La reprise des championnats 2022/23
Dates de reprise :
LFB
Le calendrier général peut-être consulté en cliquant ici
description transverse FFBB
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Vous êtes une des rares internationales à avoir porté deux maillots d’équipes nationales différentes. Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Je suis une des rares joueuses à avoir jouer pour deux équipes nationales différentes (Sénégal et France). Quand je suis arrivée en France, j’avais déjà fait le championnat d’Afrique dont j’étais MVP et un championnat du monde aussi. La double culture m’a aidé au quotidien et aujourd’hui elle m’apporte beaucoup. C’est une grande richesse je trouve d’avoir les deux cultures. Les deux équipes nationales m’animent toujours aujourd’hui. Quand c’est le Sénégal qui joue ça me fait quelque chose et pareil pour la France.
Qu’avez-vous fait après votre carrière ?
En 1994, à la fin de ma carrière je suis retournée au Sénégal, dans mon pays d’origine, avec mes diplômes d’entraineur et c’est là-bas que j’ai commencé. J’y ai fondé mon école de basket, j’y ai formé des enfants à partir 5-6 ans. Au début y’avait pratiquement pas de compétitions, ça vraiment été l’école pionnière, y’a plein d’écoles maintenant qui font la même chose. Aujourd’hui, malheureusement cette école n’existe plus car j’ai dû suivre mon mari au Cameroun et ensuite au Gabon. Pendant tout ce chemin là j’ai toujours été coach de basket. J’ai travaillé au Gabon avec le lycée Blaise Pascal et on avait une section de basket de la classe de 6e à la terminale. On avait des classes basket et j’en étais la responsable.
Quand êtes-vous rentrée en France ?
Je suis revenu en France en 2015, là encore j’ai repris le coaching. J’ai travaillé en Seine-et-Marne avec le club du Plessis Savigny Basket et ironie du sort le gymnase s’appelle le gymnase Jacky Chazalon. J’ai travaillé là-bas pendant 4-5 ans et puis le COVID est arrivé j’ai dû stopper toutes les activités…
Comment avez-vous rebondi ?
J’ai profité de ce moment-là pour repartir sur un projet vraiment personnel, le projet de Pulse Africa Sport For Education. Projet 100% féminin pour accompagner de jeunes basketteuses en œuvrant dans le social pour éduquer et accompagner les jeunes filles dans leur double projet étude et sport. Pour le moment, Pulse Africa For Education n’est présent qu’au Sénégal mais j’ai pour ambition de le dupliquer à travers toute l’Afrique. L’objectif c’est accompagner par le basket les filles dans leur évolution. On a démarré les activités à l’été 2021 et ça se poursuit par des camps de basket et du soutien scolaire. Le principe c’est que les filles sont en cours le matin, des cours de renforcement Français, Anglais, Mathématiques et l’après-midi, elles sont au basket.
Ce sont des choses que vous auriez aimé avoir quand vous avez commencé le basket ?
Ce sont des choses que j’aurai vraiment aimé avoir quand j’étais petite c’est sûr. Et c’est vrai qu’à l’époque on n’avait pas cet encadrement-là. Quelquefois c’était vraiment très difficile de concilier le sport, le haut niveau, on n’avait pas mal d’entrainement. On était jeune mais tous les jours on était sur le terrain. Il fallait aussi à côté gérer les études, on n’avait pas cette assistance là ce qui fait que beaucoup de jeunes filles ont arrêté le basket car au niveau des études cela a pêché. Je souhaite aujourd’hui que les jeunes filles qui profite de mon programme puissent allier les deux, ce n’est qu’une question d’organisation et d’encadrement pour qu’elles réussissent vraiment à trouver leur place. Les plus petites ont 12 ans et on les accompagne jusqu’au bac au moins. Celles qui sont les plus douées au basket, on essaiera de les orienter si elles veulent vraiment aller à haut niveau vers la France, en Espagne ou aux Etats-Unis.
Quel rôle joue pour vous le club des internationaux ?
Le club m’a toujours soutenu dans mes projets que ça soit lorsque je cherchais du travail en France ou dans la création de mes projets en Afrique. Je remercie également le club des internationaux qui nous permet vraiment de garder le lien. Il permet que l’on soit toujours là et c’est avec plaisir que l’on se retrouve autour des jeunes des équipes nationales actuelles. C’est très riche. Ça nous permet de développer des choses ensemble. Le sport, le basket, a toujours été une passion pour moi avant d’être une profession. Ce club permet d’entretenir cette flamme.
Qui dit MiniBasket, dit Fête Nationale du MiniBasket !
C'est le rendez-vous incontournable pour les jeunes basketteurs de 6 à 11 ans qui se retrouvent le temps d'une journée autour de la balle orange. Chaque Comité Départemental de Basket organise à minima une Fête sur son département et invite ses clubs locaux qui accueillent tout au long de la saison ces jeunes catégories de joueurs (U7-U9-U11). Des animations, des ateliers et des défis sont proposés aux participants ! C'est avant tout la Fête de la convivialité et du plaisir du jeu. En fin de journée, et c’est le moment très attendu des MiniBasketteurs, tous les enfants reçoivent la même récompense offerte par les Partenaires de la Fête.
