Les Bleus sur le fil

C’est dans une salle pleine à craquer, devant près de 5 500 personnes que le match opposant l’Equipe de France à la Grande Bretagne débute. A la surprise générale et pour le plus grand bonheur de tous, Tony Parker, qui était pourtant incertain sur ce match, fait son entrée avec le maillot bleu dès le début de la rencontre. Les Français révisent leurs gammes mais les Anglais ne tardent pas à répondre par une avalanche de tirs primés. Tandis que Mike Lenzly (11 pts, 3 pd) mitraille derrière la ligne et réalise un parfait 3/3, Boris Diaw est au four et au moulin. A la fin du premier quart temps, les Bleus concèdent neuf points de retard (15-24, 10’).

 

Le deuxième quart temps débute et les affaires de l’Equipe de France ne s’arrangent pas. En grosse difficulté, les joueurs de Vincent Collet ne trouvent plus la direction du cercle et commettent de nombreuses erreurs. Les Anglais en profitent et font totalement déjouer les Bleus. Après 5 minutes de jeu, les Tricolores n’ont marqué que deux petits points (17-33, 15’).  Et le duo Lenzly-Deng n’a pas fini de leur donner du fil à retordre. Avec 26% de réussite au shoot, Florent Pietrus (7 pts, 5 rbds) et les siens ne peuvent rivaliser. Pendant ce temps, la sélection anglaise imperturbable, continue à s’envoler. L’efficacité de leur jeu offensif et leur adresse à l’extérieur leur permet même de compter jusqu’à 19 pts d’écart (19-38, 18’). Les Bleus, à l’image de leur capitaine tentent de nouvelles choses et commencent à trouver des solutions en attaque mais la finition n’y est pas. Nando De Colo en chef d’orchestre fini tout de même par trouver son intérieur Ronny Turiaf sous le cercle. Fin du 2ème quart temps : 25-43.

 

Au retour des vestiaires, les Français haussent le ton en défense et rattrapent petit à petit leur retard grâce notamment à Nando De Colo (13 pts, 3 rbds). Le danger vient de partout et les Anglais continuent à assommer la France par leur adresse. Sur le terrain, c’est Luol Deng, l’ailier des Chicago Bulls (23 pts, 12 rbds, 4 pd) qui mène la danse. Alors que les Français peinent à rattrape leur retard, Léo Westermann (2 pts, 2 rbds, 4 pd) fait son entrée et active son compteur de sélection en Equipe de France A (43-57, 27’). Enfin, Yakhouba Diawara, par deux shoots à trois points consécutifs lance la machine française et réchauffe les supporters.

 

Il reste 10 minutes à jouer et les anglophones comptent 8 longueurs d’avance (53-61, 30’). Dans ce dernier quart temps, Yakhouba Diawara (14 pts, 3 rbds) continue d’enflammer le public en multipliant les belles actions. Servi par le jeune rookie Léo Westermann, le Yakh s’envole au dunk et permet à son équipe de revenir dans la partie (63-66, 33’). Les supporters donnent de la voix et portent leur équipe que plus rien n’arrête. A 4 minutes de la fin, Kévin Séraphin (11 pts, 3 rbds) égalise (68-68, 36’). La tension est palpable sur le terrain, les Bleus décident d’enclencher la vitesse supérieure et d’imposer leur rythme. Grâce à un panier plus la faute de son capitaine, l’Equipe de France passe enfin devant (72-69, 1’30) pour ne plus lâcher. 

 

Les Bleus s’imposent finalement sur le score de 79-74 au Zénith d’Orléans face à une sélection anglaise très compétitive. Prochain rendez-vous de l’Equipe de France à Gravelines le 12 juillet prochain, qui entre temps auront été défier les Espagnols sur leur terrain.