Leite, l'avenir au présent
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Description equipe de france feminine
Dans ce deuxième épisode, les quatre équipes rentrent encore un peu plus dans le concret de leur préparation. Après le Content Day qui s’est déroulé à l’INSEP, les Bleues du 5X5 ont pris la direction d’Anglet pour un premier stage de préparation intense, basé sur la préparation physique. Dans le même temps, les Équipes de France 3X3 étaient sur le pont à Marseille, avec le Women’s Series et le Master FIBA 3X3 pour les masculins, qui servent de répétition générale avant les Jeux avec les meilleures équipes du Monde réunies sur ces tournois. Enfin, l’Équipe de France masculine s’est retrouvée il y a quelques jours à l’INSEP pour elle aussi débuter sa préparation par des entraînements individuels, à l’image d’Ousmane Dieng, qui souhaite gagner sa place dans le groupe cet été.
Après un stage d'Anglet intense, rythmé entre la préparation physique et la mise en place des principes collectifs, et quelques jours de repos bien mérités, les Bleues se sont retrouvées ce dimanche à La Roche sur Yon. En Vendée, les Tricolores vont entrer un peu plus encore dans le concret de leur préparation olympique. Le groupe de 18 joueuses, qui sera réduit à l'issue du stage vendéen, a participé ce dimanche à sa première séance d'entraînement au Vendéspace. Un lieu qui avait déjà accueilli les Bleues il y a plus de 10 ans, lors du premier tour de l'Euro 2013. Et qui se prépare à les recevoir à nouveau pour deux matches de préparation face à la Finlande (samedi 29 juin et lundi 1er juillet à 21h00).
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Le temps file. Et l'échéance olympique se rapproche. Dans 45 jours, les Bleues défileront sur la Seine pour lancer leurs Jeux Olympiques de Paris 2024. Avant cela, après les tests médicaux et le Media Day organisés en fin de semaine dernière à l'INSEP, les Tricolores ont rejoint Anglet pour pleinement débuter leur travail. Un premier stage axé sur la préparation physique et sur la mise en place du collectif sur le terrain, et qui va durer une dizaine de jours dans les Landes.
Après quelques jours de repos, les joueuses de Jean-Aimé Toupane prendront la direction de La Roche sur Yon pour un nouveau stage, et leurs deux premières rencontres de préparation face à la Finlande au Vendéspace les 29 juin et 1er juillet prochain.
Le programme de préparation des Bleues
La liste des joueuses retenues
Le travail a débuté à Anglet pour les Bleues #PassionnémentBleu pic.twitter.com/tufAOlZNd6
— Équipes de France de Basket (@FRABasketball) June 10, 2024
Dans ce premier épisode, vivez les joies de la qualification de l’Équipe de France 3X3 masculine, qui a réussi à se sortir de son TQO à Debrecen (Hongrie) après avoir vécu des matchs à couper le souffle. Dans le même temps, l’Équipe de France 3X3 féminine, qui se consacre pleinement à la discipline depuis le début de la saison, poursuit sa préparation. Enfin, l’été des Équipes de France 5X5 a aussi été lancé il y a quelques jours par Vincent Collet (entraîneur Équipe de France masculine) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur Équipe de France féminine) lors d’une conférence de presse à Paris, pendant laquelle ils ont annoncé leurs présélections pour le début de la préparation.
Équipe de France féminine
Les 18 joueuses retenues
Prénom |
Nom |
Naissance |
Taille |
Poste |
Sél. |
Pts |
Club 2023/2024 |
Pauline |
ASTIER |
15/02/2002 |
1,79 |
2 |
10 |
35 |
Bourges Basket |
Valériane |
AYAYI |
29/04/1994 |
1,84 |
3-4 |
140 |
877 |
USK Prague (Rép. Tchèque) |
Marième |
BADIANE |
24/11/1994 |
1,90 |
4-5 |
61 |
276 |
Fenerbahçe (Turquie) |
Romane |
BERNIES |
27/06/1993 |
1,70 |
1 |
44 |
134 |
BLMA |
Alexia |
CHERY |
05/09/1998 |
1,90 |
4 |
104 |
793 |
LDLC ASVEL Féminin |
Marine |
FAUTHOUX |
23/01/2001 |
1,74 |
1 |
62 |
333 |
LDLC ASVEL Féminin |
Marie-Paule |
FOPPOSSI |
28/01/1998 |
1,84 |
3 |
12 |
31 |
Tarbes GB |
Marine |
JOHANNÈS |
21/01/1995 |
1,78 |
2 |
111 |
1089 |
LDLC ASVEL Féminin |
Leïla |
LACAN |
02/06/2004 |
1,80 |
1-2 |
13 |
69 |
Angers UFAB 49 |
Carla |
LEITE |
16/04/2004 |
1,75 |
1 |
- |
- |
Tarbes GB |
Dominique |
MALONGA |
16/11/2005 |
1,97 |
4-5 |
4 |
27 |
Tarbes GB |
Sarah |
MICHEL BOURY |
10/01/1989 |
1,80 |
2 |
135 |
602 |
Bourges Basket |
Marie |
PARDON |
05/01/2001 |
1,78 |
1 |
4 |
10 |
Basket Landes |
Iliana |
RUPERT |
12/07/2001 |
1,94 |
4 |
64 |
300 |
Virtus Bologne (Italie) |
Janelle |
SALAÜN |
05/09/2001 |
1,88 |
3-4 |
20 |
148 |
Villeneuve d’Ascq |
Ana |
TADIC |
21/09/1998 |
1,95 |
5 |
13 |
40 |
Miskolc (Hongrie) |
Mamignan |
TOURE |
19/12/1994 |
1,83 |
2-3 |
32 |
263 |
BLMA |
Gabby |
WILLIAMS |
09/09/1996 |
1,80 |
3 |
38 |
425 |
LDLC ASVEL Féminin |
Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gautier, Grégory Halin
Plus d'infos sur le programme des Bleues
Rendez-vous sur le site de la billetterie FFBB pour acheter vos places pour les matches de préparation des Bleues :
https://billetterie.ffbb.com/
Avez-vous eu un sentiment particulier au moment d’annoncer votre liste aujourd’hui ?
C’est différent parce que ce sont les Jeux Olympiques, une compétition que tout athlète a envie de vivre. On ressent l’importance de l’évènement au fil des jours qui défilent. La liste a été mûrement réfléchie avec de nombreux échanges avec mon staff. Cela n’a pas été facile de prendre des décisions mais elles l’ont été dans l’intérêt de l’Équipe de France pour avoir la meilleure équipe possible. Même si un coach travaille avec un staff, au final il doit prendre la décision. Et j’assume les choix qui ont été pris. Cela ne s’est pas fait du jour au lendemain. Depuis des mois on observe, on évalue et beaucoup de facteurs m’ont permis de prendre les décisions.
