Les quarts dans le viseur
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A l'issue de cette conciliation, il a été acté que :
Lattes Montpellier - Villeneuve d’Ascq : 75-83 / Revoir le match
Au terme d’un énorme combat, Villeneuve d’Ascq sa première victoire de l’année 2024. Grâce à une belle adresse extérieure, les coéquipières de Kennedy Burke (18 points, 7 rebonds) ont fait souffrir une équipe une équipe de Lattes Montpellier bien jambe. Romane Bernies (20 points, 8 passes décisives) aura bien tenté de sonner la révolte mais c’est finalement Janelle Salaun et les siennes qui sortent vainqueures de ce duel de haut tableau. La jeune internationale égale au passage son record de points en carrière avec 21 unités.
Bourges - Landerneau : 73-82 / Revoir le match
Landerneau tourne à plein régime en ce début 2024. Après Lattes Montpellier la semaine dernière, les joueuses de Wani Muganguzi s’offre une deuxième victoire consécutive en faisant tomber le leader du championnat au Prado. Les coéquipières de Nausia Woolfolk (28 points) ont profité d’une adresse redoutable et d’un mental d’acier pour faire vaciller le Tango Bourges. Alix Duchet (20 points, 7 passes décisives) n'aura pas pu éviter ce nouveau revers, le troisième toutes compétitions confondues pour les Berruyères.
Des flashes. Extrêmement prometteurs. Mais des flashes. Depuis que, à 14 ans, Dominique Malonga avait tranquillement posé un dunk sur le parquet du Pôle France, la jeune femme est clairement estampillée comme un immense espoir du basket français. Et si quelques blessures ont ralenti son éclosion, et l’ont notamment empêché de pleinement s’installer en Équipe de France, celle-ci semble pleinement programmée pour 2024. "La santé, c’est important la santé" est donc un poncif qui s’applique parfaitement à l’intérieure de Tarbes, qui a fait le choix l’été dernier de quitter l’ASVEL pour rejoindre la Bigorre et des responsabilités XXL.
Dans une équipe aux rotations limitées, elle passe 33 minutes par match sur les parquets de LFB et paraît prête un franchir un nouveau palier dans son évolution : "Quand il y a des attentes c’est que des gens ont décelé quelque chose en toi", explique-t-elle. "Je suis assez réservée et humble donc j’ai mis du temps à me rendre compte qu’il y avait quelque chose de spécial. Aujourd’hui je me dis qu’il faut vraiment que je l’exploite pour montrer que je ne suis plus un potentiel mais un potentiel qui explose et qui sera une grande joueuse. Maintenant je suis très ambitieuse et très motivée pour atteindre mes objectifs. Je suis très exigeante avec moi-même. Il n’y a aucune raison que je sois en-dessous de mes standards."
Difficile en effet de passer à côté d’une joueuse d’1,97 m, mobile et avec la capacité de s’écarter et qui a déjà signé cinq double-double depuis le début de saison LFB. A Tarbes, Malonga a sans doute trouvé le cadre idéal pour grandir sans être bousculé, sous la direction de François Gomez, formateur réputé, et l’accompagnement d’Isabelle Yacoubou (37 ans). L’ancienne pivot des Bleues n’a pas encore eu l’occasion de voir évoluer sa jeune coéquipière en sélection. Appelée comme partenaire d’entraînement en novembre 2022, elle avait profité de blessures pour fêter sa première cape internationale contre l’Ukraine, sans entrer en jeu. Un an plus tard, c’est une légère blessure qui l’avait, en revanche, privée d’un deuxième round lors de la réception de la Lettonie puis d’un déplacement en Irlande, alors que Jean-Aimé Toupane avait loué ses prestations à l’entraînement. Partie remise, sans doute, alors que se profilent les Jeux Olympiques de Paris.
Elle avait fait une dernière apparition LFB le 14 avril 2018, sur le parquet de Montpellier. 11 minutes discrètes (2 points) passées au côté de Céline Dumerc, sous le maillot de Basket Landes. A 19 ans, Kadiatou Sissoko découvrait l’élite après sa formation au Pôle France. Depuis, la Francilienne n’avait plus été revue sur un parquet français avant le coup d’envoi de la saison 2023/24. Et en plus de cinq ans, son statut a bien changé. Elle a ainsi retrouvé la LFB après avoir été draftée au premier tour par le Phoenix Mercury puis disputé 40 rencontres avec la franchise de l’Arizona. Et en octobre, la jeune femme de 24 ans a fêté ses deux premières sélections en Équipe de France à l’occasion des qualifications à l’EuroBasket 2025.
Un retour après cinq années passées dans le système universitaire américain, au sein de trois institutions différentes. Un parcours rare et une signature qui s’accompagnait de la volonté de prouver que son éloignement avait servi sa carrière de basketteuse. "J’avais envie de montrer ce que j’ai appris aux Etats-Unis, que j’ai une dimension nouvelle par rapport à la joueuse que j’étais à 18 ans", explique Sissoko. "En même temps j’avais beaucoup d’appréhension. Je sais que le cursus américain et le système de jeu français sont très différents. Et la Ligue Féminine c’est vraiment le très haut niveau. Mais j’avais aussi confiance dans le travail que j’avais fourni et je savais que j’étais une pièce importante du recrutement de Charleville." A Noël, la poste 3 passe 30 minutes sur les parquets en LFB (8,3 pts, 5,1 rbds) comme en Eurocup (9,2 pts, 6,2 rbds) et a convaincu Jean-Aimé Toupane de la tester dans le processus de renouvellement, un brin forcé, entamé par le sélectionneur.
