Equipe de France féminine | Page 9 | FFBB

Equipe de France féminine

Description equipe de france feminine

Marie-Ève Paget remplace Alix Duchet

Corps: 

La meneuse de Basket Landes est appelée pour la première fois avec les Bleues, elle avait notamment participé aux Jeux Olympiques de Tokyo avec l’Équipe de France féminine 3X3 (4ème place).

Championne de France LFB avec les Landaises l’an dernier, elle a participé à plusieurs campagnes avec les Équipes de France jeunes et remporté plusieurs médailles (Or à l’Euro U20 2014, Argent à la Coupe du Monde U19 2013, Bronze à l’Euro U16 en 2010). Auxquelles on peut ajouter les nombreuses médailles remportées avec l’Équipe de France 3X3, dont notamment les deux titres de Champion d’Europe en 2018 et 2019.

Il y a quelques jours, Caroline Heriaud (1,65m, 24 ans, Villeneuve d’Ascq) avait remplacé Marine Fauthoux (1,76m, 20 ans, Basket Landes), dans la liste des 15 joueuses retenues pour ce rassemblement.

Le Groupe France :

Prénom Nom Naissance Taille Poste Sél Pts Club 2021 / 2022
Ornella BANKOLE 17/09/1997 1,81 3 10 10 La Roche Vendée
Alexia CHARTEREAU 05/09/1998 1,91 4 72 490 LDLC ASVEL Féminin
Helena CIAK 15/12/1989 1,97 5 115 646 LDLC ASVEL Féminin
Olivia EPOUPA 30/04/1994 1,65 1 97 488 BLMA
Aby GAYE 03/02/1995 1,95 5 16 66 Sopron (Hongrie)
Sandrine GRUDA 25/06/1987 1,97 4-5 213 2768 Schio (Italie)
Caroline HERIAUD 22/12/1996 1,65 1 - - Villeneuve d’Ascq
Marine JOHANNES 21/01/1995 1,77 2 97 883 LDLC ASVEL Féminin
Sarah MICHEL 10/01/1989 1,8 2-3 103 449 Bourges Basket
Endy MIYEM 15/05/1988 1,88 4 223 2138 Bourges Basket
Marie-Ève PAGET 22/12/1996 1,71 1 - - Basket Landes
Tima POUYE 07/04/1999 1,75 2-1 4 7 Flammes Carolo
Iliana RUPERT 12/07/2001 1,94 4-5 37 99 Bourges Basket
Mamignan TOURE 19/12/1994 1,83 2-3 - - BLMA
Gabby WILLIAMS 09/09/1996 1,8 3 21 195 Sopron (Hongrie)

Entraîneur : Jean-Aimé Toupane
Assistants : Cathy Melain, David Gautier, Grégory Halin

Quelques mois après leurs deux médailles à l’Euro 2021 (argent) et aux J.O. de Tokyo (bronze), les Bleues se lancent dans une nouvelle campagne : celle des qualifications à l’EuroBasket Women 2023. Pour ce premier rassemblement, les Bleues prendront d’abord la direction de l’Ukraine (jeudi 11 novembre, Kiev). De retour en France le vendredi 12 novembre, les Tricolores rejoindront Villeneuve d’Ascq pour y disputer leur deuxième match, face à la Lituanie (dimanche 14 novembre).

Comment se qualifier pour l’EuroBasket Women 2023 ?

Les 10 vainqueurs de chaque groupe et les quatre meilleures équipes classées deuxièmes se qualifieront pour l'EuroBasket Women 2023. Afin de déterminer les meilleures équipes classées deuxièmes, les résultats contre les équipes classées quatrièmes dans les groupes de quatre seront ignorés.
La Slovénie et Israël, hôtes de l’édition 2023, sont automatiquement qualifiés mais participeront tout de même à ces rencontres de qualification. Si l'un ou les deux hôtes de l’Euro 2023 terminent parmi les 14 places qualificatives, alors la ou les équipes suivantes, classées deuxièmes, seront également qualifiées.

 

Surtitre: 
Qualifs EuroBasket Women 2023
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 3. Novembre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Blessée la semaine dernière avec son club de Bourges face à Sassari (Italie) en Eurocoupe, Alix Duchet (1,63m, 23 ans, Bourges Basket) ne sera pas en mesure de participer au stage de l’Équipe de France féminine qui débute ce dimanche à Paris, dans le cadre des qualifications à l’Euro 2023. Pour pallier ce forfait, Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) ont décidé de convoquer Marie-Ève Paget (1,71m, 26 ans, Basket Landes).
crédit: 
(Crédit : Lecocq/FFBB)
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Les Bleues à guichets fermés à Villeneuve d'Ascq

Corps: 

Après un premier match en Ukraine le 11 novembre (à Kiev), les Bleues affronteront la Lituanie le dimanche 14 novembre (16h30). Les Tricolores évolueront au Palacium de Villeneuve d’Ascq, récemment rénové et dont les travaux pour porter la jauge de 1700 à 2116 places, se sont terminés en 2021. Une belle occasion pour les Bleues de l’inaugurer lors de ce match international, qui se déroulera à guichets fermés, toutes les places disponibles ayant déjà été vendues.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 2. Novembre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le Palacium sera plein à craquer ! Toutes les places ont trouvé preneur à Villeneuve d'Ascq pour le 1er match à domicile des Bleues dans ces qualifications à l'EuroBasket Women 2023 (dimanche 14 novembre à 16h30 contre la Lituanie), après leur médaille de bronze cet été aux Jeux Olympiques de Tokyo.
crédit: 
(Crédit : Lenoir/The Agency/FFBB)
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Le staff dévoilé

Corps: 

 

 

Manager Général :                   Céline DUMERC

Entraîneur :                              Jean-Aimé TOUPANE

1er assistant coach :                  Cathy MELAIN

2e assistant coach :                   David GAUTIER

3e assistant coach:                    Grégory HALIN

Assistant vidéo:                        Christophe LEONARD

Préparateur Physique :             Fabrice SERRANO (ne sera pas présent sur le rassemblement de novembre)

Médecin :                                 Serge PETUYA

Masseur - Kinésithérapeute :     Pascal GOHIER

Masseur - Kinésithérapeute :     Stéphane STANOJCIC

Masseur – Kinésithérapeute :    Clémence HALLARD

Intendant :                                Thomas GORSKY

Attaché de presse :                   Kevin BOSI
 

Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « Je suis très heureux d’avoir pu construire le staff que je souhaitais. Je voulais sincèrement remercier Alain Contensoux (DTN) et Jacky Commères (Directeur de la performance et des Équipes de France) pour leur soutien dans cette élaboration. Je tiens également à saluer la collaboration active des dirigeants de club dans cette nouvelle organisation. Nous avons reçu un accueil positif et enthousiaste de la part des nouveaux membres appelés et nous sommes désormais tous concentrés vers nos nouveaux objectifs. ».


Matches de qualification à l’EuroBasket féminin 2023 en novembre

Jeudi 11 novembre 2021 - 18h00 :        Ukraine-France (Palais des Sports de Kiev)
Dimanche 14 novembre 2021 - 16h30 : France-Lituanie (Palacium de Villeneuve d’Ascq) – complet


Comment se qualifier pour l’EuroBasket Women 2023 ?

Les 10 vainqueurs de chaque groupe et les quatre meilleures équipes classées deuxièmes se qualifieront pour l'EuroBasket Women 2023. Afin de déterminer les meilleures équipes classées deuxièmes, les résultats contre les équipes classées quatrièmes dans les groupes de quatre seront ignorés.

La Slovénie et Israël, hôtes de l’édition 2023, sont automatiquement qualifiés mais participeront tout de même à ces rencontres de qualification. Si l'un ou les deux hôtes de l’Euro 2023 terminent parmi les 14 places qualificatives, alors la ou les équipes suivantes, classées deuxièmes, seront également qualifiées.

 

Surtitre: 
Équipe de France féminine
Auteur: 
Service de presse FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 28. Octobre 2021
Vignette: 
Jean-Aimé Toupane a dévoilé son staff
Chapeau: 
Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France), Céline Dumerc (Général Manager) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) ont dévoilé ce jeudi la nouvelle composition du staff de l’Équipe de France féminine.
crédit: 
Fiba
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Caroline Heriaud avec les Bleues

Corps: 
Dans le cadre des qualifications pour l’EuroBasket 2023 qui verra l’Equipe de France féminine disputer deux rencontres en Ukraine (jeudi 11 novembre) et contre la Lituanie à Villeneuve d’Ascq (dimanche 14 novembre), Caroline Heriaud pourrait être amenée à étrenner ses premières sélections chez les A. 
 
Spécialiste du 3x3, ancienne numéro un mondiale, la meneuse de l’ESBVA a disputé un Euro et une Coupe du Monde dans la discipline en 2017, remportant également plusieurs médailles d’or, notamment aux Jeux Européens en 2019 et aux Jeux Méditerranéens en 2018. Elle était partenaire d’entraînement de l’Equipe de France durant la préparation des Jeux Olympiques de Tokyo.
 
Longtemps fidèle à la Roche Vendée qu’elle contribuera à faire monter de LF2 à la LFB, elle a rejoint le Nord cet été et réalise un excellent début de saison (9,3 pts, 8,0 pds). Elle était la meilleure passeuse et la troisième meilleure évaluation de la Ligue après trois journées.

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Date d’écriture: 
Jeudi, 21. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
La meneuse de Villeneuve d’Ascq Caroline Heriaud (1,65 m, 25 ans) a été appelée par Jean-Aimé Toupane afin de remplacer Marine Fauthoux dans la liste des 15 joueuses sélectionnées pour les qualifications à l’EuroBasket 2023.
crédit: 
Cédric Lecocq/FFBB
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Billetterie ouverte pour France-Lituanie

Corps: 

Après un premier match en Ukraine le 11 novembre (à Kiev), les Bleues affronteront la Lituanie le dimanche 14 novembre. Les Tricolores évolueront au Palacium de Villeneuve d’Ascq, récemment rénové et dont les travaux pour porter la jauge de 1700 à 2116 places, se sont terminés en 2021. Une belle occasion pour les Bleues de l’inaugurer lors de ce match international. Elles avaient déjà disputé un match de qualification à l’Euro 2019 dans cette même salle, face à la Roumanie le 15 novembre 2017.

