"C’est un superbe challenge"
Alors qu’il s’apprête à débuter le stage de l’Équipe de France U17 qui prépare la Coupe du Monde, Lamine Kebe, de retour de la phase finale de l’EuroLeague juniors à Berlin, s’est engagé avec l’Orléans Loiret Basket, en Pro B. Entraîneur au Pôle France depuis janvier 2016, il avait pris en main l’équipe de Nationale 1 à la rentrée 2021.
Comment s’est déroulée votre signature avec l’OLB ?
Orléans est mon club depuis toujours. J’y ai joué, j’y ai entraîné des équipes satellites lors de mes premières années de coaching. Personnellement cela a toujours été un objectif d’un jour pouvoir entraîner le club de ma ville. Avec la fin de contrat de Germain Castano, une opportunité s’est présentée. Nous avons échangé avec les dirigeants. Les visions ont été partagées et cela a abouti à ma signature.
Votre réflexion aurait-elle été la même vis-à-vis d’un autre club ?
Clairement pas. J’étais très bien au Pôle France où nous réalisions du très bon travail depuis plusieurs années. J’étais épanoui professionnellement, heureux dans mon travail. Mais Orléans est une opportunité incroyable au vu de mon parcours et de mon profil. J’ai eu des contacts avec des structures professionnelles par le passé mais le fait que ce soit Orléans a tout fait basculer. C’est un superbe challenge que l’on me propose avec un club très ambitieux. Je pense que c’est le bon moment parce que je me sens prêt. Je n’aurais pas dit la même chose il y a deux ans.
Le Pôle France prépare les jeunes joueurs au monde professionnel. Comment prépare-t-il les entraîneurs à ce milieu ?
Déjà par le quotidien à travers la formation des top prospects français. Cela demande un haut niveau de compétence je pense. La Fédération m’a aussi permis de voyages avec les Équipes de France et de vivre des expériences internationales de très haut niveau. L’EuroLeague juniors en était encore un parfait exemple ce week-end. J’ai aussi pu côtoyer des entraîneurs comme Jean-Aimé Toupane ou Vincent Collet. Cela aide forcément à progresser.
Entraîneur du PFBB et des Équipes de France jeunes, on imagine forcément que votre sensibilité se retrouvera dans votre construction d’équipe…
Evidemment j’ai toujours défendu la vision d’un basket professionnel, et qui plus est en Pro B, avec des jeunes français. Parce que je pense qu’ils ont la capacité d’y jouer et d’y performer. Néanmoins il faut que cela soit en adéquation avec ce que veut le club et sur ce plan je crois que nous sommes assez d’accord. Mais c’est ma volonté.
Quels souvenirs garderez-vous de vos huit années au Pôle France ?
Il y en a tellement. C’est une expérience de vie exceptionnelle. Des histoires d’amitié et puis presque un deuxième papa avec Jean-Aimé Toupane.