Le milieu français a pu dès lors se souvenir que Kadiatou Sissoko était une incontournable des Équipes de France de jeunes avec lesquelles elle a disputé sept compétitions internationales entre 2014 et 2018, remportant au passage le titre européen en U18 avec Alexia Chartereau ! Et si, comme sa coéquipière à l’INSEP, elle a lancé sa carrière dans le championnat de France, c’est vers les Etats-Unis qu’elle s’est ensuite tournée, choisissant de quitter Mont-de-Marsan pour Syracuse à l’été 2018. "Je n’ai jamais exclu le parcours professionnel en France. Mais c’est un moment de ma vie où je n’étais pas prête à avoir ce train de vie", se rappelle-t-elle à propos de sa saison à Basket Landes. "Le double projet était intéressant. Mes parents voulaient vraiment que j’ai un plan B. Pour les femmes c’est compliqué, les carrières ne sont pas très longues ou rémunératrices. La blessure n’est jamais loin. Ça les rassurait que je puisse poursuivre mes études."
Elle exploitera pleinement les nouvelles possibilités offertes par la NCAA. Après un an à Syracuse (avec Marie-Paule Foppossi et Maeva Djaldi-Tabdi), Sissoko rejoint Minnesota, reste sur la touche pendant un an, transfert oblige, puis dispute avec les Gophers ses saisons sophomore et junior. Les règles ayant évolué, elle choisit d’effectuer sa dernière année d’éligibilité à Southern California. Elle y brille tant (15,4 pts, 6,2 rbds) que le Mercury la retient en milieu de troisième tour à la draft. Mieux même, elle parvient à se faire sa place dans le roster et dispute 40 matches. "La WNBA a beaucoup boosté ma confiance et m’a démontré que je pouvais faire plein de choses sur le terrain", estime-t-elle.
De Phoenix à Charleville-Mézières, la néo-internationale a fait un grand saut qu’elle appelait de ses vœux, désireuse de se rapprocher de ses racines et de revenir dans un milieu du basket français dont elle s’était largement éloignée : "J’étais excitée. C’est le début d’une nouvelle aventure. Et je ne suis pas loin de Paris, ma famille est juste à côté après cinq ans loin d’eux. Je sais qu’en France la NCAA n’est pas très suivie. Avoir été dans les Équipes de France jeunes fait que j’étais encore dans la tête des gens, je n’étais pas sortie des radars. Est-ce que les gens sont surpris de ce que je fais ? J’espère. En tout cas le coach attendait des choses de moi."
Celle qui a obtenu un diplôme de communication à Minnesota puis un master en entreprenariat à USC s’est rapidement réacclimatée à la France, faisant en sorte de ne pas rester bloqué dans un système US aux moyens sans commune mesure avec les réalités hexagonales. "Aux Etats-Unis l’assistanat est plus important. Tu as quelqu’un pour s’occuper de ton billet de train, de ton linge sale, de ta nourriture. Il faut s’ajuster", sourit-elle. "L’expérience à Basket Landes m’a aidée donc ce n’était pas brutal, je savais à quoi m’attendre. Et quand j’arrive en Équipe de France, je ne me vois pas avec un statut WNBA. Je me demande comment je peux apporter au collectif et aller loin ensemble. Je suis la Kadi prête à mouiller le maillot C’était une grande fierté à l’époque d’être internationale en jeunes et la suite logique était de rentrer en équipe A. C’était un rêve. Après le parcours a été différent du parcours classique mais je suis contente de montrer qu’on peut emprunter d’autres chemins et trouver sa voie."
Charnay – Lyon : 68-65 / Revoir le match
Le LDLC ASVEL Féminin risque d’avoir des remords longtemps de cette défaite, à l’occasion du derby face au CCBS. En cause : une fin de match mal maîtrisée qui profite à un promu qui se sera donné corps et âme pour renverser l’ordre établi. Après un début de match plutôt équilibré, Charnay a pris la rencontre en main en deuxième mi-temps. Surfant notamment sur la domination de Maëva Djaldi-Tadbi sous les panneaux (19 points, 10 rebonds) et l’intensité des deux anciennes du centre de formation lyonnais, Monique Akoa-Makani et Coralie Chabrier, les Pinkies terminent ainsi l’année 2023 de la meilleure des manières alors que celle-ci avait commencé en LF2.
Tarbes – Angers : 57-49 / Revoir le match
Cette victoire, le TGB est allé la chercher avec les tripes. En effet, malgré le retour important de Carla Leite sur les parquets (22 points, 4 passes), Tarbes est parti au combat ô combien diminué avec seulement 5 joueuses professionnelles alignées. Hormis l’entrée de Maëva Marcq pour faire souffler Dominique Malonga quelques instants, le cinq majeur tarbais n’a pas changé du début à la fin du match face à une équipe d’Angers à la rotation profonde. Mais ce handicap n’a pas empêché les joueuses de François Gomez de verrouiller la victoire à domicile dans une véritable guerre de tranchée en défense. Un succès important pour Tarbes dans la quête des playoffs.
Bourges – Lattes-Montpellier : 79-70 / Revoir le match
La série ne semble plus s’arrêter pour les Berruyères. Avec une 8ème victoire consécutive au compteur, les Tangos d’Olivier Lafargue terminent l’année solidement accroché à leur trône de leader. Très largement mené, le BLMA aura tenté d’inverser la vapeur le temps d’un instant, au point de faire douter le public du Prado mais la très grosse performance de Migna Touré (23 points) n’aura pas suffi pour terminer le travail et clôturer ce run de fin de match de la meilleure des manières.
Déjà joué
Villeneuve d'Ascq - Saint-Amand : 99-68 / Revoir le match
Charleville-Mézières - Roche Vendée : 64-59
Landerneau - Basket Landes :45-64 / Revoir le match