Pourquoi avoir opté pour un début de préparation à 18 joueuses ?
Nous sommes sur une préparation longue et nous ne sommes jamais à l’abri des blessures. On veut également des données objectives sur les joueuses et voir comment elles vont vivre ensemble. On réduira au fil des blocs mais dans ma tête, l’équipe finale, à deux joueuses près, est dans ma tête.
Les performances de l’équipe lors du dernier TQO ont-elles été déterminantes dans vos choix ?
Forcément même si on ne s’arrête pas là. Ce qui est important dans ce métier c’est de comprendre pourquoi on perd quand ça arrive et pourquoi on gagne. Cela offre un éclairage différent pour aboutir à certaines décisions. Le groupe se construit en fonction du profil des joueuses, leur complémentarité. Ce qui m’a guidé c’est la dynamique, l’état de forme, les performances. Et bien sûr le TQO a pesé car on a vu que l’équipe avait une bonne alchimie, sur le terrain comme en dehors.
Sandrine Gruda, la meilleure marqueuse de l’histoire des Bleues, ne figure pas dans cette liste. Était-une décision particulièrement difficile ?
Ce qui est important c’est le moment présent et ce qui va se passer demain. Pour autant je n’oublie pas tout ce qui a été fait. Ce choix a été motivé par un contexte d’équipe, comment on la structure par rapport au projet. Cela n’a rien à voir avec la personne et une joueuse exceptionnelle qui a beaucoup apporté au basket français. C’est un choix de coach sur une stratégie spécifique.
Alors que la préparation estivale approche, pourquoi avez-vous pris contact avec le staff des Bleues ?
La saison de club s'est terminée il y a quelques semaines avec Bourges. Depuis j’ai beaucoup réfléchi, et j’ai dû me résoudre à prendre la décision de ne pas pouvoir participer à la campagne de préparation de l’Equipe de France pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
Comment avez-vous pris votre décision ?
Comme je l’ai dit, c’est une décision mûrement réfléchie et difficile que je prends pour des raisons personnelles. J’ai averti le staff des Bleues il y a quelques semaines, et échangé avec Céline Dumerc (General Manager) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur). Je les ai informés que je ne serai pas disponible pour cet été. Ils ont été compréhensifs et bienveillants à mon égard, je les en remercie.
À quel point renoncer à être appelée dans le groupe qui va préparer les JO de Paris 2024 est compliqué pour vous ?
Ce n’est pas un choix facile, c’est évident, mais je sais que c’est le meilleur pour moi. Je souhaite le meilleur aux Bleues pour cette campagne estivale, je serai leur première supportrice et j’espère que le résultat sera à la hauteur du talent de cette belle équipe.
Après le trio drafté en 2023 (Lopez-Sénéchal, Hirsch, Sissoko), deux autres tricolores ont été draftées la nuit dernière en WNBA. Elue dans le meilleur cinq LFB en 2024, la meneuse de Tarbes (appelée en novembre dernier chez les Bleues) a été appelée par Dallas en 9ème position. De son côté, la meneuse d'Angers, Leila Lacan, médaillée de bronze l'été dernier avec l'Equipe de France féminine à l'Euro 2023, a été draftée en 10ème position par Connecticut Sun.
Les Françaises draftées en WNBA
Année | Joueuse | Tour | Position | Equipe |
1997 | Isabelle Fijalkowski | 1er | 2ème | Cleveland Rockers |
2002 | Lucienne Berthieu | 2ème | 19ème | Seattle Storm |
2007 | Sandrine Gruda | 1er | 13ème | Connecticut Sun |
2012 (choix invalidé) | Isabelle Yacoubou | 3ème | 32ème | Atlanta Dream |
2013 | Diandra Tchatchouang | 2ème | 20ème | San Antonio Silver Stars |
2014 | Bria Hartley | 1er | 7ème | Seattle Storm |
2017 | Lisa Berkani | 2ème | 24ème | Minnesota Lynx |
2018 | Gabby Williams | 1er | 4ème | Chicago Sky |
2021 | Iliana Rupert | 1er | 12ème | Las Vegas Aces |
2021 | Marine Fauthoux | 3ème | 29ème | New York Liberty |
2023 | Lou Lopez Sénéchal | 1er | 5ème | Dallas Wings |
2023 | Maia Hirsch | 1er | 12ème | Minnesota Lynx |
2023 | Kadiatou Sissoko | 3ème | 29ème | Phoenix Mercury |
2024 | Carla Leite | 1er | 9ème | Dallas Wings |
2024 | Leila Lacan | 1er | 10ème | Connecticut Sun |
En guise d’ultime répétition générale, les Bleues affronteront d’abord le Japon (vendredi 19 juillet), vice-champion olympique en titre, puis termineront leur préparation par un match de prestige contre la Chine (dimanche 21 juillet), vice-championne du Monde 2022. Deux rencontres face à des équipes du top niveau mondial, pendant lesquelles les Tricolores auront besoin du soutien de leurs supporters dans les tribunes de la Reims Arena.
Places à partir de 25 euros
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Grand public | Clubs | |
Prestige | 135 € | |
Or | 110 € | |
Catégorie 1 | 89 € | |
Catégorie 2 | 73 € | 60 € |
Catégorie 3 | 57 € | 48 € |
Catégorie 4 | 41 € | 35 € |
Catégorie 5 | 25 € |
Tous les matches de préparation des Equipes de France sont sur billetterie.ffbb.com
Les Tricolores avaient pu compter sur un public nombreux il y a 11 ans à l’occasion du second tour de l’Euro 2013 organisé au Vendéspace, elles auront à nouveau besoin des supporters vendéens pour les pousser vers deux premiers succès dans cette préparation aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Places à partir de 20 euros
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Grand public | Clubs | |
Prestige | 120 € | |
Or | 100 € | |
Catégorie 1 | 80 € | |
Catégorie 2 | 65 € | 55 € |
Catégorie 3 | 50 € | 42 € |
Catégorie 4 | 35 € | 30 € |
Catégorie 5 | 20 € |
Tous les matches de préparation des Equipes de France sont sur billetterie.ffbb.com
Avant de se plonger dans les JO, les fans de basket pourront se mettre dans l’ambiance et profiter des onze matches de préparation des Bleus et des Bleues en direct sur La Chaîne L’Équipe (canal n°21 de la TNT / https://www.lequipe.fr/tv).
