Bonjour Monsieur Wolicki, félicitations pour cette première phase, comment se sent l’équipe avant d’entamer la phase 2 ?
J’espère qu’on se sent bien ! Ce qui est sûr c’est que nous savons aussi que c’est un bon début de championnat mais que la route est très longue et qu’il reste encore 14 matchs. Honnêtement, on ne s’emballe pas.
Quels étaient les objectifs en début de saison ?
Clairement j’ai été signé à Quimper pour jouer la montée ça c’est évident. L’objectif qu’on m’a donné c’est d’être en course pour jouer la montée, c’est-à-dire de deux manières : soit les playoffs, soit la montée directe. A l’issue de la phase A, nous sommes encore dans les clous par rapport à ces deux possibilités. Pour l’instant tout se passe bien.
4 défaites seulement en première phase, est-ce que des équipes de l’autre poule inquiètent quand même pour cette deuxième phase ?
Pour bien connaitre le championnat de la Nationale Masculine 1, je peux dire que toutes les équipes de l’autre côté peuvent battre Quimper, que c’est toujours comme ça en NM1 : tout le monde peut battre tout le monde. J’ai peur de tout le monde, du moins je respecte toutes les équipes de la même manière.
Faut-il viser à tout prix la première place de la phase 2 ou se préparer pour les Playoffs ?
Je pense qu’il faut mettre les choses dans le bon ordre. Déjà si nous arrivons à nous qualifier pour les Playoffs rapidement, ça nous permet de franchir un premier palier et après ça nous verrons si c’est encore possible de jouer la montée directement, mais pas avant.
Quels enseignements avez-vous tiré de votre élimination surprise la saison dernière face à Rueil ?
Ce qui s’est passé l’année dernière c’est que nous savons que nous pouvions faire un petit ajustement, notamment par rapport à un manque d’adresse à trois points assez récurrent chez nous. Nous avions la possibilité de rajouter un joueur supplémentaire mais comme ça se passait bien en championnat, nous avons eu peur de déséquilibrer l’équipe, surtout que l’équipe ne réagisse pas bien. J’avais regretté la saison dernière que Benoit Injaï, l’un de nos joueurs les plus adroits et blessé à un moment où on ne pouvait plus le remplacer. Cette année je n’ai pas fait la même erreur, j’ai rajouté un joueur il y a deux semaines, Johan Grebongo.