Tarifs :

  • Cat 1 : 35€
  • Cat 2 : 25€
  • Cat 3 : 15€
     

Lien billetterie : cliquez ici 

 

Surtitre: 
ÉQUIPE DE FRANCE FÉMININE - QUALIFICATIONS EUROBASKET WOMEN 2023
Auteur: 
Service de Presse FFBB
Date d’écriture: 
Jeudi, 14. Octobre 2021
Vignette: 
Chapeau: 
Le 14 novembre prochain l'Équipe de France féminine, récemment médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo, retrouve la compétition face à la Lituanie à Villeneuve-d'Ascq. La billetterie pour le match est ouverte depuis ce jeudi matin.
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Toupane convoque 15 joueuses pour novembre

Corps: 

Le Groupe France :

Prénom

Nom

Naissance

Taille

Poste

Sél

Pts

Club 2021 / 2022

Ornella

BANKOLE

17/09/1997

1,81

3

10

10

La Roche Vendée

Alexia

CHARTEREAU

05/09/1998

1,91

4

72

490

LDLC ASVEL Féminin

Helena

CIAK

15/12/1989

1,97

5

115

646

LDLC ASVEL Féminin

Alix

DUCHET

30/12/1997

1,63

1

35

142

Bourges Basket

Olivia

EPOUPA

30/04/1994

1,65

1

97

488

BLMA

Marine

FAUTHOUX

23/01/2001

1,74

1

29

94

Basket Landes

Aby

GAYE

03/02/1995

1,95

5

16

66

Sopron (Hongrie)

Sandrine

GRUDA

25/06/1987

1,97

4-5

213

2768

Schio (Italie)

Marine

JOHANNES

21/01/1995

1,77

2

97

883

LDLC ASVEL Féminin

Sarah

MICHEL

10/01/1989

1,80

2-3

103

449

Bourges Basket

Endy

MIYEM

15/05/1988

1,88

4

223

2138

Bourges Basket

Tima

POUYE

07/04/1999

1,75

2-1

4

7

Flammes Carolo

Iliana

RUPERT

12/07/2001

1,94

4-5

37

99

Bourges Basket

Mamignan

TOURE

19/12/1994

1,83

2-3

-

-

BLMA

Gabby

WILLIAMS

09/09/1996

1,80

3

21

195

Sopron (Hongrie)

 

Entraîneur : Jean-Aimé Toupane

Assistants : Cathy Melain

Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) : « A quelques semaines du rassemblement de l’Équipe de France féminine (le dimanche 7 novembre prochain) j’ai souhaité m’appuyer sur une base de joueuses qui a déjà connu de grandes expériences en Bleu. Nous souhaitons dans le même temps mettre en place une forme d’émulation aux différents postes au sein du groupe France et ainsi permettre à chacune de mériter sa place. J’ai souhaité également convoquer Migna Touré, après en avoir discuté avec les entraîneurs de l’Équipe de France 3x3, car je pense qu’elle peut apporter au groupe France à son poste de jeu. »

Quelques mois après leurs deux médailles à l’Euro 2021 (argent) et aux J.O. de Tokyo (bronze), les Bleues se lancent dans une nouvelle campagne : celle des qualifications à l’EuroBasket Women 2023.

Pour ce premier rassemblement, les Bleues prendront d’abord la direction de l’Ukraine (jeudi 11 novembre, Kiev). De retour en France le vendredi 12 novembre, les Tricolores rejoindront Villeneuve d’Ascq pour y disputer leur deuxième match, face à la Lituanie (dimanche 14 novembre).

Les Tricolores évolueront au Palacium de Villeneuve d’Ascq, récemment rénové et dont les travaux pour porter la jauge de 1 700 à 2 116 places, se sont terminés en 2021. Une belle occasion pour les Bleues d’inaugurer ce nouveau Palacium avec ce match international, elles qui avaient déjà disputé un match de qualification à l’Euro 2019 dans cette même salle, face à la Roumanie le 15 novembre 2017.

La billetterie de cette rencontre ouvrira dans quelques jours.

Rendez-vous sur http://billetterie.ffbb.com pour s’inscrire à l’alerte billetterie.

QUALIFICATIONS EUROBASKET WOMEN 2023

Dates

Match

Lieu

 

Jeudi 11 novembre 2021 à 19h00

Ukraine-France

Kiev (Ukraine)

 

Dimanche 14 novembre 2021*

France-Lituanie

Villeneuve d’Ascq (France)

 

Jeudi 24 novembre 2022*

France-Finlande

À définir

 

Dimanche 27 novembre 2022*

France-Ukraine

À définir

 

Jeudi 9 février 2023*

Lituanie-France

À définir

 

Dimanche 12 février 2023*

Finlande-France

À définir

 

 

 

 

*horaire à déterminer

Comment se qualifier pour l’EuroBasket Women 2023 ?

Les 10 vainqueurs de chaque groupe et les quatre meilleures équipes classées deuxièmes se qualifieront pour l'EuroBasket Women 2023. Afin de déterminer les meilleures équipes classées deuxièmes, les résultats contre les équipes classées quatrièmes dans les groupes de quatre seront ignorés.

La Slovénie et Israël, hôtes de l’édition 2023, sont automatiquement qualifiés mais participeront tout de même à ces rencontres de qualification. Si l'un ou les deux hôtes de l’Euro 2023 terminent parmi les 14 places qualificatives, alors la ou les équipes suivantes, classées deuxièmes, seront également qualifiées.

 

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Service de presse FFBB
Date d’écriture: 
Lundi, 11. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France), Céline Dumerc (Général Manager) et Jean-Aimé Toupane (entraîneur de l’Équipe de France féminine) ont dévoilé ce lundi la liste des 15 joueuses retenues pour participer aux qualifications à l’EuroBasket Women 2023 le mois prochain, et préparer les deux rencontres en Ukraine (jeudi 11 novembre) et contre la Lituanie à Villeneuve d’Ascq (dimanche 14 novembre).
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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"J'aurai ma touche personnelle"

Corps: 

Nommé hier à la tête des Bleues pour prendre la succession de Valérie Garnier, Jean-Aimé Toupane s'est exprimé pour la première fois dans son nouveau costume, ce jeudi à l'occasion d'une conférence de presse organisée en visioconférence, depuis le siège de la FFBB à Paris. "Je suis très honoré. Dire oui a été une évidence. Je suis un entraîneur fédéral à qui on a souvent confié des missions. Il m’a semblé important de relever ce défi. Ce n’est pas un défi individuel mais un défi collectif autour d’un projet commun de très grande envergure" a confié le technicien, qui sera assisté de Cathy Melain.

 À la tête de l'Equipe de France U20 masculine depuis 2014 et de la NM1 du Pôle France Basketball à l'INSEP, il a aussi répondu aux étonnés de le voir prendre les rênes d'une équipe féminine. "J’ai toujours observé le basket féminin. Et en matière de haute performance je pense que les leviers sont les mêmes. Il faudra forcément une adaptation. Le basket féminin veut s’inspirer du basket masculin. Les Américaines qui sont la première nation au Monde ont cette tendance et ce sera notre volonté de se rapprocher de ce basket. Nous avons des joueuses avec un profil athlétique et physique et j’ai l’intention de m’appuyer sur ces points forts. Entraîneur on aspire à amener des groupes, garçons ou filles, au plus haut niveau" a analysé Toupane.

Dès novembre, les Tricolores entameront donc un nouveau cycle avec Jean-Aimé Toupane à leur tête, sans pour autant repartir de zéro après de nombreuses années passées dans le top niveau mondial. "Je ne pars pas d’une feuille blanche. Valérie Garnier a fait un excellent travail depuis huit ans. Elle a placé la barre très haut et je suis presque obligé de poursuivre sur cette route" a rendu hommage le nouvel homme fort des Bleues. "J’aurai ma touche personnelle. Les résultats ces dernières années ont montré que les filles avaient un certain niveau. Mais il faudra apporter quelque chose qui pourra nous amener sur la première marche du podium".

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Date d’écriture: 
Jeudi, 7. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
À l'occasion d'une conférence de presse ce jeudi, au lendemain de sa nomination à la tête des Bleues, Jean-Aimé Toupane a livré ses premières impressions en tant qu'entraîneur de l'Equipe de France féminine, à un mois du prochain rassemblement tricolore dans le cadre des qualifications à l'EuroBasket Women 2023.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
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Jean-Aimé Toupane à la tête des Bleues, assisté de Cathy Melain

Corps: 

Le technicien tricolore succède à Valérie Garnier et aura comme première assistante, Cathy Melain (47 ans). Le reste du staff sera annoncé ultérieurement.

Jean-Aimé Toupane entame un nouveau cycle pour l’Équipe de France féminine avec en ligne de mire les Jeux Olympiques de Paris 2024. Il prendra officiellement ses fonctions lors des prochains matches des Bleues en novembre 2021, dans le cadre des qualifications à l’EuroBasket Women 2023.

 

Jean-Pierre Siutat (Président de la Fédération Française de BasketBall) : « L’Équipe de France féminine prend une nouvelle direction avec la nomination de Jean-Aimé Toupane à sa tête. Nous sommes convaincus qu’il pourra conduire les Bleues au plus haut-niveau, à la hauteur des ambitions qui sont les nôtres, à trois ans des Jeux Olympiques à Paris. Ancien joueur puis entraîneur, comme Cathy Melain qui l’assistera, Jean-Aimé a l’expérience, une parfaite connaissance du très haut-niveau et une culture de la gagne, indispensable à un tel poste. Il nous a semblé être un très bon profil pour succéder à Valérie Garnier, que je souhaite une nouvelle fois féliciter pour son magnifique palmarès. »

Alain Contensoux (Directeur Technique National) : « Depuis la fin des J.O. de Tokyo, nous avons énormément travaillé pour identifier nos besoins, élaborer nos objectifs et imaginer le profil du staff qui conduira l’Équipe de France féminine jusqu’aux J.O. de Paris 2024. Nous avons reçu de très nombreuses candidatures, très variées, françaises et étrangères et nous remercions tous les candidats pour l’intérêt porté à l’Équipe de France. Notre souhait était de trouver un profil différent et celui de Jean-Aimé Toupane nous a semblé correspondre à cette attente pour atteindre nos objectifs de performance et franchir un cap au plus haut-niveau international. Avec l’accompagnement de Cathy Melain, joueuse emblématique de l’Équipe de France féminine, qui a réussi sa reconversion en tant qu’entraîneur, nous pensons répondre parfaitement aux challenges que nous nous sommes fixés.»

Jacques Commères (Directeur de la Performance et des Équipes de France) : « Au-delà de la personnalité de Jean-Aimé Toupane, que nous connaissons bien, c’est sa capacité à manager et à performer qui nous a séduits. Avec Cathy Melain comme 1ère assistante, nous validons un binôme qui devrait fonctionner et une expertise dans les multiples champs de performance présents à ce niveau. C’est un challenge qui doit permettre aux Bleues de se maintenir parmi les meilleures équipes du monde mais aussi réussir à accéder à la marche supérieure, notamment dans l’optique des Jeux Olympiques de Paris 2024. ».