PROGRAMME DE PRÉPARATION – ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE | ||
Date | Match | Lieu |
Samedi 29 juin à 21h00 | France – Finlande | Vendéspace – Mouilleron-le-Captif (85) |
Lundi 1er juillet à 21h00 | France – Finlande | Vendéspace – Mouilleron-le-Captif (85) |
Vendredi 12 juillet à 18h15 | France – Serbie | LDLC Arena – Lyon-Décines (69) |
Vendredi 19 juillet à 19h00 | France – Japon | Reims Arena (51) |
Dimanche 21 juillet à 19h00 | France – Chine | Reims Arena (51) |
PROGRAMME DE PRÉPARATION – ÉQUIPE DE FRANCE MASCULINE | ||
Date | Match | Lieu |
Mercredi 3 juillet à 21h00 | France – Turquie | Kindarena – Rouen (76) |
Samedi 6 juillet à 16h00 | Allemagne – France | Lanxess Arena – Cologne (Allemagne) |
Lundi 8 juillet à 21h00 | France – Allemagne | Sud de France Arena – Montpellier (34) |
Vendredi 12 juillet à 21h00 | France – Serbie | LDLC Arena – Lyon-Décines (69) |
Vendredi 19 juillet à 21h00 | France – Canada | Co’Met Arena – Orléans (45) |
Dimanche 21 juillet à 21h00 | France – Australie | Co’Met Arena – Orléans (45) |
Plus d’infos sur la billetterie des matches de préparation : https://billetterie.ffbb.com/
L’Équipe de France débutera sa campagne olympique face au Canada. Elle reste sur trois défaites consécutives contre les Canadiennes, la dernière, assez large (45-59) lors de la Coupe du Monde disputée à Sydney. Les Bleues avaient livré alors une performance offensive largement insuffisante. Elles gardent également un mauvais souvenir de leur dernière rencontre avec le Nigeria. C’était à Belgrade, en 2022, lors des qualifications à la Coupe du Monde avec une défaite surprise, 65-67. Enfin l’Australie est un adversaire bien connu, régulièrement présent sur les podiums internationaux et qui avait remporté une médaille de bronze à la Coupe du Monde, malgré un revers initial contre… la France.
"Nous sommes heureux d’avoir une idée beaucoup plus claire de nos adversaires. Nous avons l’ambition d’aller le plus haut possible", a commenté Jean-Aimé Toupane. "Nous sommes sur un tournoi olympique avec forcément 12 équipes très fortes. Dans notre poule ce sont trois équipes très athlétiques. La dimension physique va donc être primordiale dans cette poule très homogène."
Après un TQO particulièrement réussie, la France abordera la préparation olympique avec le plein de confiance. "Dans ce groupe il y a des équipes qui nous ont battues par le passé donc il ne faudrait pas penser que c’est un groupe facile", a mis en garde Jean-Aimé Toupane.
Au siège de la FIBA, à Mies (Suisse), Paris 2024 est devenu un peu plus concret. Le programme de la compétition (26 juillet au 11 août prochain) est désormais connu.
Pour voir les quarts de finale, il faudra terminer premier ou deuxième de sa poule. Les deux meilleurs troisièmes intègreront également le top 8.
Un tirage au sort déterminera ensuite les oppositions avec un net avantage pour les deux meilleurs premiers qui ne pourront croiser que des troisièmes de poule et seront placés dans les parties opposées du bracket.
Les Bleues viseront le meilleur classement possible et peuvent se féliciter d’avoir éviter un groupe C effrayant et n'affronteront aucune équipe européenne lors de la première phase mais défieront l'Australie, le Canada et le Nigeria.
Tableau féminin
Groupe A : Serbie, Espagne, Chine, Porto-Rico
Groupe B : Canada, Nigeria, Australie, France
Groupe C : Allemagne, Etats-Unis, Japon, Belgique
Plus que quelques jours à attendre avant de découvrir le programme des Bleues pour le grand rendez-vous olympique (26 juillet - 11 août).
La France figure dans le troisième chapeau sur les quatre qui permettront de réaliser le tirage au sort mardi soir, en Suisse.
Trois poules de quatre équipes seront formées. Les deux premiers de chaque groupe et les deux meilleurs deuxièmes se qualifieront ensuite pour les quarts de finale. Un tirage au sort déterminera les face-à-face.
Les règles spécifiques du tirage sont à découvrir ici :
Les Bleues connaissent leur programme de préparation pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Qualifiées en tant que pays hôte de la compétition, les Tricolores se retrouveront dès le jeudi 6 juin à l’INSEP (Paris) avec les traditionnels bilans médicaux et le Media Day. Les joueuses de Jean-Aimé Toupane prendront ensuite la direction d’Anglet (64) pour un premier stage de préparation du 9 au 19 juin.
Après quelques jours de repos, les joueuses se retrouveront à La Roche-sur-Yon (85) le 23 juin pour la deuxième partie de la préparation, qui les verra affronter à deux reprises la Finlande au Vendéspace (4 000 places), samedi 29 juin et lundi 1er juillet.
Les Tricolores se réuniront ensuite à Lyon (69) le 6 juillet pour un nouveau stage qui se terminera par un match de très haut niveau face à la Serbie le vendredi 12 juillet à la LDLC Arena (12 000 places), théâtre le même jour également d’un France-Serbie chez les masculins.
Enfin, les Bleues termineront leur préparation par un dernier stage à Reims (51) à partir du 16 juillet, où elles disputeront leurs derniers matches de préparation avant les J.O. à la Reims Arena (5 500 places) le vendredi 19 et le dimanche 21 juillet, à l’occasion d’un tournoi à 4 équipes réunissant la France, la Belgique (championne d’Europe en 2023), la Chine (vice-championne du Monde en 2022) et le Japon (vice-champion olympique en 2021). Les confrontations directes entre ces quatre équipes seront déterminées à l’issue du tirage au sort des Jeux Olympiques, qui se déroulera au siège de la FIBA à Genève (Suisse) le 19 mars prochain.
L’Équipe de France féminine rejoindra ensuite Lille le mardi 23 juillet pour prendre ses quartiers au village olympique lillois, quelques jours avant son entrée dans la compétition.
La billetterie pour les matches de préparation des Bleues ouvrira fin mars/début avril.