Comment y participer ?
Il y a forcément un site près de chez vous ! Retrouvez celui le plus proche de chez vous en consultant la cartographie ci-dessous. Nous vous invitons ensuite à rentrer en contact avec votre Comité.
Une Fête tournée vers l’écoresponsabilité
La Fête Nationale du MiniBasket s‘inscrit dans le cadre du programme Sport Planète initié par MAIF. La FFBB et MAIF, Partenaire de l’évènement, proposent aux Comités Départementaux de Basket de s’investir dans la démarche « sport responsable » en installant une éco-box sur le site de leur Fête. Les MiniBasketteurs et leurs parents pourront participer à cette action en apportant des vêtements et/ou chaussures qui ne servent plus, afin de leur donner une seconde vie !
Les Partenaires de l’évènement
Kinder Joy of Moving, MAIF, Caisse d’Epargne, La Mie Câline, Les Éditions Nathan et Slamdeck.
Ressources :
- Dossier de Presse de l'évènement
#FNMB2022
Pour vous parler de son Legacy, qui de mieux que Tony Parker :
"Pour mon premier Legacy, j’ai voulu représenter la franchise des San-Antonio Spurs, l’équipe dans laquelle j’ai passé les plus beaux moments de ma carrière en NBA. 4 titres de champion NBA, 1 trophée MVP des finales, 6 sélections au All-Star Game et plus de 1100 matchs joués. Enfant j’ai grandi avec les posters de mes idoles accrochés sur les murs de ma chambre. Je fais partie de la « Génération posters ».
Aujourd’hui, je suis très fier de dire que j’appartiens à la « Génération Legacy ». En collectionnant mon Legacy, vous intégrez mon Club Legacyz: vous participez au Legacy Stories, une discussion en visioconférence durant laquelle vous pourrez me poser toutes vos questions. Vous participez également au ticket d’or, un tirage au sort pour remporter des cadeaux dédicacés : Mes maillots et chaussures dédicacés, ballons, places pour assister à des matchs.
La majorité des bénéfices des ventes du Legacy est reversée à mon association Infinity Care afin de soutenir des causes liées à l’enfance et aux droits des femmes.
Je compte sur vous !"
Pour participer à la vente, rendez-vous ici : https://clublegacyz.com/products/tony-parker
Les sports traditionnels ne manquent pas à Tahiti. Entre les courses de pirogues polynésiennes, le lever de pierres ou le lancer de javelot, les habitants perpétuent ainsi leur culture. Les sports collectifs ne sont pas délaissés pour autant. Pour une île d’à peine 200 000 habitants, chaque discipline possède son propre championnat. Certains talents ont même traversé les océans pour s’exporter dans l’Hexagone. C’est le cas du footballeur Marama Vahirua qui a fait les belles heures du FC Nantes ou du shooteur Georgy Adams, figure marquante de la balle orange dans les nineties. Né à Papeete, il fait ses premiers dribbles à l’AS Aorai, l’un des cinq clubs de la ville. Même si la fédération tahitienne de basket est autonome, elle reste affiliée à la fédération française. Le championnat est composé d’une poule de huit équipes avec des playoffs et une finale jouée au meilleur des cinq matchs. Remporter le titre a une double importance. Non seulement, le vainqueur règne sur la Polynésie Française, mais en plus s’octroie le droit de participer à la finale de la Coupe du Pacifique contre le champion de Nouvelle-Calédonie. A la clé, une qualification pour le sixième tour de la Coupe de France. Selon les observateurs, le niveau de la finale tahitienne est proche des équipes de Nationale 3. Un niveau que Georgy Adams veut largement dépasser. Debout à 5h00 du matin, il se rend seul à la salle pour peaufiner son shoot. Un rat de gymnase acharné pour qui Tahiti devient rapidement trop petit. Aussi, lorsque adolescent, il domine l’île de la tête et des épaules, il prend la direction de la métropole.
A seize ans, il pose ses valises au Tours Basket Club. Rapidement, l’essai est décevant. Georgy alterne un peu trop entre les cours et les parquets à son goût. Les deux ou trois séances hebdomadaires d’entraînement ne lui suffisent pas pour atteindre son objectif : devenir basketteur professionnel. Frustré, il plie bagage pour revenir sur ses terres tahitiennes. Il entre alors en contact avec Jean-Claude Bonato. L’ancien tricolore, champion avec Antibes en 1970, est de retour dans son club de cœur. Il remplace le coach Djordje Andrijasevic parti au Caen BC et veut rapatrier Adams sur la Côte d’Azur pour le tester. Cette fois, la rigueur de Bonato correspond complètement avec l’état d’esprit du Polynésien. Comme un poisson dans l’eau à Antibes, il découvre une ambiance familiale propice à sa progression. Agé d’à peine dix-neuf ans, il intègre le groupe pro, utilisé à dose homéopathique le temps de cinq petits matchs. La montée en régime se fait dès la saison suivante en 1986-87, où Georgy fait pleinement partie des rotations de Bonato. Malgré son jeune âge, il n’hésite pas à dégainer dès qu’une position est ouverte. Avec plus de 40% à 3 points, le Tahitien aurait tort de s’en priver. Sixième de la seconde phase du championnat, Antibes est stoppé en playoffs par le futur finaliste limougeaud. Mais, l’air azuréen réussit plutôt bien à Adams qui passe encore un cap l’année suivante. En 20 minutes de temps de jeu, il franchit les 10 points de moyenne. Son arme principale, son shoot travaillé si durement plus jeune. Dans les chiffres, cela donne 55,1% aux tirs, 46,2% à 3 points et 80,5% aux lancers ! Le championnat de France découvre la chevelure bouclée du Tahitien, inarrêtable les soirs de main chaude comme dans la victoire à Nantes où Adams plante 34 points à 12/19 aux tirs. Sa bonne campagne individuelle n’empêche pas Antibes de finir avec un bilan tout juste à l’équilibre. L’équipe est en perte de vitesse après une élimination sans gloire en playoffs contre Mulhouse, pourtant situé derrière au classement. Et ce n’est qu’un avant-goût de ce qui attend les Azuréens en 1989.
