Équipe de France masculine

Qualifications EuroBasket 2025 - Chypre-France : la même, en mieux

Par Julien Guérineau|Aujourd'hui
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Trois jours après avoir affronté Chypre, les Bleus retrouvent le même adversaire, cette fois à domicile. Avec la volonté de mieux maîtriser la rencontre et de, potentiellement, se qualifier pour l’EuroBasket dès dimanche à Poitiers (17h, en direct et en libre accès sur DAZN).

Si l’Équipe de France domine Chypre dimanche soir et que la Croatie va s’imposer en Bosnie-Herzégovine, elle aura composté son billet pour l’EuroBasket 2025, avant même de disputer la dernière fenêtre de qualification en février prochain. Une perspective qui n’a pourtant pas l’air d’obséder Frédéric Fauthoux : "Je n’ai pas du tout pensé à la qualification. On se concentre surtout sur construire un fonctionnement. L’objectif c’est la qualification bien sûr mais ce que l’on construit c’est aussi la fenêtre de février puis l’EuroBasket qui est l’objectif ultime."

Un plan à moyen terme donc, mais qui passe par des retrouvailles avec un adversaire longtemps resté dans la roue à Nicosie (51-50 après trois quart-temps), avant qu’un coup de chaud de Yoan Makoundou, auteur de 13 points consécutif dans le money-time, ne mette au pas des Chypriotes adroits (9/22 de loin) et qui ont parfaitement résisté à la densité athlétique des Tricolores (35 à 36 au rebond).

Les Bleus se doivent donc de montrer un visage plus séduisant à l’Arena Futuroscope. "Même si nous n’avons eu qu’un entraînement entre les deux matches, j’attends une progression dans les automatismes, dans le jeu", estime Frédéric Fauthoux. "C’est aussi le premier match d’une nouvelle ère en France, il faut offrir à tout le public une victoire." Plaire et gagner, un plan de route limpide pour un groupe qui continue de se découvrir.

Le long voyage retour depuis Chypre n’a cependant laissé qu’une séance de travail supplémentaire, samedi matin, pour une équipe qui "a été investie et à l’écoute de suite. Il fallait surtout anticiper comment certains allaient appréhender leur première sélection. Je faisais très attention à ça pour voir s’il n’y avait pas trop de nervosité. On s’est beaucoup occupé de nous." Les frissons et les hésitations des débuts désormais envolés, l’Équipe de France peut désormais lâcher les chevaux.