Afin d’être informé de la mise en vente des places, inscrivez-vous à l’alerting billetterie sur : https://billetterie.ffbb.com/
PROGRAMME DE PRÉPARATION – ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE | ||
Date | Match | Lieu |
Jeudi 6 au samedi 8 juin | Bilans médicaux et Media Day | INSEP (Paris) |
Dimanche 9 au mercredi 19 juin | Stage | Anglet (64) |
Dimanche 23 juin au lundi 1er juillet | Stage | La Roche-sur-Yon (85) |
Samedi 29 juin (horaire à définir) | France-Finlande | Vendéspace – Mouilleron-le-Captif (85) |
Lundi 1er juillet (horaire à définir) | France-Finlande | Vendéspace – Mouilleron-le-Captif (85) |
Samedi 6 au vendredi 12 juillet | Stage | Lyon (69) |
Vendredi 12 juillet (horaire à définir) | France-Serbie | LDLC Arena – Lyon-Décines (69) |
Mardi 16 au lundi 22 juillet | Stage | Reims (51) |
Vendredi 19 juillet (horaire à définir) | France – Belgique ou Chine ou Japon | Reims Arena (51) |
Dimanche 21 juillet (horaire à définir) | France – Belgique ou Chine ou Japon | Reims Arena (51) |
Mardi 23 juillet | Transfert village olympique | Lille (59) |
Vendredi 26 juillet au dimanche 11 août | Jeux Olympiques | Lille et Paris |
Quel bilan tirez-vous de ce Tournoi de Qualification Olympique en Chine ?
Ça fait plaisir de repartir avec un bilan de trois victoires en trois matches. On savait que ce tournoi allait être utile pour travailler, avec notamment ce match contre la Chine, pour pouvoir se comparer à elle et voir où nous en étions depuis la Coupe du Monde et notre dernière confrontation. On est contentes de ce qu’on a fait, ça montre qu’on est capable de maintenir un haut niveau de performance, il n’y a plus qu’à reproduire cela à chaque fois.
Le match contre la Chine était en effet le rendez-vous de ce tournoi. Comment analysez-vous ce succès contre cette équipe qui vous avait largement battue lors des deux derniers matches officiels (défaites 71-85 à la Coupe du Monde en septembre 2022, et 70-103 au TQM en février 2022) ?
On savait que ça allait être un match important dans ce tournoi. On est contentes, on savait qu’on allait pouvoir les avoir avec notre intensité physique. Si on les laissait jouer leur basket, chez elles, ça allait être dur. On a su leur rentrer dedans dès le début, pendant 40 minutes. On s’est rendu la tâche facile, on a mené jusqu’à 43 points contre cette équipe vice-championne du Monde il y a moins de deux ans. C’est positif pour la suite.
À cinq mois du rendez-vous planétaire des JO de Paris 2024, cela renforme votre confiance et vos ambitions ?
Forcément, c'est le timing parfait à quelques mois des Jeux de Paris 2024. Quand on voit tout le travail qu’on fait depuis toutes ces années, on sait que ça peut prendre un peu de temps pour porter ses fruits, mais là on a montré qu’on avait réussi à concrétiser cela. Voir ce qu’on est capable de faire avec une équipe presque au complet, à quelques mois des JO, ça nous donne de la confiance. Mais on sait aussi que dans le sport, rien n'est jamais acquis.
Une équipe automatiquement qualifiée face à une autre déjà éliminée, la dernière journée du Tournoi de Qualification Olympique avait tout du match d’entraînement. Et les Bleues ont de nouveau fait preuve d’un sérieux total en tuant la rencontre en cinq minutes chrono.
Elles auront donc transformé un interminable voyage chinois en délicieux détour. Trois matches. Trois victoires. 43,0 points encaissés, 88,0 points marqués et le plein de confiance.
Il n’a pas fallu longtemps pour comprendre que le face à face avec la Nouvelle-Zélande ne serait qu’une tranquille sortie dominicale. La Chine avait été étouffée par la pression défensive des Tricolores. Les Tall Ferns (les grandes fougères) ont rapidement explosé, parfois incapables de dépasser le milieu de terrain. Des balles perdues en pagaille qui offraient contre-attaque et paniers facile à la France, Gabby Williams en tête. Cette dernière marquait 13 des 17 premiers points à 6/6 aux tirs (!) et le tableau d’affichage s’affolait. +10, +20, +30, +40 avant même que la première mi-temps ne se termine.
La curiosité, dès lors, était de se plonger dans les archives pour trouver trace d’une telle orgie offensive. En 2002, lors du Championnat du Monde, en Chine déjà, l’Équipe de France avait signé un surréaliste 131-35 face à la Tunisie. Un massacre auquel avait participé Cathy Melain. L’actuelle assistante de Jean-Aimé Toupane a pu légitiment s’interroger si ce record allait tomber, ses contemporaines ayant atteint la barre des 61 points à la pause.
Un relâchement logique par la suite remisera la perspective d’un record au placard. Anecdotique tant les Bleues ont parfaitement exploité leur semaine ensemble, avant-première d’une préparation qui débutera en juin prochain pour les mener aux Jeux Olympiques de Paris.
Les mines néo-zélandaises ne sont pas au beau fixe ce dimanche matin au petit déjeuner en Chine. La veille, les Tall Ferns ont en effet vu s'envoler leur rêve olympique, la faute à une équipe de Porto Rico vainqueur dans les derniers instants (69-67). La Nouvelle-Zélande ne parvient plus à se qualifier pour la compétition olympique depuis Pékin 2008, et sa défaite de deux points hier contre des sud-américaines survoltées pourrait donc avoir laissé des traces, au moment d'affronter les Tricolores ce dimanche.
Qui plus est que les joueuses de Jean-Aimé Toupane sont dans une toute autre dynamique : séduisantes face à Porto Rico jeudi (victoire 88-40), les Bleues ont livré un récital hier contre les Chinoises. Une prestation au plus que parfait - une des plus belles de ces dernières années - en s'imposant sur le parquet de la Chine face aux vice-championnes du Monde en titre (82-50), pourtant si éclatantes lors de la dernière Coupe du Monde en Australie.
Défensivement éblouissantes, les Françaises voudront à tout prix terminer leur TQO en Chine par un nouveau succès probant, même face à une équipe sur le papier plus faible que les précédentes. Et faire un dernier plein de confiance avant de reprendre l'avion pour la France dans quelques heures.
France-Nouvelle Zélande à 9h30, en direct sur DAZN
Jean-Aimé Toupane avait choisi de modifier son cinq de départ pour la deuxième journée du TQO de Xi’An avec Valériane Ayayi et Alix Duchet alignées d’entrée. Deux joueuses qui ont donné le ton défensivement, affichant une intensité et une agressivité qui mettaient aux supplices des attaquantes chinoises gênées pour mettre en place leurs systèmes et incapables dès lors d’exploiter leur avantage de taille. Tout terrain, en contestation, dans les appuis, les Tricolores imposaient une dureté de tous les instants tandis que Jean-Aimé Toupane pianotait très vite sur son banc pour maintenir un niveau d’engagement constant. Onze joueuses foulaient le parquet lors du premier quart-temps, véritable masterclass défensive. Et lorsque Marine Johannès se fendait de trois inspirations géniales de l’autre côté du terrain avec deux tirs primés et une passe dans le dos pour Romane Bernies, les Bleues faisaient un premier break (17-10).