Pour cela, la FFBB et MAIF proposent aux Comités Départementaux de Basket (organisateurs des Fêtes) de s’investir dans la démarche « sport responsable » en installant une éco-box sur le site de leur Fête. Les MiniBasketteurs et leurs parents pourront participer à cette action en apportant des vêtements et/ou chaussures qui ne servent plus, afin de leur donner une seconde vie !
Vous souhaitez participez à cette action ? Nous vous invitons à prendre contact avec votre Comité Départemental de Basket.
En savoir + sur les Rendez-vous Sport Planète
MAIF
Faire équipe avec le monde sportif pour un mieux commun. Assumant son rôle de société à mission, MAIF continue d’approfondir son engagement en favorisant la recherche de l’impact positif. L’attention sincère portée à l’autre et au monde est la raison d’être de MAIF, avec un leitmotiv clé, guidant l’ensemble des initiatives de la marque : « Chaque Acte Compte ». MAIF s'associe naturellement à la Fête Nationale du MiniBasket. Elle en partage les mêmes valeurs : l'accès à la pratique sportive, le lien social, l'engagement, la confiance en soi et en l'autre, un sport écoresponsable. Convaincue que le monde du sport a un rôle décisif à jouer pour le développement de nouveaux comportements, MAIF a mis en place depuis deux ans un travail de fond sur l’écoresponsabilité au travers de son programme « Sport Planète ». MAIF aujourd’hui c’est 3,3 millions de sociétaires, 3,7 milliards de chiffre d’affaires, et depuis 2020 une société à mission, partenaire de 8 fédérations et 33 000 associations sportives.
Toutes les infos sur la FNMB (dates, lieux, partenaires) sur la page officielle.
#FNMB2022
Conseiller Technique Régional de Guadeloupe entre 1982 et 2003, il est à l'origine de la création du Pôle Espoirs de Guadeloupe. Membre créateur de Guymargua (Guadeloupe / Martinique / Guyane), il avait reçu en 2011 des mains de Jean-Pierre Siutat, la médaille d'or de la FFBB.
La Fédération présente ses sincères condoléances à sa famille et ses proches.
J’apprends avec grande tristesse le décès de Jacques Cicofran, une grande figure du basket guadeloupéen, fondateur du club de Ban é Lot.
— Jean-Pierre SIUTAT (@jpsiutat) March 30, 2022
Une pensée à sa famille et à tous nos amis de Guadeloupe @ffbasketball @flopietrus @rudygobert27
Créée en 1994, la Fête Nationale du MiniBasket réunit chaque année des enfants de 6 à 11 ans, sur chaque département français, tous les week-ends des mois de mai et juin.
Cet évènement phare de fin de saison pour les MiniBasketteurs est organisé sur le plan national par la FFBB et relayée par ses Comités Départementaux sur une centaine de sites.
Pendant 2 mois, pas moins de 100 000 enfants participent à des tournois et révisent les fondamentaux du basket sur des ateliers. Tout au long de la journée, des défis et concours leurs sont également proposés. La FNMB est un moment de convivialité où toute la famille basket se retrouve : enfants, parents, arbitres, dirigeants, bénévoles, salariés.
En fin de journée, tous les enfants sont réunis pour la traditionnelle remise des récompenses ! Ils reçoivent tous la même dotation offerte par les Partenaires de la Fête.
Les Partenaires de la FNMB 2022 :
- Kinder Joy of Moving
- MAIF
- La Caisse d’Epargne
- Les Editions Nathan
- La Mie Câline
- SlamDeck
Agnès FAUCHARD - Présidente Commission Fédérale Jeunesse
"Je voudrais remercier, au nom de la fédération, tous les comités et leurs équipes de bénévoles pour offrir aux jeunes enfants cette journée de basket qui, au-delà du jeu, est la fête de la convivialité, du respect, du plaisir de jouer ensemble, de l’amitié et du fair-play. Autant de valeurs que cette fête véhicule depuis sa création ! Nos MiniBasketteurs n’ont jamais été aussi nombreux… nos partenaires sont toujours fidèles… alors que cette Fête 2022 soit une très belle édition dans tous nos Comités !
Merci à tous pour votre investissement !"
Plus d'infos sur la page officielle de l'évènement.