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mercredi, 6. Octobre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le président de la Fédération Française de BasketBall, Jean-Pierre SIUTAT, le Directeur Technique National, Alain CONTENSOUX et le Directeur de la Performance et des Équipes de France, Jacques COMMÈRES, ont annoncé, ce mercredi, la nomination de Jean-Aimé TOUPANE (63 ans) à la tête de l’Équipe de France féminine.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
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20 ans des Filles en Or

Corps: 

8 matches 8 victoires et un dernier succès dans la salle d’Antarès, au Mans, sous les yeux du Premier Ministre de l’époque, Lionel Jospin. L’Equipe de France féminine n’avait pas raté son rendez-vous avec l’histoire lors de l’EuroBasket 2001 pour s’offrir son premier titre et un surnom pour l’éternité : 12 filles en Or. A leur tête, Alain Jardel, 55 ans à l’époque, ancien guide du BAC Mirande et qui avait pris en main en 1997 une équipe nationale au fond du trou. 20 ans plus tard, il revient sur un moment fort du basket français.

Une date spéciale
"Il se trouve que par don, j’ai la mémoire des chiffres. Le 23 septembre occupe bien sûr une place particulière. Ce mois avait commencé par un drame aux Etats-Unis puis par un autre qui nous avait touchés, les Occitans, puisque Toulouse avait été endeuillé. Et au milieu de tout cela une magnifique compétition à Orléans et au Mans."

Le soutien du public
"On me faisait croire que jouer à domicile était un inconvénient. Je n’y ai trouvé que des avantages. Nous étions dans nos repères avec notre cuisine et accueillis magnifiquement par le public français. J’ai un souvenir attendri d’Orléans où les gens étaient au petit soin pour nous. Nous n’avions plus qu’à envoyer le rouleau compresseur."

La certitude de gagner
"Notre confiance était immense. Il faut dire la vérité et savoir où est sa place. Nous avions une grande chance de remporter la victoire. D’ailleurs le matin de la finale nous avions fait des choses ordinaires sans regarder des vidéos à l’infini. Les joueuses se connaissaient jusqu’au quatrième prénom."

La Russie de Kapranov en finale
"On a joué un très grand match en finale. Avec des joueuses au sommet de leur art. Yannick Souvré était le chef d’orchestre attendu. Cathy Melain est au top de son niveau. Et nous avons le privilège d’avoir dans nos rangs, pour moi, la meilleure joueuse française de tous les temps. Isabelle Fijalkowski. Dans les jours qui suivent elle nous apprend d’ailleurs qu’elle arrête. Elle avait d’autres projets… à 29 ans. Audrey Sauret était en quelque sorte le quatrième mousquetaire pour reprendre une image éculée."

Un lien indéfectible
"J’en ai pris totalement conscience lors de la magnifique journée que nous a offert la FFBB à Strasbourg pendant l’EuroBasket. J’ai toujours entretenu des liens plus étroits avec certaines et plus distanciés avec d’autres. Des joueuses ne s’étaient pas revues en face à face depuis 20 ans. Mais on ne pouvait pas les faire sortir de table. Elles sont parties d’éclats de rire en anecdotes, en se racontant même leur détestation mutuelle. Aucun problème."

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Date d’écriture: 
Jeudi, 23. Septembre 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Le 23 septembre 2001, au Mans, l’Equipe de France féminine remportait le premier titre européen de son histoire après avoir survolé la compétition, sous la houlette d’Alain Jardel.
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Les Bleues à Villeneuve d'Ascq contre la Lituanie

Corps: 

Quelques mois après leurs deux médailles à l’Euro 2021 (argent) et aux J.O. de Tokyo (bronze), les Bleues se lancent dans une nouvelle campagne : celle des qualifications à l’EuroBasket Women 2023, qui se déroulera en Israël et en Slovénie.

Pour ce premier rassemblement, les Bleues prendront d’abord la direction de l’Ukraine (jeudi 11 novembre, lieu à définir). De retour en France le vendredi 12 novembre, les Tricolores rejoindront Villeneuve d’Ascq pour y disputer leur deuxième match, face à la Lituanie (dimanche 14 novembre).

Les Tricolores évolueront au Palacium de Villeneuve d’Ascq, récemment rénové et dont les travaux pour porter la jauge de 1700 à 2116 places, se sont terminés en 2021. Une belle occasion pour les Bleues d’inaugurer ce nouveau Palacium avec ce match international, elles qui avaient déjà disputé un match de qualification à l’Euro 2019 dans cette même salle, face à la Roumanie le 15 novembre 2017.

La billetterie de cette rencontre ouvrira dans le courant du mois d’octobre. Rendez-vous sur http://billetterie.ffbb.com pour s’inscrire à l’alerte billetterie.

QUALIFICATIONS EUROBASKET WOMEN 2023
Dates Match Lieu
Jeudi 11 novembre 2021 à 19h00 Ukraine-France À définir
Dimanche 14 novembre 2021* France-Lituanie Villeneuve d’Ascq (France)
Jeudi 24 novembre 2022* France-Finlande À définir
Dimanche 27 novembre 2022* France-Ukraine À définir
Jeudi 9 février 2023* Lituanie-France À définir
Dimanche 12 février 2023* Finlande-France À définir


Comment se qualifier pour l’EuroBasket Women 2023 ?
Les 10 vainqueurs de chaque groupe et les quatre meilleures équipes classées deuxièmes se qualifieront pour l'EuroBasket Women ​​2023. Afin de déterminer les meilleures équipes classées deuxièmes, les résultats contre les équipes classées quatrièmes dans les groupes de quatre seront ignorés.
La Slovénie et Israël, hôtes de l’édition 2023, sont automatiquement qualifiés mais participeront tout de même à ces rencontres de qualification. Si l'un ou les deux hôtes de l’Euro ​​2023 terminent parmi les 14 places qualificatives, alors la ou les équipes suivantes, classées deuxièmes, seront également qualifiées.

Surtitre: 
Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Mardi, 21. Septembre 2021
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Médaillée de bronze cet été aux Jeux Olympiques de Tokyo, quelques semaines après l’argent à l’Euro 2021, l’Équipe de France féminine fera sa rentrée en novembre prochain à l’occasion des qualifications à l’Euro 2023. Après un premier match en Ukraine le 11 novembre (lieu à définir), les Bleues prendront la direction du Palacium de Villeneuve d’Ascq (2116 places), où elles affronteront la Lituanie le dimanche 14 novembre.
crédit: 
(Crédit : FIBA)
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"Une nouvelle direction"

Corps: 
La FFBB mène actuellement une réflexion autour de la nouvelle constitution du staff technique de l’Equipe de France, en concertation avec le Directeur Technique National, Alain Contensoux, le Directeur de la Performance et des Equipes de France, Jacques Commères et la General Manager, Céline Dumerc.

Toutes les pistes seront étudiées afin de garantir les résultats de l’Equipe de France féminine dans les compétitions à venir et maintenir son statut au plus haut-niveau international, notamment dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris en 2024 et Los Angeles en 2028.

Valérie Garnier sera restée 8 ans à la tête des Bleues, pour un bilan de 101 victoires et 32 défaites (75,9%). Elle a remporté cinq médailles internationales depuis sa prise de fonction le 27 août 2013, un record.

Jean-Pierre Siutat - Président de la Fédération Française de BasketBall : « Depuis sa prise de fonction en 2013, Valérie Garnier a remporté cinq médailles internationales, faisant en sorte que l’Equipe de France se maintienne au plus haut niveau tout en intégrant des jeunes joueuses au fil des compétitions, une condition indispensable pour assurer la continuité des bons résultats au niveau international. Un équilibre difficile qu’elle a pourtant su trouver et qui a permis à la France de terminer sur le podium des Jeux Olympiques de Tokyo. 
Je souhaite très sincèrement, de la part de notre grande famille fédérale, féliciter et remercier Valérie pour ces résultats dans le plus haut niveau de constance, ce palmarès exceptionnel et cet investissement et loyauté sans faille au basket français. Nos chemins se séparent aujourd’hui afin de donner une nouvelle dynamique à l’équipe nationale, alors que Paris 2024 se profile à l’horizon. L’Equipe de France demeure plus que jamais ambitieuse et cherchera à décrocher un titre qui lui échappe depuis 2009. Je remercie Valérie pour tout et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière. »

Alain Contensoux – Directeur Technique National : « Le choix a été fait aujourd’hui de donner une nouvelle direction à l’Equipe de France féminine, qui débutera prochainement les qualifications pour l’EuroBasket 2023 et la Coupe du Monde 2022. Les Bleues ont fait preuve d’une remarquable régularité dans la performance depuis près de dix ans et la FFBB est persuadée de la capacité de l’Equipe de France à franchir encore un palier dans l’excellence. Si Valérie Garnier ne sera plus à la tête de l’Equipe de France, nous souhaitons réfléchir à lui confier des missions au sein de la FFBB afin de continuer à profiter de son expertise et de sa capacité à transmettre. »
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Equipe de France féminine
Date d’écriture: 
Vendredi, 3. Septembre 2021
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
Valérie Garnier, coach de l’Equipe de France féminine de basket, double médaillée cet été au Championnat d’Europe et aux Jeux Olympiques, ne sera plus la coach des Bleues pour les prochaines compétitions internationales.
crédit: 
FFBB/Bacot
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Face à l'Ukraine, la Lituanie et la Finlande

Corps: 

Double médaillée cet été, en argent à l’Euro 2021 en juin dernier à Valence (Espagne), puis en bronze aux Jeux Olympiques de Tokyo début août, l’Équipe de France féminine est fixée quant à ses adversaires pour les qualifications à l’Euro 2023, qui débutent en novembre prochain. Le tirage au sort, effectué ce vendredi matin par la FIBA (fédération internationale), a placé les Bleues dans un groupe composé de l’Ukraine, la Lituanie et la Finlande.

Groupe A : Belgique, Bosnie-Herzégovine, Allemagne, Macédoine du Nord
Groupe B : France, Ukraine, Lituanie, Finlande
Groupe C : Espagne, Hongrie, Roumanie, Islande
Groupe D : Turquie, Slovénie, Pologne, Albanie
Groupe E : Serbie, Croatie, Bulgarie
Groupe F : Russie, Monténégro, Danemark, Autriche
Groupe G : Grèce, Grande-Bretagne, Portugal, Estonie
Groupe H : Italie, Slovaquie, Luxembourg, Suisse
Groupe I : Biélorussie, République Tchèque, Pays-Bas, Irlande
Groupe J : Suède, Lettonie, Isräel

Les rencontres auront lieu le jeudi 11 novembre 2021, dimanche 14 novembre 2021, jeudi 24 novembre 2022, dimanche 27 novembre 2022, jeudi 24 février 2023 et dimanche 27 février 2023. Ordre des matches et horaires à définir.

Comment se qualifier pour l’EuroBasket Women 2023 ?
Les 10 vainqueurs de chaque groupe et les quatre meilleures équipes classées deuxièmes se qualifieront pour l'EuroBasket Women 2023. Afin de déterminer les meilleures équipes classées deuxièmes, les résultats contre les équipes classées quatrièmes dans les groupes de quatre seront ignorés.
La Slovénie et Israël, hôtes de l’édition 2023, sont automatiquement qualifiés mais participeront tout de même à ces rencontres de qualification. Si l'un ou les deux hôtes de l’Euro 2023 terminent parmi les 14 places qualificatives, alors la ou les équipes suivantes, classées deuxièmes, seront également qualifiées.