Contre la deuxième équipe mondiale, candidate déclarée à une médaille à Paris, la France envoyait un message et poursuivait son entreprise dès le début du deuxième quart-temps. Inutile de bouder son plaisir, le retour de Johannès en sélection apporte un danger extérieur de premier ordre et le staff technique ne s’en prive pas pour dessiner des formes de jeu destinées à libérer une joueuse qui n’a besoin que de quelques centimètres pour dégainer. Son 4/6 à longue distance lors du premier acte, le rythme donné par Bernies et les excellentes entrées de Dominique Malonga et de Sarah Michel Boury permettaient de creuser irrémédiablement l’écart. Gabby Williams enchaînait de son côté les slaloms face à une équipe débordée par l’intensité d’un adversaire qui rejoignait les vestiaires avec 20 longueurs d’avance (44-24).
Punies lors des qualifications à la Coupe du Monde en février 2022 (-33) et dominées lors de la compétition planétaire sept mois plus tard (-14) par les Chinoises, les Françaises avaient visiblement quelques comptes à régler et la démonstration de force se poursuivaient avec la même recette : une défense étouffante qui provoquait balle perdue sur balle perdue et alimentait un jeu rapide mortel. Sur une séquence surréaliste Johannès profitait à nouveau d’un système sur touche pour faire mouche puis volait un ballon dans les mains avant d’enchaîner sur un tir trois-points sur une jambe : 64-29 au tableau de marque !
Le sort du match clairement décidé, l’Équipe de France ne relâchait pourtant à aucun moment ses efforts. Les 12 joueuses inscrivaient au moins un panier et défensivement elle signait une performance exceptionnelle. Il reste désormais à finir ce superbe séjour asiatique face à la Nouvelle-Zélande dimanche matin.
France bat Chine : 82-50
À peine trois jours après avoir posé les pieds à Xi'An en Chine, les visages des Bleues sont encore marqués par un voyage éprouvant de près de 24 heures. Le décalage horaire entre Paris et Xi'An (7 heures) pas encore totalement digéré, les coéquipières de Sarah Michel devront pourtant faire abstraction de tout cela ce jeudi (9h30, heure française) face à Porto Rico, en ouverture d'un TQO à l'enjeu relatif. Déjà qualifiée pour Paris 2024, l'Equipe de France féminine se présente en Chine sans la moindre pression, et pourtant avec une équipe quasi complète qui devrait ressembler peu ou prou à celle de l'été prochain.
Les retours en bleu de Marine Johannes et Gabby Williams, ainsi que celui d'Alix Duchet pour la première fois depuis Tokyo 2021, vont permettre à Jean-Aimé Toupane et son staff d'en savoir un peu plus sur leur groupe en prévision des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui débuteront dans un peu moins de 200 jours. Les premières minutes avec le maillot de l'Equipe de France de Dominique Malonga (1,97m, 18 ans) sont également attendues, après une première sélection à Roanne en novembre 2022 (pas entrée en jeu).
Arrivées fin janvier en Chine pour absorber au mieux le décalage horaire, les Portoricaines joueront leur ticket olympique lors de ce tournoi. Les Bleues les avaient déjà affrontées au TQO de Bourges en 2020 (victoire 95-48), un tournoi pendant lequel les sud-américaines étaient allées chercher leur billet pour Tokyo 2020 en éliminant le Brésil. En 2024, les coéquipières d'Arella Guirantes (2ème marqueuse de l'Americup l'été dernier avec 20,4 points) voudront rééditer cet exploit. Et un succès de prestige contre les Bleues leur faciliterait bien la tâche.
France - Porto-Rico, jeudi à 9h30 (heure française, en direct sur DAZN
France-Porto Rico (jeudi 8 février, 9h30), Chine-France (samedi 10 février, 9h30), France-Nouvelle Zélande (dimanche 11 février, 9h30) chez les féminines, France-Croatie (vendredi 23 février, 20h30) et Bosnie-Herzégovine-France (lundi 26 février, 19h00) seront donc diffusés exclusivement sur DAZN.
Tous les matchs du mois de février seront disponibles gratuitement pour les pour les utilisateurs enregistrés sur DAZN et les chaînes partenaires, sans abonnement.
Après avoir manqué la Coupe du Monde 2022 (blessure) et l’Euro 2023 (WNBA), dans quel état d’esprit abordez-vous ce Tournoi de Qualification Olympique ?
Je suis très contente de retrouver le groupe, les filles et le staff. Je suis passé à autre chose, on a beaucoup parlé depuis l’été dernier avec Jean-Pierre Siutat (Président FFBB), Jean-Aimé et Céline. On a tous ensemble tourné la page. Il y a l’objectif des Jeux Olympiques dont on parle depuis de nombreux mois, et on est complètement tourné vers cela. Jean-Aimé est venu à Lyon il y a quelques temps, on a passé pas mal de temps ensemble à discuter, ça a aidé à avancer dans le bon sens, rapidement, et définitivement de passer à autre chose. Paris 2024 s’annonce tellement exceptionnel, les objectifs sont tellement grands, qu’on doit absolument se tourner vers l’avenir. Je suis très heureuse de faire partie de ce groupe qui travaille dans cette direction, car c’est vrai qu’il y a à peine un an, avec toutes les polémiques de l’été 2023, faire ce TQO et se projeter sur les Jeux Olympiques de Paris 2024, ce n’était pas évident.
Comment appréhendez-vous ces trois matches en Chine, alors que vous êtes déjà qualifié en tant que pays hôte pour les JO 2024 ?
On sait que ces rencontres sont importantes. Même si on ne joue pas notre qualification en Chine, elles vont nous servir à préparer cet été de manière sereine, sans la pression de l’enjeu. C’est un peu le début de notre préparation estivale, mais au mois de février : on se retrouve pour travailler, créer des connexions. Pour ma part, je ne veux pas me mettre une énorme pression par rapport à mon retour avec les Bleues. Je veux juste me faire plaisir avec les filles, je suis tellement contente d’être là avec le groupe que je veux en profiter.
À quel point votre absence et les polémiques autour de celle-ci vous ont-elles affecté ?