#FNMB2022
Maryse Sallois était un petit feu follet d’un 1,67 m, aux jambes d’acier, réputée pour courir partout en défense. Elle rentrait parfois pour un court temps de jeu avec un objectif : embêter le plus possible la joueuse adverse qui lui avait été assignée. Une vrai sangsue ! Mais capable aussi d’ajuster la mire avec son tir lointain à deux mains.
Rien ne prédestinait Maryse à faire carrière dans le basket. Née en région parisienne en 1950 et résidant à Boulogne sur Mer jusqu’à ses 12 ans – son père, muté une première fois à la SNCF dans le Nord, fut un temps président du club de volley de la ville – elle était plutôt adepte de la gymnastique. Elle atterrit à Clermont-Ferrand en 1963, dans la foulée d’une sseconde mutation paternelle.
Élève au lycée Jeanne d’Arc de Clermont, Maryse y rencontre une prof de gym nommée…Edith Tavert, la légendaire internationale et entraîneure de l’AS Montferrandaise. Sur ses recommandations, elle commence le basket puis la suit, avec d’autres joueuses, au glorieux Clermont Université Club. La grande épopée peut alors commencer. « J’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment », précise-t-elle. Il en reste de très bons souvenirs. Le basket lui a permis de découvrir de nombreux pays, de partager des moments forts qui lui permettent de retrouver avec toujours autant de plaisir ces anciennes coéquipières. Elle n’a aucun regret d’avoir réalisé des sacrifices.
Pour accompagner l’ensemble du réseau des clubs, la fédération propose 5 webinaires d’information (qui seront disponibles en replay) sur la plateforme BeSport :
C’est parti d’un constat très simple dès les premières réunions du club. Alain Vincent en charge de la commission solidarité et reconversion se rappelle : « On s’est aperçu rapidement que quelques anciens internationaux avaient quelques soucis pour continuer leur carrière, des soucis notamment de revenus qui n’étaient forcément plus les mêmes, mais pas que… Repartir à zéro sur un autre métier c’est un peu dur. » Un constat partagé par Annick Hector-Travart : « On croisait souvent d’anciens joueurs relativement démunis par rapport à la reconversion. C’est-à-dire qu’il n’avait pas du tout anticipé la fin de leur carrière sportive. On s’aperçoit qu’ils sont pris dans un cocon, de 15 ans à 30 et quelques années, et ils ont du mal à en sortir pour devenir des papillons autonomes. »
Les profils et les besoins présentés sont très variés mais « En général, les joueurs de haut niveau ne connaissent pas le monde du travail d’une part et ils se connaissent eux même très peu. » précise Annick Hector-Travart. « En fait, ils ont des capacités, des qualités et des compétences qui, parfois, peuvent intéresser des entreprises et ça ils ne le savent pas. Ils n’en ont pas conscience. Même si elles n’ont pas de connaissances techniques dans les domaines qu’ils ou qu’elles veulent aborder, ils ont des capacités personnelles, un savoir-être, que l’on peut tout à fait valoriser. Alain et moi, nous les aidons à se révéler et à prendre connaissance de la façon dont il faut aborder ce monde. »
Alors comment les aider, les accompagner ? Dans un premier temps, l’idée du réseau s’impose d’elle-même d’autant que « On n’est ni des recruteurs, ni même des entrepreneurs mais certains d’entre-nous avons fait des carrières dans des grands groupes, moi chez Capgemini, Christian Baltzer au Comptoirs Modernes du Mans… Donc le premier petit geste que l’on pouvait faire c’était de faire un réseau d’anciens, joueurs et joueuses, qui ont des positions intéressantes dans différents métiers pour, si nécessaire, discuter et accompagner des basketteurs en fin de carrière. Ça a commencé un petit peu comme ça » souligne Alain Vincent.
Le club fait également un gros travail de sensibilisation en amont et n’hésite pas à aller à la rencontre des joueuses et des joueurs lors des rassemblements des Equipes de France pour leur parler de leurs actions. « Du coup on a été pas mal sollicité, notamment par les filles. Elles sont plus réalistes par rapport à leur devenir et plus attentives effectivement à leur reconversion. Nous ne sommes pas des professionnels de la reconversion. On y va avec notre bienveillance et c’est tout. Il faudrait peut-être mettre en place toute une organisation pour arriver à monter quelque chose qui soit vraiment avec un retour, avec un suivi, une approche. Il y a un vrai besoin de la part des internationaux. » conclu Annick Hector-Travart
Soucieux d’apporter un véritable coup de pouce aux joueurs et joueuses qui le sollicitent, le club n’hésite pas, grâce au travail de sa commission et à la force de son réseau, à s’associer à des gens dont le recrutement c’est le métier. Ainsi l’ancienne internationale, Niedzy Kpokpoya, reconvertit dans les ressources humaines en Angleterre, a été la première à offrir ses services. « Niedzy proposait un bilan de compétence et une étude des trajectoires possibles selon les affinités de la personne et le club finançait ce bilan de 8 à 10 séances au joueur ou à la joueuse qui en avait fait la demande. On a ainsi accompagné sur ce volet des joueuses comme Emilie Gomis ou encore Emmeline Ndongue qui ont suivi un véritable coaching personnalisé » rapporte Alain Vincent. Ensuite, c’est avec la Fondation Adecco, qui a un programme à destination des sportifs, que le Club va faire équipe. Héléna Ciak, Ingrid Tanqueray ou encore Sandrine Gruda profiteront de ce partenariat.
