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EQUIPE DE FRANCE MASCULINE - TQO DE MANILLE 2016

Monsieur propre

FIBA
par Julien Guérineau, à Manille - 07/07/2016
Toujours aussi discret, toujours aussi efficace. A 33 ans, Mickaël Gélabale est plus indispensable que jamais à la bonne marche de l’Equipe de France.
8 points à 4/7 et 6 rebonds en ouverture face aux Philippines. 11 points à 4/7 et 5 rebonds jeudi contre la Nouvelle-Zélande. Pour sa 9e campagne internationale, le joueur français le plus titré de l’histoire (5 médailles, comme Florent Pietrus et Boris Diaw) continue de jouer à la perfection sa partition de monsieur propre. Son panier à trois-points au début du quatrième quart-temps a débloqué le compteur à cette distance et lancé la remontée qui a permis aux Bleus de signer un 28-11 décisifs lors des dix dernières minutes. "C’est le seul que j’ai mis en deux matches… mais il tombe bien", sourit le Guadeloupéen, qui avait surtout retenu de sa première sortie un inhabituel 0/3 derrière l’arc. "Au début du match nous avions des tirs mais on ne mettait rien donc on a couru après le score jusqu’à ce qu’on règle la mire. Ensuite on a pu verrouiller le rebond, courir, faire des interceptions et mettre notre basket en place."
 
C’est avec son compère de toujours, Florent Pietrus, Kim Tillie, Antoine Diot et Thomas Heurtel que les Bleus ont renversé la vapeur. Un cinq entièrement surgi du banc et qui a démontré, 48 heures après que les titulaires aient fait la différence contre les Philippines, que la qualité des rotations tricolores jouerait un rôle capital dans la conquête du billet olympique. "Nous sommes une équipe avec 12 joueurs de qualité. Vincent Collet le sait et nous en parle souvent", note Gélabale qui prêche également le recours au collectif pour solutionner la problématique du rebond qui handicape pour l’instant l’Equipe de France : "On est tombé sur une équipe bien plus agressive qu’hier. Nous on en manquait alors qu’ils attaquaient tous les rebonds. Dans ces cas-là il faut rester soudés, se dire que si on continue de faire des écrans retard on va bien finir par récupérer les ballons et plonger sur tout ce qui traîne." La recette a fini par payer et Gélabale se rapproche un peu plus de son dernier grand défi : décrocher la seule médaille qui manque encore à son immense palmarès.