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Qualifs EuroBasket Women 2023
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Vendredi, 20. Août 2021
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Catégorie 2: 
Chapeau: 
La FIBA a procédé ce vendredi matin au tirage au sort des groupes de qualification à l’EuroBasket Women 2023, qui se déroulera en Slovénie et Israël. L’Équipe de France féminine a été placée dans le groupe B, en compagnie de l’Ukraine, la Lituanie et la Finlande, et débutera sa campagne de qualification à l’Euro 2023 en novembre prochain.
crédit: 
(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
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Pas le temps de souffler

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8 août 2021, l'Equipe de France féminine monte sur la 3ème marche du podium des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Douze jours plus tard, ce vendredi 20 août à 11h00, les Bleues seront devant leurs écrans pour suivre le tirage au sort des qualifications à l'EuroBasket Women 2023.

Trois fenêtres de qualification attendent les Tricolores, en novembre 2021, novembre 2022 et février 2023. Vice-championne d'Europe en 2021 à Valence (Espagne) quelques semaines avant les Jeux, les Tricolores seront bien entendu têtes de série dans ce tirage au sort, en compagnie de l'Espagne, la Belgique, la Serbie et la Turquie, qu'elles ne pourront donc pas affronter dans ces qualifications (cliquer ici pour connaître les chapeaux)

Comment se qualifier pour l'EuroBasket Women 2023 ?
Dix groupes seront constitués à l'issue du tirage au sort. Israël et la Slovénie, pays hôtes de l'édition 2023 et d'ores et déjà qualifiés, participeront tout de même aux qualifications. Les équipes classées à la 1ère place de chaque groupe, ainsi que les 4 meilleures deuxièmes, seront qualifiés pour l'Euro 2023.

Pour suivre le tirage au sort des qualifs à l'EuroBasket Women 2023 en direct, rendez-vous sur la chaîne YouTube FIBA.

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Equipe de France féminine
Auteur: 
Kévin Bosi (FFBB)
Date d’écriture: 
Jeudi, 19. Août 2021
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Catégorie 2: 
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Les festivités du bronze olympique à peine retombées, que les Bleues doivent se tourner vers les qualifications à l'EuroBasket Women 2023 qui débuteront en novembre prochain et dont le tirage au sort des poules se déroule ce vendredi 20 août à 11h00.
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(Crédit : FIBA)
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Les U19F ne verront pas les quarts

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Après un premier quart-temps brouillon des deux côtés, c’est le Canada pourtant dernier de son groupe, qui prend la tête. Les Françaises peinent à mettre en place leur jeu et à percer la défense des Canadiennes. Pauline Astier et Louise Bussière qui commencent à faire mouche à trois points permettent tout de même à la France de prendre la tête avant la pause.

La nouvelle dynamique initiée par les Tricolores en fin de première mi-temps se poursuit et leur permet de conserver une longueur d’avance. C’est un nouveau visage que présentent les U19F au retour des vestiaires, mais les Canadiennes ne lâchent rien. Elles parviennent même à repasser en tête grâce à leur adresse à mi-distance.

Plus que dix minutes pour renverser la tendance et s’offrir une place en quart de finale. Les Tricolores l’ont bien compris et reviennent sur le terrain plus motivées que jamais en inscrivant un 10-2 en seulement deux minutes de jeu ce qui leur permet de mener à nouveau. Mais les Canadiennes n’ont pas dit leur dernier mot et comme à chaque fois qu’elles sont menées depuis le début de la rencontre, elles assomment leur adversaire à coup de trois points et prennent la tête jusqu’à la fin. Les Françaises échouent aux portes des quarts, mais la compétition n'est pas encore terminé, il leur reste les matchs de la classement pour les places 9 à 16 à jouer. Rendez-vous vendredi pour la première des trois rencontres restantes.

Canada bat France : 79-72

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Coupe du Monde U19F
Date d’écriture: 
Mercredi, 11. Août 2021
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Aux termes d’un match serré les Bleuettes s’inclinent face au Canada et échouent aux portes des quarts de finale.
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FIBA
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« C’est encore difficile d’y croire »

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Est-ce que vous commencez un peu à réaliser que vous êtes médaillées de bronze ?

Même avec la médaille dans la main c’est encore difficile d’y croire. C’était ma première sélection avec l’Équipe de France, c’était un été incroyable et terminer avec une médaille c’est incroyable.

Que représente cette médaille pour vous ?

 J’ai grandi aux États-Unis mais je suis vraiment fière d’être française, avec ma famille on est vraiment fiers d’être français. C’était un but dans ma carrière, c’est un moment génial pour moi.

La compétition s’est jouée à huis clos, est-ce que vous avez hâte d’enfin pouvoir rencontrer les fans cet après-midi au Trocadéro ?

Oui, oui j’avais hâte que ce moment arrive, parce qu’on a joué sans public. Alors oui, c’était incroyable, mais ça me manque beaucoup le public. Et je pense que c’est une fierté pour le public, pour nous, pour la France, donc partager ça avec les supporters ça va être génial.

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Jeux Olympiques
Date d’écriture: 
Lundi, 9. Août 2021
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Pour sa première année sous le maillot bleu, Gabby Williams s’est imposée en tant que pièce maitresse de l’Équipe de France féminine.
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Bellenger/IS/FFBB
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Douce vengeance

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La constance au plus haut niveau des Bleues est indéniable. Sept podiums consécutifs à l’EuroBasket, trois demi-finales de rang aux Jeux Olympiques. Mais depuis le titre européen de 2009, l’Equipe de France féminine a connu bien des frustrations l’heure de conclure ses compétitions.

Les Bleues ont cependant débuté la rencontre de la meilleure des manières, portées par l’activité de Gabby Williams, remarquable à tous les niveaux depuis le début des Jeux Olympiques. Le meilleur moyen de ne pas ressasser les frustrations de la veille et de faire comprendre aux Serbes que le combat serait bien réel (14-10). Des championnes d’Europe qui ne semblaient pas s’en émouvoir, réagissant immédiatement par un 0-9. Comme lors de la finale de l’EuroBasket, l’Américaine naturalisée Yvonne Anderson perforait à répétition la défense tricolore et s’assurait que les débats allaient rester équilibrés.

En face les expérimentées Sandrine Gruda et Endy Miyem portaient l’attaque française. Ayant vécu la déception d’une quatrième place olympique elles cumulaient 25 points et 7 rebonds à la pause. Miyem poursuivait son chantier à la sortie des vestiaires. Celle qui occupe la 7e place au classement des joueuses les plus capées (232 sélections) exorcisait ainsi sa finale ratée à l’EuroBasket (1/6 aux tirs).

L’Equipe de France réagissait également parfaitement à la montée en pression de la défense serbe et de ses prises de risques sur une press tout terrain ayant fait des dégâts par le passé. Et pour la briser, Valérie Garnier trouvait en Marine Fauthoux la solution idéale. La jeune femme a du caractère et l’avait démontré la veille en ne se cachant pas derrière son petit doigt à l’heure de livrer ses impressions en zone mixte. Enervée de la trop grande passivité de son équipe elle avait tout tenté pour apporter un peu de vie à la rencontre. Samedi après-midi c’est elle qui a dynamité le match pour le bronze au cours d’un troisième quart-temps parfait : 9 points à 100% de réussite et une passe décisive pour faire passer la France de 53-50 à 65-52.

Sonnées les Serbes avaient beau durcir le jeu et assommer Fauthoux, elles ne parvenaient à enrayer une mécanique qui fonctionnait à la perfection. La France lançait le quatrième quart-temps par trois tirs primés consécutifs et s’envolait 78-59. Comme elle l’avait fait contre la Chine en quarts, la Serbie se lançait dans un dernier run désespéré (0-12 en trois minutes). Trop tard cependant pour priver les Bleues de leur deuxième médaille de l’été. Mais ce bronze a le goût du bonheur et non celui des larmes.

France bat Serbie  91-76

Les réactions
Endy Miyem :
"C’était un long été et on s’est battu jusqu’au bout. C’est une belle récompense de finir avec cette médaille de bronze. On devait utiliser la colère et la tristesse d’hier. On s’est envoyé quelques messages entre joueuses et on pouvait voir dans nos yeux que nous étions prêtes."

Iliana Rupert : "Le plus important c’était la récupération. Rentrer au village, vite manger, vite se coucher. On avait toutes confiance en chacune de nos coéquipières, on connaît la Serbie et on avait toutes la finale de l’EuroBasket dans un coin de notre tête et on allait sortir les crocs pour décrocher la médaille."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Samedi, 7. Août 2021
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L’Equipe de France féminine a exorcisé ses démons en s’imposant face à la Serbie (91-76) pour s’offrir la médaille de bronze des Jeux Olympiques de Tokyo.
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Bellenger/IS/FFBB
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Comme on se retrouve

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Si la rivalité n’a pas le prestige d’un France-Espagne, la confrontation avec la Serbie est également un classique du basket féminin. Un classique qui a rarement souri aux Bleues, privées de deux médailles d’or européennes et d’une médaille de bronze olympique par la Serbie ces cinq dernières années.

Les deux vaincues de la demi-finale n’abordent pas le match pour la médaille de bronze dans les mêmes dispositions. Les Serbes ont rapidement lâché face aux Etats-Unis après leur exploit contre la Chine en quart de finale. Une défaite contre Team USA n’a pas le même impact psychologique que celle subie par les Françaises face au Japon. Abattues et frustrées, elles devront trouver les ressources psychologiques pour rebondir. "Il faut garder le bronze en ligne de mire. C’est ce qui doit nous animer, nous motiver, nous donner de la force pour passer au-dessus de la douleur et de la déception", soufflait Endy Miyem, apparue très marquée en zone mixte. "Il faut basculer et faire fi de la frustration. Ou mettre notre colère sur le match face aux Serbes", prévient Valérie Garnier.

