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Ligue Féminine

Irrésistibles Guerrières

Léo Gouttenoire - 15/11/2023
Avec un bilan de six victoires en six rencontres, la saison de Villeneuve d'Ascq ne pouvait pas mieux commencer. Un départ idéal pour un club à la recherche de son premier titre depuis 2017.

Entre attaque de feu et défense de fer, Villeneuve d’Ascq ne pouvait pas rêver meilleur départ. Après six rencontres, le club nordiste, toujours invaincu, s’impose comme un candidat très sérieux pour le titre. « Notre début de saison est très positif avec des joueuses très ambitieuses », se satisfait le coach Rachid Meziane. « On est dans la continuité de la saison dernière. En conservant une bonne partie des joueuses à l’intersaison, on a pris une longueur d’avance. Dans les connections et les associations, on a gagné du temps dans notre préparation. Cet été, on s’est ajusté en rajoutant seulement quelques profils qui nous manquaient ».

Tous les voyants sont au vert pour les finalistes 2022-2023. En inscrivant 82.8 points par match, Villeneuve d’Ascq est, de loin, la meilleure attaque de la division. Mais le plus important, c’est que le danger puisse venir de partout, avec cinq joueuses scorant plus de 10 points par rencontre (Burke 16.7, Salaun 12, Smalls 12, Diaby 11 et Zellous 10.5). « C’est précisément comme ça que j’ai construit l’équipe », poursuit le technicien de 43 ans. « J’ai voulu faire en sorte que les responsabilités et le scoring soit partagés. Si on fait un all in sur une joueuse et qu’elle passe à côté sur un match, c’est compliqué et c’est un vrai risque pris, surtout quand on a l’ambition d’aller très loin ». Mais c’est bien sur le plan défensif que l’équipe a vraiment progressé. En ce début de saison, l’équipe de Rachid Meziane encaisse seulement 61.7 points par rencontre, contre 68.5 l’an passé. Pour l’instant, seul Basket Landes fait mieux. « La présence défensive, on l’a mise en place depuis trois ans.  C’est tout simplement ce qui nous fait gagner. C’est sur ce point-là que je vais chercher des certitudes. La partie offensive est satisfaisante mais il y a un facteur aléatoire que l'on ne contrôle pas ». Une identité défensive que les joueuses espèrent conserver d’ici la fin de la saison.

Malgré cette entame tonitruante, Rachid Meziane reste prudent en expliquant que la saison est encore très longue et que le championnat de France fait partie « des plus coriaces d’Europe ». Il admet aussi que son équipe a encore une marge de progression, notamment sur un point très précis : la gestion émotionnelle. « L’an dernier, il y a eu quelques situations où on a perdu pied, perdu le fil des rencontres. Ça nous a couté cher sur la fin . Sur les grands matches, il faut qu’on arrive à faire preuve de stabilité », conclue-t-il. « L’Euroleague, que l’on n’avait pas l’an dernier, va clairement nous servir. Cette expérience doit nous permettre de grandir encore, de monter en compétences et de murir ».