En lançant, Sportail Community, un portail de mise en relation entre les sportifs et les entreprises, Paoline Ekambi relaie parfaitement l’action du Club des Internationaux, et sa commission reconversion et solidarité, qui peut à nouveau se consacrer à son rôle de réseau.
Aujourd’hui, fédérations, clubs, agents, syndicats et même le gouvernement se sont emparés du sujet de la reconversion des sportifs. « Nous avons moins de demandes, car c’est peut-être un peu plus rentré dans les têtes. Il y a un peu plus de réponse d’un peu partout. » constate Alain Vincent. Ce dernier reste persuadé que le club des internationaux à un rôle à jouer. « Nous restons un réseau, si on peut donner un coup de main ou mettre le pied à l’étrier on le fera. » C’est aussi ça le lien entre les générations.
Contactez la commission solidarité et reconversion
Annick Hector/Travart : 06 07 18 51 87 - annicktravart@free.fr
Alain Vincent : 06 09 10 12 94 - avincent9@free.fr
Ces pionnières, élues de ligue régionale et de comité départemental ont d’abord travaillé sur la prise de conscience de la notion de leadership et de confiance en soi. Rendez-vous a été pris pour des ateliers à distance sur la co-construction à partir des problématiques de chacune. Pour cette action, la FFBB est accompagnée par l’association Empow’Her, réseau international d’organisations dédiées à l’autonomisation sociale et économique des femmes.
Un premier temps à distance avait permis de se découvrir et de faire connaissance, de déconstruire certains stéréotypes et préjugés et de créer des temps d’échanges sur les freins d’accès à la prise de responsabilités.
Depuis, des rendez-vous individuels ont permis de faire le point sur les besoins des dirigeantes, de leurs suggestions mais aussi d’observer leur manière de se présenter. Lors de ce week-end, elles ont pu débriefer leur entretien et travailler sur des ateliers de co-construction.
La suite de ce programme qui bénéficie du Fonds de dotation Paris 2024 devrait permettre de décliner Dirigeantes 2024 dans nos territoires en s'appuyant sur nos "ambassadrices".
Jean-Pierre SIUTAT – Président de la FFBB : « Le Programme Dirigeantes 2024 répond à un enjeu de mixité dans les instances dirigeantes. Sur les saisons à venir, nous souhaiterions que ce programme se développe dans les Ligues puis au sein des Comités. L’idée étant d’anticiper dès maintenant les élections de 2024 pour que les femmes conservent leur poste, s’engagent ou qu’elles prennent plus de responsabilités ».
Damien SIMONNET – Président de la Commission Société et Mixités : « Ce programme part d’un constat : alors que 34 % des licenciés de la FFBB sont des femmes, seulement 11% sont élues présidentes de Ligues, 20% au niveau des Comités et 27% au niveau des clubs. L’objectif est tout d’abord de sensibiliser les acteur/trices à la place des femmes dans les instances pour leur faire une place mais également les accompagner. Ce n’est pas un programme pour faire monter les femmes en compétences mais en assurance ».
Très honorée d’être marraine du programme #dirigeantes2024 @ffbasketball ! Felicitations à Damien Simonnet @jpsiutat et ttes les dirigeantes pour ce moment de partage! https://t.co/haHcp40WZX pic.twitter.com/bPvvHCEIhy
— Henriques (@BrigitHenriques) March 5, 2022
Avez-vous gardé des liens avec le monde du basket ?
J’ai gardé beaucoup de contacts grâce notamment aux réseaux sociaux avec d’anciens coéquipiers de Nancy comme Ross Land ou Derrick Lewis, mais sinon avec le milieu du basket à proprement parler je dirais aucun car mon activité professionnelle me prend beaucoup de temps et mon activité sportive aussi. Donc trouver du temps pour le basket s'avère compliqué.
Quelle est cette activité professionnelle si prenante ?
Mon activité professionnelle est dure à résumer, mais je suis directeur France de l’activité physique adaptée pour les réseaux hospitaliers. Des personnes sont atteintes de maladies chroniques comme l’obésité, des gens en hémodialyse ou ayant un cancer, des polytraumatisés de la route… et avec ces gens-là, mon travail est de mettre en place des structures adaptées pour que des coaches sportifs puissent les faire bosser afin de leur apporter du bien-être et surtout les remuscler. Je travaille pour le groupe SOS Santé pour développer au sein du grand-Est, et de la France à moyen et court terme, l’activité physique adaptée pour toutes les personnes dans les hôpitaux.
Comment vous êtes-vous orienté vers ce domaine ?