Après près de trois mois passés ensemble et la finale ratée de l’EuroBasket, les Tricolores ont une ultime chance d’égayer leur été. "Ce qui m’inquiète c’est le peu de temps qu’on a de récupération", souligne leur coach. L’étrange calendrier olympique a ainsi placé le match féminin pour le bronze après la matinale finale masculine. Rentrées au village à 23h, les joueuses n’auront ainsi que quelques heures pour basculer sur leur dernier objectif. "Je veux aller chercher ma médaille. On peut rejouer dans deux minutes je m’en fous", lâchait Marine Fauthoux avant de rejoindre les vestiaires. Une Fauthoux qui a mené la trop tardive révolte face au Japon et qui pourrait jouer un rôle majeur dans la quête du bronze, Valérie Garnier ayant déjà annoncé que les rotations seraient nombreuses contre la Serbie. "Je pense qu’on a l’esprit et le caractère pour le faire", concluait la jeune meneuse avant d’aller s’offrir quelques heures de repos.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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L’Equipe de France féminine défie la Serbie qui l’a privée du titre européen en 2015 et 2021 ainsi que du bronze olympique en 2016.
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Julien Bacot/FFBB
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Eblouies par la Rui

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L’échauffement de l’équipe japonaise est un bon aperçu de ce qui attend ses adversaires. Cinq assistants dans la raquette, deux joueuses au niveau des lancers-francs et dix autres sagement installées en arc de cercle autour de la ligne à trois-points, prêtes à bombarder pendant plusieurs minutes à longue distance. Le Japon connaît ses forces et ses limites et récite à merveille le basket qui peut le faire gagner.

L’Equipe de France était prévenue après avoir été battue en poule. Mais elle a malgré tout subi de plein fouet l’agressivité nippone, encaissant un 4-9 en trois petites minutes. Pas assez dures, trop facilement débordées sur les un-contre-un, les Tricolores ont cependant rapidement réagi et notamment grâce à l’apport d’un banc décisif. Alexia Chartereau efficace, Marine Fauthoux impliquée en défense et Iliana Rupert, opportuniste, signaient un 9-0 autoritaire.

La France solidement installée en tête (22-14), le retour aux affaires de Rui Machida allait totalement changer la donne. La joueuse du Fujitsu Red Wave dans le championnat local est un petit général d’1,62 m qui imprime un rythme effréné aux rencontres et distribue le caviar à la louche. Après avoir égalé le record olympique de passes décisives (15) face au Nigeria, elle a délivré un récital lors du deuxième quart-temps. Intenable, elle enchaînait les contre-attaques ou les fixations pour offrir à ses coéquipières des paniers faciles ou des tirs ouverts. Le fonds de commerce de Japonaises qui signaient un différentiel de 15 points sur la période !

Et le retour des vestiaires n’arrangeait rien. Si Sandrine Gruda imposait sa puissance près du cercle, le Japon continuait sa cavalcade infernale sous la direction d’une Machida magistrale. Quand cette dernière faisait mouche au-delà des 6,75 m l’écart grimpait à +15. Valérie Garnier tentait alors le pari radical de changer d’un coup d’un seul l’intégralité de son cinq. Un choix qui ne modifiait pas radicalement le momentum d’un match dominé de la tête et des épaules par Machida et l’adresse du Japon qui comptera jusqu'à 27 points d'avance.

Gabby Williams, maladroite, continuait malgré tout à se battre sur tous les ballons et le banc encourageait bruyamment les joueuses sur le parquet. Marine Fauthoux menait un dernier rush volontaire mais bien trop tardif.

Si la déception est immense pour les Françaises, elles vont devoir très vite se remettre la tête à l’endroit. Le match pour le bronze est en effet programmé à 9h00 demain matin, face à la Serbie qui, rapidement menée de 20 points par les Etats-Unis, a préservé ses cadres. L’affiche est la même qu’à Rio en 2016 et en finale de l’EuroBasket il y a quelques semaines. Avec un dénouement à changer.

Japon bat France  87-71

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on ne revient pas en défense on a beaucoup de difficultés surtout avec des difficultés pour scorer. En début de match sur attaque placée nous avons réussi à tenir mais elles ont trouvé beaucoup de tirs sur les contre-attaques. Nous avons des grandes et elles nous ont beaucoup puni sur les switches. C'est un basket fait de fondamentaux de vitesse, de courses, de passes et de shoots. Des fondamentaux parfaits à une vitesse très importante et une qualité d'adresse dont on n'a pas l'habitude. C'est très intéressant à voir mais c'est difficile à jouer. Le Japon s'est préparé toute l'année et est présent pour les Jeux. Il va falloir se concentrer sur le match de demain. Il ne nous reste que 17 heures pour se reposer et si nous sommes frustrées il va falloir l’oublier pour aller chercher le bronze. Mes joueuses ont donné le maximum mais nous avons été dans l’échec offensivement. Et je sais qu’elles donneront le maximum demain. La solution sera sans doute de tourner beaucoup plus pour oublier la fatigue. Finir une compétition par une victoire avec une médaille de bronze c’est l’objectif. Il y a aussi une revanche à prendre sur l’équipe serbe."

Sandrine Gruda : "Notre défense n’était pas là ce soir. J’ai dit à l’équipe que nous avons battu l’Espagne et c’est un privilège de pouvoir jouer pour une médaille. Nous n’avons pas de temps à perdre à propos de ce match. Il faut se concentrer sur la Serbie. Il faut laisser les émotions négatives de côté et rentrer dans l’analyse du jeu serbe afin de trouver les tactiques à mettre en place pour les faire jouer."

Marine Fauthoux : "Les trois-points sont tombés de tous les côtés. C’est un jeu atypique, ça court partout, ça shoote de tous les côtés. Nous n’étions pas prêtes encore une fois. On doit se regarder dans une glace avant tout. On perd de 4 le premier match et là on en prend 20. C’est une faute de notre part. On aurait dû bien mieux maîtriser ce match. On peut les dominer mais si on perd deux fois c’est qu’elles sont meilleures."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 6. Août 2021
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L’Equipe de France féminine n’a rien pu faire face à la vista de la meneuse Rui Machida qui a mené le Japon à une historique finale olympique (71-87). Les Bleues joueront le bronze à 9h00 contre la Serbie, comme en 2016.
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Bellenger/IS/FFBB
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L’heure de la revanche

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"On sait que le basket japonais peut fonctionner. On veut jouer notre style de basket et essayer de gagner une médaille d’or." Si le Japon en a surpris plus d’un aux Jeux Olympiques, ce n’est le cas ni de ses joueuses ni de son coach, l’Américain Tom Hovasse qui répètent à qui veut l’entendre que leur ambition est d’aller au bout à Tokyo. Difficile à imaginer d’une équipe privée de sa meilleure joueuse blessée au genou et où pas un élément ne dépasse les 1,85 m. Mais le basket proposé par les Japonaises, fait de vitesse, de coupes incessantes et d’un bombardement incessant à longue distance est non seulement un régal pour les yeux mais également redoutable d’efficacité. Le tout emmené par la meneuse modèle de poche Rui Machida qui tourne à 12,8 passes décisives de moyenne depuis le début du tournoi.

L’Equipe de France s’est faite cueillir d’entrée (70-74) et semble cette fois pleinement consciente. Et plus important encore sur une dynamique bien différente. "Après le Japon il y a eu une vraie remise en question", estime Valérie Garnier. "Et cette énergie qui nous anime, qui nous porte, le fait de ne pas plier sont essentiels dans une compétition aussi dure que les Jeux Olympiques." Plus encore que des adaptations tactiques c’est avant tout un nouvel état d’esprit qui habite les Bleues. "Contre l’Espagne, on devait être agressives, méchantes", précise Endy Miyem. "On l’a compris après le premier match. Mercredi on a pris des coups, on en a donnés. Sans pleurer. En serrant les dents. On ne veut plus se retrouver dans un rôle de victimes, ce n’est pas nous."

Ce fameux supplément d’âme qui habite parfois des équipes moins talentueuses a sans doute fait son nid sur le banc de l’Equipe de France et la perspective de retrouver le Japon en demi-finale n’est pas pour leur déplaire. "Ce n’était pas nous contre le Japon. Aujourd’hui je suis contente d’où on est et qui on est", insiste Gabby Williams, dont la détestation viscérale de la défaite n’est pas étrangère à ce changement d’approche. "Maintenant on veut notre revanche. C’est la situation parfaite pour nous."

Reste que la réponse devra également être technique. La défense qui a limité l’Espagne à 64 points aura un nouveau défi. Le Japon tourne à près de 83 points de moyenne et vient d’inscrire 14 paniers primés contre la Belgique après en avoir réussi 19 face au Nigeria. Les Bleus ont cependant les armes physiques pour dérégler la belle mécanique, comme avaient su le faire les Etats-Unis au premier tour. 9 ans après les Jeux de Londres, l’occasion est belle de retrouver la finale olympique.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Jeudi, 5. Août 2021
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Battue par le Japon en phase de poule, l’Equipe de France féminine a l’occasion de prendre sa revanche en demi-finale des Jeux Olympiques.
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Bellenger/IS/FFBB
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Bleues Marine

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Son talent n’a jamais été en doute. Ses inspirations géniales. Ses cassages de cheville. Ses tirs en suspension. Marine Johannès a de l’or dans les mains. Mais pour franchir un dernier pallier dans sa carrière, c’est sur sa capacité à porter une équipe dans les moments décisifs qu’elle sera jugée. Céline Dumerc, pas la plus réputée des scoreuses, s’était totalement transcendée aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, portant sur ses épaules l’Equipe de France vers la finale. Mardi soir, face à l’Espagne, Marine Johannès a de nouveau ébloui par sa facilité à créer pour elle et pour les autres. Mais plus important encore, c’est elle qui a inscrit le panier le plus important du match, à 23 secondes de la fin et alors que le buzzer allait marquer la fin de la possession, pour donner trois points d’avance à la France (65-62).

Un tir miracle, avec la planche, sur un pied et en tombant vers sa gauche. "Un panier à la Marine", souriait Valérie Garnier qui, depuis le début du tournoi, a choisi de l’utiliser en sortie de banc. "J’ai failli perdre la balle. J’ai tenté de la récupérer et je sentais que j’allais devoir tirer. J’ai visé la planche parce que c’est plus facile à 45°… et j’ai eu un peu de chance", commentait de son côté la joueuse qui, si elle affiche toujours la même réserve face aux journalistes, sait visiblement donner de la voix sur le terrain. "J’ai encore la voix de Marine dans mon oreille qui répète : on ne perd pas ce match, on ne perd pas ce match !", glissait ainsi Endy Miyem en conférence de presse.

La confiance est un élément clé dans le jeu de Marine Johannès. La joueuse n’a aucun mal à le reconnaître et ne doit pas se laisser affecter par les temps faibles qui peuplent une rencontre : "J’essaye d’être agressive. Je vais faire des erreurs, tout le monde le sait mais j’essaye de garder confiance." Une approche qui porte ses fruits et qui continue d’impressionner des coéquipières conscientes des qualités hors-normes de la jeune femme de 26 ans. "Elle est incroyable. C’est une marqueuse et elle est clutch", insiste Gabby Williams. "On sait qu’elle peut nous sortir de gros tirs. Quand je l’ai vu partir j’avais confiance et d’ailleurs toute l’équipe a commencé à replier", ajoute Alix Duchet.

