À quelques jours d'enfiler le maillot bleu face à l'Irlande (jeudi 6 février à 19h15 contre Chalon-sur-Saône), comment parvenez-vous à jongler entre votre saison de club et les objectifs de l’Equipe de France de février ?
Il n’y a pas trop de recette miracle. Je ne vais pas mentir, c’est un peu compliqué. On a toutes nos habitudes avec nos clubs respectifs, qui sont parfois différentes de celles avec les Bleues. C’est un peu une gymnastique mentale, de réussir à passer d’un projet à l’autre. La fenêtre avec l’Équipe de France est toujours très rapide, il y a quelques entraînements et puis deux matches à disputer, on n’a pas trop le temps de réfléchir. Après au final, ça reste du basket. Peu importe le contexte, la tactique, on fait ce qu’on sait faire pour aider l’équipe. Ces fenêtres en cours d’année permettent aussi de garder le fil, entre joueuses notamment celles qui jouent à l’étranger, et puis avec le staff. Ça nous fait rester dans le projet, on se sent impliquées et concernées.
Les deux prochains matches contre l’Irlande et Israël doivent vous permettre de vous qualifier pour l’Euro 2025. De quelle manière les abordez-vous ?
Il faut qu’on les aborde de la même manière que les précédents. Les rencontres les plus importantes étaient celles contre la Lettonie, et on les a jouées très sérieusement. Après il n’y a pas de petit match, il faudra se rendre la partie facile, peu importe notre adversaire. On travaille principalement sur nous, et notre projet. On va se qualifier pour l’Euro 2025, mais il faut se dire que ces deux matches à venir doivent nous servir pour la suite. À nous d’être à notre meilleur niveau possible.
À titre individuel, c’est aussi l’occasion pour vous de marquer des points pour gagner votre place pour l’Euro 2025…
Je ne vois pas les choses de cette manière. J’essaie juste de jouer le basket que je joue tout au long de l’année avec Bourges. Honnêtement, je ne me pose pas de question par rapport à cela, je suis contente à chaque fois que je suis appelée en bleu, c’est toujours une fierté. Je ne réfléchis pas à ces enjeux individuels. Je me dis juste que je suis encore dans le Groupe France, et je me concentre sur la manière avec laquelle je peux aider l’équipe à gagner des matches et progresser.