J’ai toujours été mal à l’aise avec les injustices, avec les gens qui sont raillés, mis à l’écart, mis au banc. Les personnes obèses. J’en avais beaucoup dans mon entourage qui étaient souvent montré du doigt. J’ai essayé de trouver, avec un ami, un concept sportif qui pourrait les aider à récupérer de la motricité, de la mobilité dans leur quotidien en perdant du poids et en se faisant plaisir. Je suis donc retourné à la fac, j’ai passé un Master en Sport Adapté à l'université de Nancy. Maintenant, j’essaye de faire en sorte que ces personnes ne soient plus discriminées. Qu’elles puissent montrer, au travers de leur activité, qu’elles sont comme les autres. Elles ont juste besoin d’un peu plus de carburant mais avec un suivi diététique et sportif adapté, elles arrivent à perdre du poids et à se sentir bien dans leurs baskets.
Qu’est-ce que cette expérience vous apporte ?
C’est valorisant, c’est gratifiant. Au lieu de mettre un ballon dans un panier et d’avoir des applaudissements, là on a les sourires en face de nous, de personnes qui se sentent mieux dans leurs baskets. Ils appellent ça souvent une renaissance. Ils sont issus d’un parcours bariatrique, ce sont des gens qui se font souvent opérer de l’estomac. Ils ont une perte de poids qui est relativement conséquente, moi j’essaie de les remettre sur les rails, sportivement parlant et de rééquilibrer ce qu’on appelle le curseur image et poids. Souvent on perd du poids mais on ne s’en rend pas compte, on a l’impression que l’on est toujours très costaud. Je suis là pour faire en sorte que tout se passe bien. On se rend compte que l’on a de très très bons résultats.
Si vous avez complètement arrêté le basket, aujourd’hui vous avez une autre passion ?
Depuis 5 ans maintenant, j’ai une passion pour le triathlon. J’ai commencé par un tout petit, qu’ils appellent un Triathlon S, S pour Sprint par pour Small, pour les novices. 800 mètres à la nage, 20 km en vélo et 5 km de course. Quand j’ai passé la ligne j’ai dit c’est bien, mais c’est trop court. Donc j’ai nagé 1,5 km, 40 km en vélo et j’ai couru 10 km. Ce n’était pas encore assez long, donc aujourd’hui je suis sur du 3,8 km à la nage, 180 km en vélo et 42,2 km de course, c’est ce qu’ils appellent un Ironman. J’en ai fini un à Copenhague cet été. Avec mon fils, on s’amuse à courir des demi-ironman. On nage 2 bornes, on fait 90 km en vélo et on court un semi-marathon (21,1 km) à la fin. Je m’amuse bien là-dedans.
Qu’avez-vous trouvé dans ce sport que vous n’avez pas trouvé ailleurs ?
J’appelle ça mes moments de paradis. Guy Drut m’a dit un jour : « Tu sais une fois que l’on a eu une première médaille olympique, on a une forme d’adrénaline, d’excitation qui est tellement élevée que tu vas passer ta vie à rechercher un tout petit fragment de ça ». En passant ces lignes d’arrivée de triathlon, j’ai l’impression de ressentir pendant quelques secondes ce que j’ai pu avoir à Sydney. A chaque fois c’est éphémère, mais je me dis : le prochain coup j’essaierai de l’avoir un peu plus longtemps. Voilà c’est addictif, je suis lancé là-dedans et je ne suis pas prêt de m’arrêter.
Cyril Julian en bref
Né le 29 mars 1974 à Lacrouzette
Intérieur
135 sélections et 841 points en Équipe de France entre 1996 et 2006
1 JO
5 Championnats d’Europe
Carrière joueur
1993-1994 : Tarbes
1994-1998 : Nancy
1998-2000 : Paris
2000-2002 : Nancy
2002-2004 : Pau
2004-2005 : Valence puis Gérone (Espagne)
2005-2009 : Nancy
Palmarès joueur
Médaille d’Argent aux Jeux Olympiques : 2000
Médaille de Bronze au Championnat d’Europe : 2005
Champion d’Europe Juniors : 1992
Vainqueur Coupe Korac : 2002
Champion de France : 2003, 2004, 2008
Vainqueur de la Coupe de France : 2003
Vainqueur de la Semaine des As : 2003
Distinctions individuelles
MVP du championnat de France : 2002, 2006, 2007
MVP All Star LNB : 2003
Académie du Basket 2021
Le Club des internationaux de basket offre chaque année des bourses à de jeunes espoirs de notre sport.
En 2021, le club des internationaux a délivré deux bourses de 600 €. La première a été remise en novembre dernier à Talis Soulhac qui évolue au Pôle espoirs d’Ile de France et la seconde a été remise à Shaïnny's Le Gros.
Le dossier de cette dernière, licenciée à l'US Montargis où elle évolue en U15 région, a été proposé par son entraineur du Pôle Val de Loire et membre du club des internationaux, Anna Kotocova.
Parmis les innovations de cette année :
- Pour le jury, Le Trophée Acteurs du Sport Professionnel pour les clubs professionnels
- Pour le club des dirigeants : Le Trophée Engagement et Rayonnement à l’International remis par le Club des dirigeants et parrainé par Boris Diaw
La FFBB en lien avec la mission intégrité de son partenaire FDJ, opère des actions de sensibilisation sur le territoire national, auprès d’acteurs des compétitions.