Au moment de la situation, j’étais tellement déçue de ne pas être avec les joueuses et de ne pas participer à l’Euro 2023. Tout cela m’a bien sûr impacté, ça m’a rendu triste. Ce n’était pas une situation facile. Je ne pouvais pas regarder tous les matches de l’Euro 2023 en direct, entre le décalage horaire et les obligations avec New York, mais je suivais de près ce qu’il se passait tout de même, en échangeant des messages avec les filles. Je sais que cette situation n’a pas non plus été évidente pour elles, ça a pesé dans le groupe.
Malgré tout, arrivez-vous à tirer du positif de cette situation rencontrée l’été dernier ?
On apprend vraiment de chaque situation. Celle-ci n’était pas évidente, mais je pense avoir été bien entourée par ma famille, mes amis. Je ne pensais pas me retrouver dans cette situation là un jour. Je sens que ça m’a fait grandir, c’est sûr. Le décalage horaire m’a presque aidé à gérer tout ça finalement : j’ai moins fait attention, j’ai moins regardé ce qu’il se passait sur les réseaux sociaux. Je ne pensais pas que j’étais autant suivie, et que les gens regardaient autant le basket féminin, on a pu constaté que c'était le cas. J’ai trouvé ça positif dans le malheur de cette situation. Des fois on ne se rend pas assez compte que le basket féminin possède un vrai public, et là ça l’a démontré.
À deux jours du début de Tournoi de Qualification Olympique, bien que déjà qualifié, comment abordez-vous cette compétition avec les Bleues ?
On sait qu’on est qualifié, quoiqu’il se passe. Mais comme on en a parlé hier entre nous, c’est un TQO qui reste important en vue de l’été qui approche. D’un point de vue comptable car chaque match international a un impact sur le ranking mondial et donc le tirage au sort (ndlr, la France est actuellement 7ème au classement FIBA). Mais aussi dans le but de se préparer collectivement aux Jeux de Paris 2024. Il ne faut pas prendre ce tournoi à la légère, prendre les matches les uns après les autres, et se concentrer déjà sur le premier match contre Porto Rico.
À titre personnel, vous faites votre retour pour la première fois en bleu depuis le 7 août 2021, et la médaille de bronze olympique remportée à Tokyo, après avoir connu plusieurs forfaits et blessures. Quel a été votre sentiment au moment d’être appelée pour ce TQO ?
J’étais contente d’être dans la liste, d’avoir la chance de participer à ce Tournoi de Qualification Olympique. Après, je ne prends pas la tête. Je suis là pour apporter le meilleur de moi-même à l’Equipe de France. Je suis très heureuse de pouvoir être enfin là avec les Bleues, pourvu que cela continue. Je suis là pour prendre du plaisir, et kiffer avec le maillot bleu, car ça fait en effet longtemps que je ne l’ai pas porté.
Comment avez-vous vécu ces deux années et demie d’absence avec les Bleues ?
C’était dur. Les événements ont fait que je n’ai jamais pu revenir depuis : je me suis blessé aux ligaments croisés du genou pour la troisième fois, le ménisque… Et puis derrière, il y a le mental. Après tout ça, il n’y a pas que le physique, il y a aussi la tête qui fait qu’on ne peut plus. Qu’on n’y arrive plus. On ne peut plus voir la salle, le ballon. Il a fallu savoir accepter, pour revenir de la meilleure des façons et en bonne santé. C’est aussi important, c’est encore un peu tabou. Même si physiquement ça va, il reste que psychologiquement c’était compliqué pendant un moment.
Avez-vous malgré tout cela suivi les Bleues pendant votre absence ? Comment avez-vous vécu cette distance ?
J’ai connu une période où le basket, ce n’était plus possible pour moi. J’ai pris du recul et de la distance avec tout cela, je ne regardais pas trop les matches. C’était compliqué. Au fur et à mesure, j’ai repris à regarder les matches. Tu vois les filles jouer à la télévision, tu as forcément envie de jouer et d’en faire partie, et de pouvoir apporter mes qualités à l’Equipe de France. Avoir connu tout cela ces dernières années, me fait encore plus savourer le plaisir d’être présente aujourd’hui avec les Bleues. Je me dis que j’ai de la chance d’avoir été rappelée par le staff, d’être là aujourd’hui. Je ne veux rien regretter, profiter au maximum pour la première fois depuis près de trois ans, et pouvoir remettre le maillot tricolore.
Vous découvrez aussi pour la première fois ce nouveau staff, ayant pris la relève de celui dirigé à l’époque par Valérie Garnier.
Oui en effet c’est nouveau pour moi. On a participé à un seul entraînement pour le moment, donc c’est encore tout frais. Je suis encore dans un mode d’adaptation et de découverte, quand bien même j’avais déjà participé à des compétitions par le passé. C’est un nouveau staff mais aussi un nouveau groupe avec de nouvelles joueuses et des jeunes qui sont arrivées, un nouveau fonctionnement, que je n’ai pas connu depuis les Jeux de Tokyo en 2021.
La perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024 doit aussi vous réjouir pour votre retour en bleu.
Forcément, les Jeux de Paris 2024, ça galvanise. Tout athlète rêve d’y participer. Après je ne me projette pas trop, je prends étape par étape, et la première c’est ce TQO en Chine et le plaisir de porter à nouveau les couleurs de la France. Pour la suite, on verra plus tard.
On avait promis aux Françaises, une année 2024 festive, avec des Jeux Olympiques à domicile. Les Bleues avaient sans doute omis de noter sur leur calendrier, qu'elles devraient d'aborder passer par les festivités du Nouvel An chinois, qui ont lieu en cette fin de semaine dans tout l'Empire du Milieu, et y compris à Xi'An où elles sont arrivées lundi en fin de journée.
Après un long périple depuis Paris et une escale à Pékin, les coéquipières de Sarah Michel Boury (capitaine et joueuse la plus capée avec ses 132 sélections) ont posé leurs valises dans leur gigantesque hôtel qui accueille les quatre nations de ce TQO. Elles ont ainsi croisé dans les couloirs leurs trois adversaires de cette fin de semaine (Porto Rico, Chine, Nouvelle-Zélande), qui à l'inverse des Bleues déjà qualifiées pour Paris 2024 en tant que pays hôte, doivent aller chercher l'un des deux sésames olympiques mis en jeu.
Ce mardi, les joueuses de Jean-Aimé Toupane vont prendre part à leur première séance d'entraînement, et découvrir le Shaanxi Provincial Gymnasium (8000 places). L'occasion de prendre ses marques pour être prêt pour le premier match dans deux jours contre Porto Rico (jeudi à 9h30, heure française).
