA | 16/11/2005 | 1,97 | 4-5 | 1 | 0 | Tarbes GB |
Sarah | MICHEL BOURY | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 132 | 591 | Bourges Basket |
Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 4 | 61 | 278 | Virtus Bologne (Italie) |
Janelle | SALAUN | 05/09/2001 | 1,88 | 3-4 | 17 | 133 | Villeneuve d’Ascq |
Gabby | WILLIAMS | 09/09/1996 | 1,80 | 3 | 35 | 376 | LDLC ASVEL Féminin |
Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gautier, Grégory Halin
C’est à 8200km de Paris que les Bleues vont lancer leur année 2024. En plus de devoir participer à un Tournoi de Qualification Olympique, bien qu’elles soient déjà qualifiées pour les J.O. de Paris 2024 en tant que pays hôte, les Tricolores ont en plus hérité du gros lot lors du tirage au sort réalisé en octobre dernier : un TQO à l’autre bout du monde en plein milieu de la saison. « On connaissait ce schéma de compétition particulier. La seule chose qui est gênante, c’est en effet la distance, d’aller aussi loin » confirme Jean-Aimé Toupane, l’entraîneur des Bleues, tout en relativisant. « Il ne faut pas se focaliser uniquement là-dessus. On a l’opportunité de travailler, progresser, de faire une revue d’effectif, de voir où on en est. Ce contexte ne doit pas être un frein, mais une opportunité pour nous de faire face à une difficulté, peu importe laquelle ».
Travailler, progresser. Des mots répétés sans relâche par le nouveau staff des Bleues depuis son arrivée en novembre 2021. La perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024 était encore lointaine à l’époque. Et si la ville de Xi’An (10ème plus grande ville de Chine avec plus de 13 millions d’habitants) est bien éloignée géographiquement de Paris, elle est en revanche une occasion unique pour rassembler des Bleues éparpillées dans les clubs de LFB et en Europe, à moins de 4 mois du début de la préparation estivale. « C’est une bonne répétition générale » confirme le sélectionneur, qui disputera sa première olympiade cet été. « C’est un peu comme si c’était le début de la préparation estivale, qu’on allait ensuite faire une pause, pour se retrouver ensuite dans quelques mois. On a la chance de n’avoir aucune pression sur ce tournoi, avec l’unique enjeu de se préparer, autant en profiter ». Les Bleues auront en tout cas la chance de pouvoir s’étalonner face à trois nations de trois continents différents, à la lutte pour composter leur ticket pour Paris 2024 : Porto Rico, la Chine et la Nouvelle-Zélande.
Si huit joueuses médaillées de bronze à l’Euro 2023 l’été dernier seront présentes, Marine Johannes (WNBA) et Gabby Williams (blessure) marqueront leur retour en bleu à l’occasion de ce TQO en Chine. La créativité et le talent offensif de la première, ainsi que la polyvalence et la puissance de la deuxième, apporteront des armes supplémentaires aux Bleues. Alix Duchet, qui n’a plus porté la tunique tricolore depuis le bronze olympique à Tokyo en août 2021, sera également de retour. « La volonté, c’était de faire la meilleure équipe du moment, en tenant compte des blessures et des états de forme de la saison en cours. On voulait constituer une équipe pour travailler, qui ressemblerait évidemment au groupe qui sera appelé en début de préparation cet été. Gagner chaque match, c’est le meilleur moyen de se préparer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ». Si l’enjeu du TQO est relatif, l’objectif des Bleues est pourtant clair. Gagner.
Tournoi de Qualification Olympique
Jeudi 8 février à 9h30 : France – Porto Rico
Samedi 10 février à 9h30 : France – Chine
Dimanche 11 février à 9h30 : France – Nouvelle-Zélande
Les 12 joueuses retenues :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél. | Pts | Club 2023/2024 |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1,84 | 3-4 | 137 | 857 | USK Prague (Rép. Tchèque) |
Marième | BADIANE | 24/11/1994 | 1,90 | 4-5 | 58 | 257 | BLMA |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1,70 | 1 | 41 | 119 | BLMA |
Alexia | CHERY | 05/09/1998 | 1,90 | 4 | 101 | 776 | LDLC ASVEL Féminin |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,66 | 1 | 35 | 142 | Bourges Basket |
Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,74 | 1 | 60 | 322 | LDLC ASVEL Féminin |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,78 | 2 | 108 | 1047 | LDLC ASVEL Féminin |
Dominique | MALONGA | 16/11/2005 | 1,97 | 4-5 | 1 | 0 | Tarbes GB |
Sarah | MICHEL BOURY | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 132 | 591 | Bourges Basket |
Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 4 | 61 | 278 | Virtus Bologne (Italie) |
Janelle | SALAUN | 05/09/2001 | 1,88 | 3-4 | 17 | 133 | Villeneuve d’Ascq |
Gabby | WILLIAMS | 09/09/1996 | 1,80 | 3 | 35 | 376 | LDLC ASVEL Féminin |
Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gautier, Grégory Halin