Vous êtes tous concernés ! En effet, que vous soyez joueur(se), technicien, officiel, dirigeant, il s’agit d’être pleinement conscient des risques liés à ces différentes pratiques qui peuvent prendre la forme de manipulation de résultat, de corruption liée directement au blanchiment d’argent, de faits de jeux artificiels et prémédités. Aussi, il est important de connaître la législation/réglementation en matière de paris sportifs.
Les autres sensibiliations ont par exemple lieu cette semaine avec deux webinaire organisés avec les clubs de Betclic Elite et Pro B (ce vendredi 4 mars), et ceux de LFB, LF2 et NM1 (mardi 1er mars).
Le basket français est totalement aligné avec la position du Comité International Olympique, et les décisions récentes ou à venir de la FIBA et de la FIBA Europe.
Afin de témoigner cette solidarité, une minute de silence sera respectée en ouverture de chaque rencontre officielle de basketball le week-end prochain.
Emblématqiue joueur d'Antibes dans les années 70, Jacques Cachemire a pu longuement échanger avec les joueurs et le staff de l'Equipe de France. "Cachou" n'a pas manqué de glisser quelques mots et/ou encouragements. Résidant désormais au Portugal, Jacques Cachemire a distribué les bouteilles de Porto à chacun.
Les Bleus ont profité de l'occasion pour souhaiter l'anniversaire de leur visiteur qui fêtait ce jour-là, le 27 février, ses 75 ans.
Edith Tavert est probablement à l’origine de la carrière de Cathy pour lui avoir fait abandonner la natation pour le basket, avant de devenir sa première entraîneure.
Pure auvergnate, issue d’une famille de 7 enfants, Édith Tavert (née Kloeckner) voit le jour en février 1929 à Clermont-Ferrand. Joueuse emblématique de l’AS Montferrandaise, elle obtient trois titres de Champion de France en 1958, 1959, 1962 et triomphe en Coupe de France en 1957 et 1958.
Dans les années 1950, elle est avec Anne Marie Colchen le fer de lance de l’Équipe de France. Petite arrière d’1,67m au fort caractère, acharnée, adroite, élégante sur le parquet et toujours tirée à 4 épingles en dehors, elle participe à 5 championnats d’Europe et cumule 63 sélections nationales entre 1949 et 1960. Elle termine 5ème marqueuse de l’Euro 1952 à Moscou avec 16,6 points par match.
Le programme Pulse Africa Sport For Education est un dispositif visant à accompagner des jeunes filles à travers des actions civiques et culturelles via la pratique du basket.
Complémentaire des actions mises en place dans des structures de formation sur les volets sportifs et scolaires. Ce programme est bâti autour d’ateliers pratiques favorisant
la culture d’ouverture des joueuses en leur permettant d'acquérir des fondements dans la vie en société et de s'accomplir pleinement afin de préparer dans les meilleures conditions leur vie future, qu'elles deviennent joueuses professionnelles ou non .
Pulse Africa Sport For Education a pour philosophie de faire de la pratique du basket un levier d’ouverture et d’éveil des consciences, en offrant l’opportunité aux jeunes basketteuses de s’exprimer sur des sujets qui comptent pour elles, de développer leur esprit critique et de les sensibiliser aux enjeux de société.
C'est sur ces bases que les camps on été créé avec pour objectifs :
1. Faire un suivi scolaire avec le français, l’anglais et les mathématiques
2. Perfectionnement les fondamentaux acquis lors camp de juillet.
3. Créer une ambiance de vacances dans le prolongement de l’environnement familial
4. Cultiver une mentalité positive, une conscience citoyenne, le gout du travail bien fait.
5. Mais aussi la responsabilité individuelle et collective, l’esprit d’initiative, de solidarité
6. Favoriser une socialisation des filles en veillant sur les rapports humains et en privilégiant les échanges intergénérationnels
7. Offrir aux enfants et adolescentes une alimentation saine, riche, variée et équilibrée
8. Faire du séjour un espace d’expression plurielle et multidimensionnelle, prenant en compte les priorités communales, nationales et internationales
9. Informer sensibiliser et éduquer les jeunes sur les valeurs civiques, morales et sociales, la citoyenneté agissante et le patriotisme, et sur les notions de paix, d’environnement, de travail, de durabilité.
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Athlète complète durant les années 1920 et 1930, Lucienne Velu est sans aucun doute une pionnière de la balle orange à une époque révolue où l’on pouvait être recordwoman du lancer du disque puis gagner les jeux mondiaux féminins en tant que basketteuse.
C’est l’une des collègues de bureau de Lucienne Velu qui incita cette dernière à pratiquer le sport. On peut dire « le sport » en général tant Lucienne Velu ne sembla pas se contenter d’en pratiquer un en particulier. Il est vrai que les temps étaient plus à l’omnisport qu’à la spécialisation que nous connaissons aujourd’hui. C’est ainsi que Lucienne Velu rejoignit le club féminin omnisport de la Ruche Sportive de Paris en 1922 à tout juste vingt ans.