Tournoi de Qualification Olympique
Jeudi 8 février à 9h30 : France – Porto Rico
Samedi 10 février à 9h30 : France – Chine
Dimanche 11 février à 9h30 : France – Nouvelle-Zélande
Les 12 joueuses retenues :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél. | Pts | Club 2023/2024 |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1,84 | 3-4 | 137 | 857 | USK Prague (Rép. Tchèque) |
Marième | BADIANE | 24/11/1994 | 1,90 | 4-5 | 58 | 257 | BLMA |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1,70 | 1 | 41 | 119 | BLMA |
Alexia | CHERY | 05/09/1998 | 1,90 | 4 | 101 | 776 | LDLC ASVEL Féminin |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,66 | 1 | 35 | 142 | Bourges Basket |
Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,74 | 1 | 60 | 322 | LDLC ASVEL Féminin |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,78 | 2 | 108 | 1047 | LDLC ASVEL Féminin |
Dominique | MALONGA | 16/11/2005 | 1,97 | 4-5 | 1 | 0 | Tarbes GB |
Sarah | MICHEL BOURY | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 132 | 591 | Bourges Basket |
Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 4 | 61 | 278 | Virtus Bologne (Italie) |
Janelle | SALAUN | 05/09/2001 | 1,88 | 3-4 | 17 | 133 | Villeneuve d’Ascq |
Gabby | WILLIAMS | 09/09/1996 | 1,80 | 3 | 35 | 376 | LDLC ASVEL Féminin |
Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gautier, Grégory Halin
C’est à 8200km de Paris que les Bleues vont lancer leur année 2024. En plus de devoir participer à un Tournoi de Qualification Olympique, bien qu’elles soient déjà qualifiées pour les J.O. de Paris 2024 en tant que pays hôte, les Tricolores ont en plus hérité du gros lot lors du tirage au sort réalisé en octobre dernier : un TQO à l’autre bout du monde en plein milieu de la saison. « On connaissait ce schéma de compétition particulier. La seule chose qui est gênante, c’est en effet la distance, d’aller aussi loin » confirme Jean-Aimé Toupane, l’entraîneur des Bleues, tout en relativisant. « Il ne faut pas se focaliser uniquement là-dessus. On a l’opportunité de travailler, progresser, de faire une revue d’effectif, de voir où on en est. Ce contexte ne doit pas être un frein, mais une opportunité pour nous de faire face à une difficulté, peu importe laquelle ».
Travailler, progresser. Des mots répétés sans relâche par le nouveau staff des Bleues depuis son arrivée en novembre 2021. La perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024 était encore lointaine à l’époque. Et si la ville de Xi’An (10ème plus grande ville de Chine avec plus de 13 millions d’habitants) est bien éloignée géographiquement de Paris, elle est en revanche une occasion unique pour rassembler des Bleues éparpillées dans les clubs de LFB et en Europe, à moins de 4 mois du début de la préparation estivale. « C’est une bonne répétition générale » confirme le sélectionneur, qui disputera sa première olympiade cet été. « C’est un peu comme si c’était le début de la préparation estivale, qu’on allait ensuite faire une pause, pour se retrouver ensuite dans quelques mois. On a la chance de n’avoir aucune pression sur ce tournoi, avec l’unique enjeu de se préparer, autant en profiter ». Les Bleues auront en tout cas la chance de pouvoir s’étalonner face à trois nations de trois continents différents, à la lutte pour composter leur ticket pour Paris 2024 : Porto Rico, la Chine et la Nouvelle-Zélande.
Si huit joueuses médaillées de bronze à l’Euro 2023 l’été dernier seront présentes, Marine Johannes (WNBA) et Gabby Williams (blessure) marqueront leur retour en bleu à l’occasion de ce TQO en Chine. La créativité et le talent offensif de la première, ainsi que la polyvalence et la puissance de la deuxième, apporteront des armes supplémentaires aux Bleues. Alix Duchet, qui n’a plus porté la tunique tricolore depuis le bronze olympique à Tokyo en août 2021, sera également de retour. « La volonté, c’était de faire la meilleure équipe du moment, en tenant compte des blessures et des états de forme de la saison en cours. On voulait constituer une équipe pour travailler, qui ressemblerait évidemment au groupe qui sera appelé en début de préparation cet été. Gagner chaque match, c’est le meilleur moyen de se préparer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ». Si l’enjeu du TQO est relatif, l’objectif des Bleues est pourtant clair. Gagner.
Tournoi de Qualification Olympique
Jeudi 8 février à 9h30 : France – Porto Rico
Samedi 10 février à 9h30 : France – Chine
Dimanche 11 février à 9h30 : France – Nouvelle-Zélande
Les 12 joueuses retenues :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél. | Pts | Club 2023/2024 |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1,84 | 3-4 | 137 | 857 | USK Prague (Rép. Tchèque) |
Marième | BADIANE | 24/11/1994 | 1,90 | 4-5 | 58 | 257 | BLMA |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1,70 | 1 | 41 | 119 | BLMA |
Alexia | CHERY | 05/09/1998 | 1,90 | 4 | 101 | 776 | LDLC ASVEL Féminin |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,66 | 1 | 35 | 142 | Bourges Basket |
Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,74 | 1 | 60 | 322 | LDLC ASVEL Féminin |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,78 | 2 | 108 | 1047 | LDLC ASVEL Féminin |
Dominique | MALONGA | 16/11/2005 | 1,97 | 4-5 | 1 | 0 | Tarbes GB |
Sarah | MICHEL BOURY | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 132 | 591 | Bourges Basket |
Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 4 | 61 | 278 | Virtus Bologne (Italie) |
Janelle | SALAUN | 05/09/2001 | 1,88 | 3-4 | 17 | 133 | Villeneuve d’Ascq |
Gabby | WILLIAMS | 09/09/1996 | 1,80 | 3 | 35 | 376 | LDLC ASVEL Féminin |
Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gautier, Grégory Halin
Jacques Commères (Directeur des Équipes de France et de la Performance), Céline Dumerc (General Manager), et Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) ont annoncé ce vendredi la liste des 12 joueuses retenues pour participer au Tournoi de Qualification Olympique à Xi’An (Chine), du 8 au 11 février prochain. Les Tricolores se retrouveront à Paris le dimanche 4 février et décolleront dans la foulée pour la Chine.
