Même si vous n’êtes pas qualifié mathématiquement, votre billet pour l’Euro 2025 est pourtant très proche. Comment abordez-vous ces deux prochains matches ?
Comme vous venez de le dire, mathématiquement ça n’est pas fait, donc il faut gagner le prochain match. On a toujours eu cette ambition de gagner toutes nos rencontres. On a un standing à faire respecter, tout en poursuivant notre travail pour emmagasiner de la confiance. Quelle que soit l’adversaire, on doit rendre une copie la plus parfaite possible. Pour moi, ces deux matches sont tout aussi importants que ceux que nous avons joué jusqu’à présent.
Est-ce aussi le meilleur moyen de préparer vos joueuses à disputer ces deux rencontres ?
Maintenir notre exigence à chaque instant est en effet primordial pour continuer à progresser. La force d’une bonne équipe, c’est de montrer son meilleur visage à chaque fois. On ne joue pas les matches en fonction des adversaires, c’est quelque chose que je veux éviter. Il faut qu’on ait cet état d’esprit de conquérant. Et réussir chaque match, afin de faire plaisir à notre public, tout en marquant des points pour le ranking FIBA. On aura à cœur de préparer les matches de la même manière, et de conditionner les joueuses pour qu’elles fassent le meilleur match possible. Sur tous les aspects du jeu qu’on a envie de mettre en place, il faut qu’on soit exigeant et irréprochable.
Malgré les absences de Gabby Williams ou Marine Johannes, l’ossature des Bleues sera bien présente, avec huit des vice-championnes olympiques. À quel point ce rassemblement est-il également important en perspective de la préparation à l’Euro 2025 ?
Par rapport au format des compétitions, le rendez-vous de février est important. Il doit donner le tempo de notre année 2025, et de l’Euro qui aura lieu dans quelques mois. On n’a pas l’occasion d’avoir les joueuses avec nous tout au long de l’année, et ce rendez-vous va nous permettre de planifier beaucoup de choses, d’échanger ensemble. Certaines joueuses seront sollicitées l’été prochain par la WNBA, et le temps que nous avons en commun en février nous servira donc forcément de préparation en vue de l’Euro 2025. D’autant plus que celle-ci sera très courte, et qu’en fonction des joueuses sollicitées par la WNBA, nous ne savons pas encore exactement avec quel groupe nous commencerons cette préparation estivale. C’est aussi pourquoi nous avons convoqué des nouvelles joueuses, que nous n’avons pas encore vu avec le maillot bleu et qui excellent en championnat. Ça nous permet d’élargir le réservoir de joueuses potentiellement aptes à être appelées cet été ; et pour les joueuses, c’est l’occasion aussi pour elles de montrer ce qu’elles peuvent apporter à l’Équipe de France féminine.