RECORDWOMAN DU MONDE
La demoiselle se distingua rapidement en athlétisme. Sa morphologie bien charpentée associée à une taille non négligeable (1,65m) lui permirent de s’illustrer dans les disciplines de lancer comme le poids et le disque. Ainsi, le 14 septembre 1924, elle lança le disque au-delà des 30m, à 30,225m précisément battant le précédent record du monde (28,325m) détenu par la belge Lisette Petré. Premier fait d’armes pour la parisienne qui conservera ce record plus d’un an avant d’être battu par la tchécoslovaque Maria Vidlakova qui lancera, le 11 octobre 1925, à 31,15m.
Nous avons fait travailler une talentueuse graphiste d’Alès, Carole Crestin, qui nous a aidés à harmoniser nos différents supports de communication pour une meilleure unité et une visualisation plus facile du Club des Internationaux. Une nouvelle Charte Graphique est née !
Nous n’avons pas changé le logo du Club mais seulement amélioré sa présentation avec les couleurs bleu blanc rouge et mis en valeur « Le lien entre les générations » qui nous guide dans toutes nos actions.
Les différentes cartes du Club des Internationaux
Carte 1 - 2005 création |
Carte 2 création |
Carte 3 - 2014 création |
Carte 4 - 2022 création |
Vous avez joué au haut niveau jusqu’à 39 ans (à Tarente en Italie), comment avez-vous finalement fini par arrêter le basket ?
Y’a pas si longtemps je jouais encore au Stade Français, l’arrêt de ma carrière est venu progressivement. Je me suis dit : ce n’est pas possible comment je vais faire pour arrêter ? Ça va être compliqué. Il faut que ça soit moi qui quitte le basket ou que le basket qui me quitte ? Je pense qu’il faut aider les athlètes de haut niveau à redescendre dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas quelque chose d’évident. Je me demandais vraiment comment j’allais faire, comment j’allais y arriver. Finalement c’est arrivé progressivement avec le Stade Français où j’ai joué en Nationale 2. Et petit à petit, j’ai commencé à lâcher le basket, pas d’un coup pour que ça soit plus facile. C’est dure d’être une athlète pendant 25 ans et d’arrêter son sport du jour au lendemain. Surtout quand ton corps peut encore et que tu as encore l’envie de continuer. Petit à petit j’ai donc laissé le basket et maintenant quand je regarde les autres je ne m’y vois plus du tout. J’en fait encore un petit peu, histoire de toucher le ballon, m’amuser et courir en loisir avec les anciens du Stade Français.
Quel regard portez-vous sur votre (très longue) carrière ?
Ma carrière est passée super vite, et j’ai encore du mal aujourd’hui à me dire : « Je te félicite Nicole de tout ce que tu as fait ». J’ai du mal à me le dire car je n’y crois pas en fait. Je suis quelqu’un qui a vraiment du mal à croire en moi et ça été le cas toute ma carrière. Ces 20-25 ans sont passés très vite et j’ai passé des très bons moments, des mauvais aussi mais bon. Je ne regrette pas si demain on me demande, je refais la même vie sans hésiter.
Maintenant que la page basket est tournée, que faites-vous aujourd’hui ?
Je travaille pour une compagnie aérienne à l’aéroport d’Orly. Je suis agent d’escale depuis 6 ans, je m’occupe des gens qui voyagent.
Comment avez-vous choisi ce métier ?
Pendant ma carrière j’ai beaucoup voyagé, j’ai croisé beaucoup de monde. Je ne me suis jamais vu dans un bureau entre quatre murs. Ce n’est pas possible pour moi, je suis quelqu’un qui a besoin de bouger, de marcher, et j’ai besoin de voir du monde. Alors je me suis dit, pourquoi pas ce travail, où on croise, on voit du monde tous les jours. Tous les jours on aide des gens, on est au service des gens. La plupart des gens, quand ils rentrent dans un aéroport, ils perdent 80% de leur moyen, nous sommes un petit peu là pour les diriger, les aider, les enregistrer, les embarquer... J’aime beaucoup ce métier car je vois beaucoup de monde. Et beaucoup de monde du basket, énormément même. Il y a beaucoup de passagers qui me reconnaissent car je fais beaucoup les destinations vers les Caraïbes. Je vois Sandrine (Gruda) qui voyagent de temps en temps vers les Antilles, je vois Patrick Cham aussi. Je vois beaucoup d’anciens mais aussi de la génération actuelle. Indirectement je garde un petit contact avec le basket.
Nicole Antibe en bref
Née le 11 avril 1974 à Paris
Intérieure
193 sélections et 1 633 points en Équipe de France entre 1993 et 2005
1 JO
1 Mondial
4 Championnats d’Europe
Carrière joueuse
Pôle France
Aix-en-Provence
1998-2000 : Bordeaux
2000-2002 : Bourges
2002-2003 : Valenciennes
2003-2004 : Schio (Italie)
2004-2007 : Naples (Italie)
2007-2008 : Madrid (Espagne)
2008-2010 : Schio (Italie)
2010-2012 : Parme (Italie)
2012-2013 : Tarente (Italie)
Palmarès joueuse
Championne d’Europe : 2001
Vainqueur de l’Euroleague : 2001
Vainqueur de l’EuroCup : 2005
Championne de France : 2003
Championne d’Italie : 2007
Vainqueur de la Coupe de France : 2003
Vainqueur de la Coupe d’Italie : 2004
Distinctions individuelles
Académie du basket 2021