Vendredi, à 13h00, l’Equipe de France retrouvera le Japon en demi-finale. Avec la volonté d’effacer sa défaite en ouverture. Les dynamiques ne sont plus tout à fait les mêmes. Le 27 juillet dernier, les Bleues avaient été bousculées par la vitesse et l’adresse japonaise. Johannès avait dû se contenter de 5 points en 16 minutes. 9 jours plus tard, l’heure est à la revanche.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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Meilleure marqueuse du quart de finale face à l'Espagne, Marine Johannès a surtout été décisive avec un tir au buzzer à 23 secondes de la fin.
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Bellenger/IS/FFBB
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Vive l'égalité hommes-femmes

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Après s’être affrontées quatre fois en l’espace de trois mois cet été la France et l’Espagne avaient rendez-vous mardi soir pour un nouveau duel inédit puisque jamais les ennemis jurés ne s’étaient retrouvés face à face aux Jeux Olympiques. Médaillées d’argent à Rio, les Espagnoles étaient le dernier espoir d’un basket qui a manqué son rendez-vous européen en juin puis vu hier soir la fratrie Gasol partir à la retraite après son élimination en quart de finale contre les Etats-Unis.

Une période délicate que les joueuses de Lucas Mondelo voulaient adoucir en mettant les Bleues au pas. Cristina Ouviña en mode vengeuse masquée lançait les hostilités (6-11) mais très rapidement l’Equipe de France prenait le contrôle des opérations. Gabby Williams, frappait deux fois à longue distance avant le début du show Marine Johannès. La Villeurbannaise n’est pas encore un modèle de constance mais lorsqu’elle prend feu, peu de joueuse en Europe peuvent proposer son niveau de créativité. En dix minutes elle signait 11 points et 2 passes et sur la période la France a signé un +17. Gênée par l’agressivité de son adversaire, l’Espagne était, de plus, trahie par son adresse extérieure, arrosant avec une constance très éloignée des standards affichés depuis le début des Jeux (deuxième équipe la plus adroite derrière les Etats-Unis).

Les Bleues, inspirées et appliquées, en profitaient pour se détacher, comptant jusqu’à 14 points d’avance (33-19). Elles payaient cependant un lourd tribut aux fautes, Valérie Garnier étant obligée de pianoter sur son banc pour préserver des intérieures toutes sous la menace. Astou Ndour, en lévitation depuis son arrivée à Tokyo (22,7 pts, 10,0 rbds de moyenne), en profitait pour débuter son chantier, bien servie sur le jeu à deux par Ouviña. Les trop nombreuses balles perdues (12 à la pause) venaient ternir le bel ouvrage tricolore et limiter l’écart à la pause (36-30).

Avec un duo Sandrine Gruda-Endy Miyem limité à 4 points la France pouvait cependant espérer du mieux offensivement. Et la meilleure marqueuse de l’histoire de la sélection répondait à ses attentes en inscrivant deux paniers consécutifs pour lancer la deuxième mi-temps. Sa faute antisportive coupait un instant les jambes de ses coéquipières mais les Bleues toujours portées par Johannès repartaient de plus belle (50-40). Toutes les rotations françaises apportaient alors leur écot à l’œuvre collective à l’image d’Iliana Rupert, imposante au rebond ou Marine Fauthoux sacrifiant son corps pour provoquer la quatrième faute d’Alba Torrens.

A l’approche du money-time l’Equipe de France n’avait rien laissé échapper de son avance (55-48) mais son attaque semblait soudain statique. Muette pendant de longues, trop longues minutes, elle voyait fondre sur elle une Espagne revigorée par son joker Maite Cazorla qui se fendait de 8 points pour repasser en tête. La fin de match était un chassé-croisé permanent. A 48 secondes du buzzer Marine Johannès réussissait un tir dont elle a le secret, sur de mauvais appuis et en déséquilibre avec la planche pour offrir trois longueurs d'avance aux siennes. Après un panier de Cazorla et un lancer-franc raté de Duchet, Mondelo tentait le tout pour le tour en dessinant un système pour un tir primé. Une prise de risque qui se terminait sur une balle perdue et qui offrait à la France sa troisième demi-finale consécutive aux Jeux Olympiques.

France bat Espagne : 67-64

Les réactions
Sandrine Gruda :
"C’était fort en émotions. Tout mouvement, toute attitude peut être décisive. Quand elles sont repassées devant je me suis dit mais non, pas encore, pas ce soir, pas cette fois-ci. On était déterminé à ne pas laisser filer cette rencontre entre nos doigts. Nous sommes une équipe déterminée et dans un élan qui nous permet d’être soudées. Cette énergie permet de remonter la pente dans des situations où on peut bégayer. On souvent perdu des matches contre elle et les battre sur cette scène mondiale c’est juste énorme."

Alix Duchet : "C’est une fierté d’équipe. On a sorti toutes nos tripes. La dernière minute a été interminable. La fin c’est tout dans le mental et rester focalisée sur le prochain tir sans se soucier de ce qui s’est passé. Battre l’Espagne c’est une saveur supplémentaire évidemment mais ça aurait été tout autre adversaire c’est une qualification pour le dernier carré. Contre le Japon il faudra s’adapter. Nous sommes dans une nouvelle dynamique et nous sommes vraiment une équipe de 12 joueuses."

Endy Miyem : "On a rencontré pas mal d’obstacles mais on a continué malgré tout avec une véritable volonté de gagner. Je suis très heureuse de la façon dont nous avons gagné. Parfois nous sommes devant et quand l’équipe revient, on a tendance à baisser la tête et on joue différemment. Aujourd’hui ce n’était pas le cas. On a eu des moments difficiles mais nous avons continué à jouer de manière agressive. Parfois on parle et sur le terrain on ne fait pas. Ce soir on l’a fait. On arrêtait pas de se dire : on ne perd pas, on ne perd pas. Ça nous a aidés de se parler, de rester fortes, de ne pas se laisser submerger par la situation. Nous sommes restées ensemble et solides."

Valérie Garnier : "Aujourd’hui nous avons gagné un match important pour le basket féminin français. Je suis très fière de mes joueuses et de mon staff. Quand je regarde les statistiques elles ne sont pas en notre faveur. Mais on a tenu. Le projet c’était de voler la confiance des Espagnoles. L’abnégation en défense, avoir une capacité de gérer les temps faibles, c’est ce qu’elles ont fait de manière exceptionnelle. Je pense que l’Espagne s’attendait à une petite équipe française qui plie, qui lâche à un moment donné. Il fallait montrer qu’on était toujours droites, toujours fortes. C’est ce qu’elles ont fait pendant 40 minutes. Oui on a perdu des ballons, oui on a laissé échapper des rebonds mais à l’arrivée la défense, l’énergie et l’engagement font que c’est nous qui passons. (Le coach espagnol a déclaré en conférence de presse que l'Espagne méritait de gagner). J’aime beaucoup Lucas Mondelo. Mais en attendant c’est nous qui sommes en demi-finale. Il y a un passé France-Espagne et parfois c’est tombé de l’autre côté. Ce n’est pas un hasard si elles ratent un panier sous le cercle ou la dernière passe. Parce que l’intensité était présente. On mérite autant la victoire que l’Espagne… et en plus on l’a."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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L’Equipe de France féminine a rejoint son homologue masculine en demi-finale des Jeux Olympiques après avoir éliminé l'Espagne
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Bellenger/IS/FFBB
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Décès de Jacqueline Cator

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Après une carrière de joueuse où elle brille sous les couleurs du PUC aux côtés de sa soeur jumelle Madeleine, Jacqueline "Yako" Cator se tourne vers l'entraînement. Elle dirige notamment l'internationale Nicole Antibe à Neuilly-sur-Seine. De 1966 à 1999, elle occupe le poste de Conseillère Technique Régionale à la Ligue Ile-de-France et prend la tête de la sélection Ile-de-France féminine.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 août 2021 à 11h00 en l’église Saint-Vincent-de-Paul de Clichy.

A sa famille et ses proches, la Fédération Française de Basket présente ses plus sincères condoléances.

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Disparition
Date d’écriture: 
Mercredi, 4. Août 2021
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Membre de l'Équipe de France de 1953 à 1966 (91 sélections) et joueuse majeure du Paris Université Club, Jacqueline Cator est décédée lundi 3 août à l'âge de 86 ans.
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Nos meilleures ennemies

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Les Bleus avaient échappé à leur destin lors du tirage au sort des quarts de finale du tournoi masculin dimanche soir. Mais une olympiade sans un France-Espagne n’était guère envisageable et les dieux du basket se sont assurés que l’affiche aurait lieu.

Mardi à 14h00 l’Equipe de France a rendez-vous avec l’Espagne, un affrontement qui n’a pas eu lieu à l’EuroBasket après la sortie de piste prématurée de la Roja, éliminée dès les quarts de finale. Depuis ce traumatisme, elle a largement remonté la pente et sort d’une phase de poule impeccable ponctuée de trois victoires. Une des raisons de ce retournement de situation est la forme olympique d’Astou Ndour (22,7 pts, 10,0 rbds) et la présence d’Alba Torrens, absente de la compétition continentale pour cause de COVID. "C’est une équipe toujours présente dans les compétitions et entre ce que j’ai vu à l’Euro et ce que j’ai vu aux Jeux, elles ont clairement corrigé le tir", confirme Valérie Garnier.

Quelques jours avant de s’envoler pour le Japon, les Bleues avaient remporté un match amical 80-75 à l’Accor Arena. Mais les absences de Laura Gil, Cristina Ouviña, Silvia Dominguez et Astou Ndour pour l’occasion ne permettent guère d’en tirer de quelconques conclusions. Depuis quatre ans la France et l’Espagne ont eu l’occasion de s’affronter à dix reprises. "Le scouting est déjà bien complet", souriait d’ailleurs Valérie Garnier qui souhaite que ses troupes "s’inspirent de ce que nous avons fait contre le Nigeria et les Etats-Unis."

Entre deux adversaires qui se connaissent par cœur, la différence pourrait se faire bien loin des plaquettes d’entraîneur. "Il y a bien sûr plein d’ajustements tactiques mais ce sont les fondamentaux, l’engagement et la volonté qui compteront", insiste Valérie Garnier qui a souligné le changement d’état d’esprit opéré par ses joueuses après le revers contre le Japon. Plus énergiques, plus enthousiastes, plus vivantes tout simplement les Bleues ont retrouvé de l’allant. Mercredi elles tenteront de se qualifier pour la troisième fois consécutive pour le dernier carré des Jeux.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Mardi, 3. Août 2021
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Le duel attendu cet été aura bien lieu. En quarts de finale des Jeux Olympiques l’Equipe de France féminine retrouve l’Espagne mercredi, à 14h00.
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Bellenger/IS/FFBB
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France – Espagne en quarts

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Quelques minutes après que l’Australie ait miraculeusement assuré sa place en quart de finale en soignant son point average dans les dernières secondes, la FIBA a, comme pour les masculins la veille, organisé le tirage au sort des quarts de finale.

Les Bleues n’avaient que deux options possibles : l’Espagne et la Chine.