Les 12 joueuses retenues :
Prénom | Nom | Naissance | Taille | Poste | Sél. | Pts | Club 2023/2024 |
Valériane | AYAYI | 29/04/1994 | 1,84 | 3-4 | 137 | 857 | USK Prague (Rép. Tchèque) |
Marième | BADIANE | 24/11/1994 | 1,90 | 4-5 | 58 | 257 | BLMA |
Romane | BERNIES | 27/06/1993 | 1,70 | 1 | 41 | 119 | BLMA |
Alexia | CHERY | 05/09/1998 | 1,90 | 4 | 101 | 776 | LDLC ASVEL Féminin |
Alix | DUCHET | 30/12/1997 | 1,66 | 1 | 35 | 142 | Bourges Basket |
Marine | FAUTHOUX | 23/01/2001 | 1,74 | 1 | 60 | 322 | LDLC ASVEL Féminin |
Marine | JOHANNES | 21/01/1995 | 1,78 | 2 | 108 | 1047 | LDLC ASVEL Féminin |
Dominique | MALONGA | 16/11/2005 | 1,97 | 4-5 | 1 | 0 | Tarbes GB |
Sarah | MICHEL BOURY | 10/01/1989 | 1,80 | 2 | 132 | 591 | Bourges Basket |
Iliana | RUPERT | 12/07/2001 | 1,94 | 4 | 61 | 278 | Virtus Bologne (Italie) |
Janelle | SALAUN | 05/09/2001 | 1,88 | 3-4 | 17 | 133 | Villeneuve d’Ascq |
Gabby | WILLIAMS | 09/09/1996 | 1,80 | 3 | 35 | 376 | LDLC ASVEL Féminin |
Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gautier, Grégory Halin
Jacques Commères (Directeur des Équipes de France et de la Performance) : « Bien que nous soyons déjà qualifiés pour les JO de Paris 2024, ce TQO est une excellente occasion pour l’Équipe de France féminine de se réunir, de travailler et de progresser. À un peu plus de cinq mois des Jeux, et même si nous devons voyager à l’autre bout du Monde en plein milieu de la saison, ces trois rencontres doivent permettre aux Bleues de poursuivre leur travail et de monter en puissance en vue de l’été olympique qui les attend ».
Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Nous avons constitué la meilleure équipe possible pour ce TQO, en tenant compte des états de forme physiques des joueuses qui sont en pleine saison avec leurs clubs. Même si l’enjeu sportif est relatif dans la mesure où nous ne jouons pas notre qualification contrairement aux autres nations, nous voudrons remporter ces trois rencontres. Gagner chaque match, c’est le meilleur moyen de se préparer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 qui arrivent dans un peu plus de cinq mois désormais ».
TOURNOI DE QUALIFICATION OLYMPIQUE – XI’AN (CHINE) | ||
Date | Match | Lieu |
Jeudi 8 février à 9h30 (heure française) | Porto Rico – France | Xi’An (Chine) |
Samedi 10 février à 9h30 (heure française) | France – Chine | Xi’An (Chine) |
Dimanche 11 février à 9h30 (heure française) | Nouvelle-Zélande – France | Xi’An (Chine) |
Plus d’infos sur le TQO de Xi’An (Chine) : https://www.fiba.basketball/oqtwomen/china/2024
Qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024
Deux pays ont d’ores et déjà validé leurs tickets pour les JO de Paris 2024 : il s’agit de la France (pays hôte) et des États-Unis (champions du monde en titre). Ces deux nations participent tout de même aux TQO du 8 au 11 février 2024.
Quatre Tournois de Qualification Olympique auront lieu simultanément du 8 au 11 février prochain, pour délivrer les 10 autres places pour participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Ils auront lieu à Anvers (Belgique), Belem (Brésil), Sopron (Hongrie) et Xi’An (Chine). Pour se qualifier pour Paris, les nations devront terminer à l’une des trois premières places de leur TQO (excepté ceux d’Anvers et Xi’An, où seules les deux premières places seront qualificatives, en raison de la présence des États-Unis et de la France, déjà qualifiés).
TQO Anvers (Belgique) : Sénégal, États-Unis, Belgique, Nigeria
TQO Belem (Brésil) : Brésil, Allemagne, Serbie, Australie
TQO Sopron (Hongrie) : Espagne, Hongrie, Canada, Japon
TQO Xi’An (Chine) : Porto Rico, Chine, Nouvelle-Zélande, France
Il faut chercher loin, très loin, très très loin pour trouver trace de l’Irlande dans le ranking FIBA. Après avoir longuement creusé, dépassé le Rwanda, survolé Chypre ou les Bahamas, les adversaires des Bleues apparaissent à la 80e place. Un monde d’écart avec une équipe systématiquement candidate aux podiums mondiaux et européens.
Malgré les précautions d’usage, il paraissait donc peu probable que les locales soient en mesure d’offrir une grande résistance à l’Équipe de France. Sur le papier… Sur le terrain en revanche, les Irlandaises ont largement tenu tête à leur prestigieux adversaire pendant dix minutes. En fermant la raquette, elles obligeaient les troupes de Jean-Aimé Toupane à dégainer de loin. Un exercice dans lequel, après une réussite initiale de Marine Fauthoux, elles se révélaient totalement inefficaces (1/7). L’exact opposé de joueuses dont les qualités physiques ne leur permettaient pas de s’approcher du panier mais qui faisaient mouche à trois reprises de loin.
Jessica Scannell, passée il y a plus de 10 ans par la NCAA et joueuse semi-pro en Australie, poursuivait même le bombardement avant que les Françaises ne se décident à hausser le ton et à régler la mire pour s'éviter la moindre frayeur. La pression défensive de Migna Touré et l’activité de Maïa Hirsch donnaient le ton pour initier un violent 31-6. Cette fois, la différence de standing se ressentait fortement avec une équipe d’Irlande en grande difficulté pour franchir le milieu de terrain. En multipliant les balles perdues elle permettait aux Bleues de courir et de trouver du rythme pour faire un break déjà décisif.
Rassuré au moment de rentrer aux vestiaires, le staff technique pouvait se concentrer sur l’essentiel : faire tourner, maintenir un niveau d’intensité correct et éviter les blessures alors que le groupe a payé un lourd tribut à ces dernières. Opération réussie, alors que l’écart ne cessait de se creuser. Inutile cependant d’aller fouiller dans les livres d’histoire, la France ayant signé un +96 contre la Tunisie en 2002 ou encore un +86 face à l’Angleterre en 1970.
La France conclut son année 2023 sur une victoire. La 14e en 15 rencontres, son seul revers étant intervenu en demi-finale de l'EuroBasket contre la Belgique. Les qualifications pour l'EuroBasket 2025 ne reprendront que dans un an. En attendant, les Bleues peuvent se tourner vers le grand rendez-vous olympique.