Et c’est finalement le meilleur ennemi, l'Espagne qui est sorti du chapeau. L’affrontement que tout le monde attendait à l’EuroBasket aura donc lieu aux Jeux Olympiques. Et cette fois les Espagnoles se présentent avec une dynamique très favorable.

En cas de qualification en demi-finale, la France jouera face au vainqueur de Belgique - Japon.

Quarts de finale
14h00 : France - Espagne
10h20 : Japon - Belgique

6h40 : Etats-Unis - Australie
3h00 : Chine - Serbie

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Lundi, 2. Août 2021
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La FIBA a procédé au tirage au sort des quarts de finale du tournoi féminin dans la foulée du dernier match de poule. La France affrontera l'Espagne mercredi à 14h00 (heure française).
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Bellenger/IS/FFBB
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"On a montré de belles choses"

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Fêtez-vous la défaite ou plutôt le passage en quarts ?

C’est vrai que c’est particulier d’être heureuse après un match perdu, néanmoins je prends et je pense qu’il faut fêter la qualification. On est toujours dans la bonne dynamique de réaction qu’on a engrangé après le match face au Japon. Donc voilà, c’est pas mal de choses positives qu’il faut qu’on garde, après est-ce qu’on a vraiment besoin du négatif ? Pas forcément. On va garder le positif pour la suite.

Vous meniez d’un point au début du quatrième quart-temps. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ? Sentez-vous l'enclenchement de quelque chose, ou est-ce vous qui craquez un peu avec la fatigue ? Qu’est-ce qui fait que ça bascule de l’autre côté ?

Alors là comme ça, je ne suis pas sûre que mon analyse soit très juste mais je dirais que de notre côté il y avait surement un peu de fatigue, un petit manque de lucidité qui fait que parfois sur certaines situations, on ne fait pas la petite rotation, on ne change pas forcément au bon endroit alors qu’on devrait et contre ces joueuses-là, on le paye cash. Donc voilà, un petit manque de lucidité.

Par rapport à votre ressenti sur le terrain, au-delà de la victoire, les Américaines n’avaient rien d’autre à jouer, elles n’avaient aucun intérêt à « jouer les quarts ». Est-ce que vous avez senti qu’elles étaient à 100 % du début jusqu’à la fin du match ?

J’ai envie de dire oui et juste faire remarquer qu’on a fait un bon match. Après je pense que les Américaines n’ont jamais envie de perdre, donc dans tous les cas quand on les mène, je ne suis pas sûre que c’était un choix de leur part.

Quand vous vous projetez sur le quart, comment pensez-vous que votre expérience que vous avez accumulée sur ces Jeux Olympiques puisse vous servir ?

Je pense que justement, la défaite contre le Japon nous a forcé à avoir une réaction, à parler, à essayer de comprendre. Comment est-ce qu’on devrait réagir, comment est-ce qu’on pouvait améliorer notre jeu. Donc en soit, je pense que c’est déjà bien. Ça nous a forcé à avoir une belle réaction, on a montré un nouveau visage contre le Nigeria. Aujourd’hui encore on fait un beau match, on n’a pas la victoire mais je pense que c’est quand même un beau match, on a montré de belles choses. Donc, en cela je pense qu’on a engrangé pas mal de confiance, et on s’est remis un petit peu sur les bons rails. J’espère qu’on va continuer sur cette lancée pour la suite.

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Équipe de France féminine
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Lundi, 2. Août 2021
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La capitaine des Bleues, Endy Miyem, revient sur la défaite contre les États-Unis mais surtout sur la qualification de l’Equipe de France pour les quarts de finale et l’avenir des Tricolores dans cette compétition olympique
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Bellenger/IS/FFBB
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Plus qu’une prospect

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Trois matches seulement et 22 minutes anonymes à l’EuroBasket (4 pts au total). Pas d’entrée en jeu contre le Japon puis 7 minutes face au Nigeria. Depuis le début de la campagne 2021, Iliana Rupert n’a guère eu l’occasion de s’exprimer. Lundi, son apport a pourtant été décisif face aux Etats-Unis pour assurer la qualification en quarts de finale. Sandrine Gruda et Helena Ciak rapidement limitées par les fautes, la Berruyère a été appelée à la rescousse par Valérie Garnier et a parfaitement répondu avec 11 points et 2 rebonds. "Elle était prête. Quand j’étais jeune c’était ce qu’on me répétait souvent : reste prête, tu ne sais pas quand ton heure va arriver", soulignait Gruda en zone mixte.

La performance a d’autant plus de poids qu’elle est réalisée contre les Etats-Unis et ses stars WNBA. Une ligue qui a drafté Rupert en 12e position le 15 avril dernier. Les Las Vegas Aces ont jeté leur dévolu sur la jeune femme, élue meilleure jeune d’Euroligue ces deux dernières saisons. "Toutes les joueuses ont regardé la draft, les coaches aussi", souriait-elle à propos de ses adversaires du jour. "Je me disais que si je rentrais sur le terrain cela aurait été bien de faire de belles choses. J’arrive à créer une bulle quand je rentre. Mais en amont du match on y pense un peu forcément. Je suis rentrée très relâchée. Je sais ce que je dois apporter : défendre, prendre des rebonds, être dur et prendre ce qu’il y a à prendre en attaque. En face il y avait les meilleures joueuses du Monde, je voulais surtout prendre du plaisir."

Presque parfaite dans sa production (4/5 aux tirs, 3/3 aux lancers-francs), Rupert a pleinement su profiter de l’opportunité. "L’été a été très long. Je ne sais jamais à quel moment je peux rentrer mais je me dis toujours qu’il faut être prête à répondre présente. Il faut l’assimiler mais maintenant c’est naturel." Mercredi, l’Equipe de France sera de nouveau sur le pont pour le quart de finale. Avec une Rupert responsabilisée ? "Au prochain match ? Je jouerai peut-être 40 minutes, ou une seconde", tempère-t-elle. "Moi je veux repartir avec une médaille. C’est ma seule attente."

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
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Par Julien Guérineau, à Tokyo
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Lundi, 2. Août 2021
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Très peu utilisée depuis le début de l’été, Iliana Rupert (20 ans) a fait une rentrée déterminante face aux Etats-Unis, trois mois après avoir été draftée en WNBA.
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Bellenger/IS/FFBB
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Résistance et qualification

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En pénétrant sur le parquet de la Saitama Super Arena, l’Equipe de France avait déjà vu une de ses options de qualification s’envoler. Le Japon, impressionnant depuis le début de la compétition, n’a fait qu’une bouchée du Nigeria, s’assurant sa place en quarts de finale.

Ne restait plus désormais qu’à gagner ou à limiter largement la casse. Mais trois minutes après l’entre-deux initial, la France pointait déjà -7 (2-9) et Sandrine Gruda avait regagné le banc avec deux fautes. Pour sonner la révolte les Bleus ont compter sur la cavalerie… US. Gabby Williams, après avoir entonné la Marseillaise à plein poumons, a affiché l’agressivité indispensable face à Team USA. Endy Miyem prenait ensuite le relais et en un éclair les joueuses de Valérie Garnier avaient recollé. Et bien plus que ça. Quasiment pas utilisé à l’EuroBasket et depuis le début des Jeux Olympiques, Iliana Rupert sortait du banc et multipliait les bons choix. Au rebond, dans les tirs extérieurs elle alimentait la marque alors que les Américaines, dominatrices près du cercle, peinaient à trouver la distance.

Lorsqu’elles finirent par régler la mire, la rencontre s’est transformée en une orgie offensive particulièrement plaisante à regarder mais pas forcément du goût des Tricolores. Marine Johannès à la distribution et Miyem à la finition ont pourtant continué de faire feu de tout bois. Mais en face Breanna Stewart livrait un impressionnant récital offensif. La quadruple championne NCAA, championne olympique, championne du Monde, championne WNBA et vainqueur de l’Euroleague a vécu une saison blanche en 2019/20 suite à une rupture du tendon d’Achille. Elle a visiblement retrouvé l’intégralité de ses moyens et a découpé chirurgicalement la défense française en signant 14 points à la pause. Les quatre dernières minutes de la mi-temps s’avéraient pénible pour la France qui encaissait un 2-11 et se voyait peu récompensée de son excellente prestation (44-50).

Déterminées les Bleues ne lâchaient rien. Plus durs en défense en dépit de la difficulté à arrêter l’immense Brittney Griner, elles retrouvaient avec soulagement Sandrine Gruda active dans la peinture et une Johannès inspirée. Toujours aussi élégante la joueuse de l’ASVEL passait de la création au scoring pour maintenir son équipe à distance respectable. L’Equipe de France prenait même un instant la tête sur un lay-up main gauche de Valériane Vukosavljevic (72-71). Dans la foulée elle interceptait un ballon qu’elle redonnait immédiatement. Une action a priori anodine mais qui marquait un tournant. Bousculées, les Américaines réagissaient en championnes. Un violent 5-16 faisait transpirer à grosse gouttes les supporters tricolores ayant bravé les 7h de décalage horaire pour suivre la rencontre à la télévision (77-87).

Courageuses, les Françaises résistaient malgré tout jusqu'au bout, grâce notamment à un trois-points décisif d'Alexia Chartereau, pour préserver l'essentiel : leur point-average positif et une qualfication en quarts de finale.

Etats-Unis bat France : 93-82

Les réactions
Valérie Garnier :
"Quand on joue les Etats-Unis et qu’on sait qu’il faut perdre de moins de 14 points c’est compliqué. Mais on l’a fait. Et maintenant on veut continuer. Et c’est un nouveau tournoi qui commence désormais. Il fallait alterner les rythmes ce soir et j’avais demandé à jouer vite quand l’opportunité se présentait et sinon de les pousser à défendre longtemps. A la fin nous avons fait preuve à la fois de lucidité mais également de combativité. Il faudra se souvenir de ce qu’on a fait contre le Nigeria et les Etats-Unis : notre volonté physique, notre détermination, notre engagement. C’est ce qui nous a permis d’atteindre nos objectifs. Et il faudra conserver ces valeurs de l’Equipe de France féminine."

Sandrine Gruda : "C’est de la joie après ce match qu’on a pu maîtriser. C’est une équipe qui aurait pu nous mettre 20 points dès le premier quart-temps. On a répondu face à leur défi physique mais aussi en exploitant leur faille défensive. Me retrouver sur le banc au bout de deux minutes ce n’était pas un moment très joyeux pour moi. Je voulais être là pour l’équipe. Ce sont les aléas du jeu. Ce qui est important c’est que des joueuses ont répondu présentes derrière, notamment Iliana. On peut compter les unes sur les autres. Nous sommes sur une belle lancée avec un peu plus de constance. J’aime beaucoup ce que l’on présente au niveau de l’énergie."

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Equipe de France féminine
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À Tokyo, Julien Guérineau (FFBB)
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Lundi, 2. Août 2021
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L’Equipe de France féminine a assuré sa qualification pour les quarts de finale en tenant tête aux Etats-Unis (défaite 82-93). Elle connaîtra son adversaire dans la soirée : l'Espagne ou la Chine.
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(Crédit : Bellenger/IS/FFBB)
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Equation à plusieurs inconnues

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Les résultats de dimanche dans le tableau féminin ont plutôt arrangé l’Equipe de France qui a toujours son destin en main avant d’affronter les sextuples championnes olympiques en titre. Les Etats-Unis n’ont plus perdu un match aux Jeux Olympiques depuis 1992, à Barcelone. Et si leur domination semble un soupçon moins évidente qu’à une époque, elles demeurent les favorites absolues pour une nouvelle médaille d’or.

Les Bleues, de leur côté, ont trois options pour voir les quarts de finale.
- S’imposer et ainsi décrocher une des deux premières places qualificatives de la poule en fonction de l’écart enregistré. La première place avec une victoire de 11 points ou plus. La deuxième avec une victoire entre 1 et 10 points d'écart si le Japon s’impose face au Nigeria.
- S’incliner de 14 points ou moins et sauver l’essentiel à coup sûr, une des places réservées aux deux meilleurs troisièmes.
- Un autre scenario, dont elles auront connaissance au coup d’envoi, pourrait également survenir en cas de victoire du Nigeria sur le Japon. Une égalité à trois les ferait atterrir, en cas de défaite, à la deuxième place selon toute vraisemblance, à la troisième si le Nigeria réussissait un +47.

Enfin un revers plus lourd ne serait pas immédiatement éliminatoire. L’Australie, vierge de toute victoire, joue en effet à 14h00 face à Porto-Rico. Avec un point-average de -17 avant la rencontre, elle cherchera à créer l’écart le plus important pour dépasser le Canada (+7) ou la France (+21 avant la renconte).

Les Américaines n’ont pour l’instant pas totalement survolé le tournoi olympique. Bousculées par le physique du Nigeria (+9 mais -3 en deuxième mi-temps), gênées par la vitesse du Japon (+17), la profondeur du banc de Team USA fait pourtant la différence. S’il se murmure que les choix d’offrir une ultime tournée d’adieu aux quadra Sue Bird et Diana Taurasi, en quête d’une cinquième médaille d’or olympique (!), a fait grincer quelques dents auprès de la jeune génération, le talent est suffisant pour surmonter les tensions éventuelles.

La France n’a plus croisé la route des Etats-Unis depuis trois ans. Et après la fabuleuse victoire à Coubertin en septembre 2014, Team USA s’est fâchée alignant des succès de 22, 22, 19 et 17 points. Préserver le point-average ne s’annonce donc pas comme un exercice aisé.

Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Dimanche, 1. Août 2021
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L'Equipe de France féminine retrouve les Etats-Unis lundi à 6h40 pour son dernier match de poule. Avec plusieurs options pour assurer la qualification en quarts de finale.
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Bellenger/IS/FFBB
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Gabby, oh Gabby…

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Après deux rencontres aux Jeux Olympiques, Gabby Willams est la troisième marqueuse, deuxième rebondeuse, meilleure passeuse, meilleure interceptrice et meilleure contreuse de la sélection. Une omniprésence qui s’est pleinement ressentie lors de la rencontre décisive face au Nigeria. L’ancienne étudiante de Connecticut est une nouvelle venue en Equipe de France et à 24 ans elle s’est fondue avec aisance dans le groupe grâce à sa maîtrise du français et sur le terrain de par sa capacité à jouer les couteaux-suisses et à défendre le plomb : "Je vais essayer de faire tout ce que je sais faire. Si je peux prendre des rebonds, marquer, défendre, je vais tout donner."

Celle qui a fait le choix de délaisser la WNBA pour consacrer son été aux Bleues semble chaque jour de plus en plus entreprenante : "Je me sens plus à l’aise. Valérie Garnier me donne la liberté de jouer mon jeu. Et je m’amuse bien quand je joue avec mes coéquipières. C’est un bel été." Une impression confirmée par sa coach. "Gabby s’est bien intégrée. Elle était un peu discrète parce que c’est une joueuse d’équipe avant tout. Aujourd’hui elle prend la place légitime qu’elle doit avoir quand on voit son agressivité en attaque comme en défense. Elle a pris toute la mesure de son rôle en Equipe de France."

Elue meilleure défenseur de l’Euroligue cette saison avec Sopron, son apport dans ce domaine est d’autant plus important que les Bleues trouvent bien souvent leur rythme dans leur capacité à voler des ballons et à courir. Un exercice qui requiert intensité et agressivité, des caractéristiques qui collent à la peau de Williams. "J’étais déçue de ce qui s’est passé contre le Japon. Je ne veux pas quitter le terrain avec des regrets, je veux tout donner. C’était mon objectif ce soir", glissait-elle après la victoire. Une culture de la gagne qui lui vient de ses années universitaires avec UConn. En quatre saison avec les Huskies elle a remporté deux titres NCAA et 148 des 151 rencontres auxquelles elle a pris part ! Ce rejet viscéral de la défaite, Williams l’a évoqué lors des réunions avec ses coéquipières.

Toutes en auront particulièrement besoin face aux Etats-Unis lundi. Les Américaines en sont à 51 victoires consécutives aux Jeux Olympiques et n’ont pas l’intention de lever le pied malgré leur qualification déjà assurée. La France, en cas de victoire, peut espérer la première ou la deuxième place de la poule. En cas de défaite il faudra limiter au maximum la casse pour préserver un point average pour l’instant très positif (+21) ou espérer une victoire du Nigeria sur le Japon juste avant l’entrée en piste des Françaises.

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Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Juillet 2021
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Meilleure évaluation du match face au Nigeria, Gabby Williams prend de plus en plus de place dans le jeu des Bleues.
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Bellenger/IS/FFBB
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La bonne opération

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La victoire des Etats-Unis sur le Japon plus tôt dans la journée de vendredi avait permis de simplifier la donne sur un point pour les Françaises. Une défaite et l’élimination était actée. Une victoire… et il allait falloir sortir les calculettes et suivre avec attention les résultats de dimanche et lundi.

Est-ce la pression bien réelle pour les deux équipes mais le début de rencontre aura été en mode sprinkler. Un arrosage automatique qui a duré plus de trois minutes avec la participation des deux adversaires. 0/9 aux tirs, 0/2 aux lancers-francs, le tableau d’affichage de la Saitama Super Arena ne risquait pas la surchauffe. C’est Alix Duchet qui allait finir par débloquer la situation grâce à deux tirs de loin. L’Equipe de France semblait lancée (10-2) mais le Nigeria profitait de plusieurs erreurs pour aller chercher des paniers faciles et rester au contact.

Pas très longtemps, les championnes d’Afrique font parfois preuve d’une naïveté confondante en défense et leur sélection aux tirs peut être qualifiée, au mieux, de douteuse. Leur puissance physique est en revanche impressionnante mais en bouclant avec efficacité le rebond, les Bleues installaient le Nigeria sur demi-terrain et le privaient de deuxième chances. La bonne entrée d’Alexia Chartereau permettait de reprendre le contrôle (18-12) et une fois de plus la formidable activité de Gabby Williams faisait la différence, d’autant que les shooteuses tricolores avaient le compas dans l’œil.

Sandrine Gruda redoutable d’efficacité dans son jardin à 4-5 mètres, Endy Miyem métronomique et Duchet toujours à l’aise dans les coins transformaient le match de la peur en promenade de santé. L’écart de 17 points à la pause continuait de croître au retour des vestiaires pour dépasser les 30 unités après une technique au coach américain Otis Hughley junior et un tir primé de Marine Johannès (62-31).

Tout l’intérêt de la rencontre résidait alors dans la capacité des Bleues à soigner le plus possible un point-average qui pourrait s’avérer décisif à l’heure des comptes, à moins d’un succès contre les Etats-Unis. Après quelques balles perdues (70-48), Valérie Garnier s’empressait de demander temps-mort pour rappeler ses joueuses à l’ordre. Message reçu 5/5, notamment par Johannès qui a profité de la soirée pour retrouver la confiance qui la fuyait depuis quelques matches.

Avec son +27 final, l'Equipe de France se replace dans sa quête des quarts de finale. La Belgique et les Etats-Unis déjà qualfiés, il reste six places à prendre.

France bat Nigeria  87-62

Les réactions
Marine Johannès
: "On s’était plus préparé à une bagarre plutôt qu’un beau match de basket. On était prêtes. La défaite contre le Japon a été dure mais on a très bien réagi en équipe. Nous n’avons pas forcément changé notre programme, Valérie Garnier nous laisse de l’espace pour vivre ces Jeux à fond même si nous étions concentrées sur ce match. C’était très physique et je pense que la défense a permis de faire l’écart. Offensivement celles qui avaient du mal ont su répondre présentes."

Alix Duchet : "Ce soir on a fait le job. Je suis très fière de l’équipe et du staff. Mais ce n’est pas fini et on va retourner à un nouveau combat contre les Etats-Unis. Quand on perd on se remet forcément en question. On s’est préparé et le résultat est là mais il faut garder la tête froide. En fin de match tous les ballons étaient très précieux. Tout va compter dans cette compétition : gagner ou le point average. Nous sommes une équipe avec 12 joueuses capables de jouer. Et c’est ce qu’on a vu."

Valérie Garnier : "C’était nécessaire de bien réagir et je suis fière de mon équipe. Elles ont joué particulièrement bien en défense et nous avons essayé de faire le plus gros écart possible. +25 j’aurais signé de suite. Les calculs seront compliqués. Nous avions axé ce match sur le combat et le défi physique. Elles avaient pris beaucoup de rebonds offensifs face aux Etats-Unis. Les filles ont parfaitement répondu au plan de jeu. J’avais aussi trouvé que nous n’avions pas assez couru contre le Japon. Le match face aux Etats-Unis il faudra faire tous les efforts possibles pour rester avec elle quart-temps après quart-temps. Il faudra présenter les mêmes valeurs d’engagement que face au Nigeria. Ce soir il était important de retrouver tout le monde. Et par la défense en premier. Tout le monde a un peu lâché prise. Toutes les joueuses ont amené du scoring mais cela vient aussi du fait d'avoir gagné des ballons. Le format est un peu frustrant mais on le savait. Il ne faut pas sous-estimer le Japon."

Surtitre: 
Jeux Olympiques - 5x5 féminines
Auteur: 
Par Julien Guérineau, à Tokyo
Date d’écriture: 
Vendredi, 30. Juillet 2021
Vignette: 
Catégorie 2: 
Chapeau: 
Même si la victoire n’est pas à elle seule suffisante, l’Equipe de France a marqué des points dans l’optique d’une qualification en quarts de finale en atomisant le Nigeria (87-62).
crédit: 
Bellenger/IS/FFBB
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