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Benjamines

Voyage à l'Open

08/11/2007
Lors du dernier Open de la Ligue Féminine (27-28 octobre à Paris-Coubertin), le Comité du Rhône a monté une superbe opération en direction de ses benjamines. En plus d’assister à tous les matches du samedi, les 16 benjamines ont eu le privilège d’interviewer deux joueuses professionnelles.

Pour avoir la chance de « monter » à Paris pour assister à l’Open LFB, les benjamines avaient deux possibilités : remporter le tournoi 3X3 ouvert aux clubs (FC Lyon, AL Venissieux Parilly, AS Villeurbanne, AL Meyzieu et AL Gerland Mouche) ou remporter le tournoi playground 3X3 ouvert aux 6èmes et 5èmes des collèges de Lyon 7 et 8, Meyzieu, Vénissieux et Villeurbanne.

Après cette phase de sélections, les 16 chanceuses sont partis le samedi 27 octobre de la Gare de Lyon Part-Dieu direction Stade Pierre de Coubertin (voyage intégralement pris en charge par le CD69). Impressionnées par l’ambiance festive de l’événement, les jeunes basketteuses ont également pu interviewer directement deux joueuses de l’USO Mondeville : Caroline Aubert et Jennifer Digbeu.

Caroline AUBERT

Depuis combien de temps pratiques-tu le basket ?
Caroline Aubert : « Je fais du basket depuis l’âge de 10 ans ce qui correspond à la catégorie poussines. Je suis devenu joueuse professionnelle en 1997. »

Comment as-tu découvert le basket ?
C.A. : « Par hasard, lors du sport études à Montpellier. »

Dans quel club as-tu débuté le basket ?
C.A. : « Dans un petit club, à Montpellier. »

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire du basket ?
C.A. : « C’est l’aspect collectif de ce sport qui m’a attiré ainsi que l’effort à fournir lors des courses. »

Quel est ton joueur de basket préféré ?
C.A. : « Quand j’étais jeune c’était Michael Jordan et maintenant j’ai beaucoup de respect pour Tony Parker. »

Combien d’entraînements as-tu par semaine ?
C.A. : « Nous avons deux entraînements par jour excepté les jours de match où l’on s’entraîne qu’une seule fois dans la journée. »

Est-ce que cela a été difficile pour toi de débuter ta carrière de joueuse professionnelle ?
C.A. : « Oui, il m’a fallu quatre années pour vraiment m’affirmer comme une véritable joueuse professionnelle. »

Comment te sens-tu avant un match ?
C.A. : « Je suis un peu stressée mais pas trop non plus. »

Si tu ne faisais pas de basket, qu’aurais-tu fait ?
C.A. : « J’aurai pratiqué un autre sport car j’adore le sport ; c’est une véritable passion. Mes parents ont contribué à me donner cette passion puisqu’ils sont d’anciens sportifs de haut niveau en kayak. »

Comment vous entendez-vous entre joueuses ?
C.A. : « On s’entend très bien. On apprend à se connaître. »

Jennifer DIGBEU

Dans quel club as-tu débuté le basket-ball ?

Jennifer Digbeu : " J’ai commencé au club du FC Lyon."


Pourquoi as-tu choisi ce club ?
J.D. : « Pour deux raisons. La première, c’est que c’était un club réputé pour sa qualité de formation. La deuxième c’est qu’il se trouvait près de chez moi. »

Comment te sens-tu avant un match ?
J.D. : « Je suis stressée mais pour éviter de l’être je me concentre sur mes mouvements. »

Comment te prépares-tu mentalement avant un match ?
J.D. : « Je me concentre sur le rôle que je dois avoir sur le terrain. Sinon rien de particulier, je n’ai pas recours à d’autres méthodes. »

Comment vous entendez-vous entre joueuses ?
J.D. : « Très bien. »

As-tu des frères et sœurs qui jouent au basket ?
J.D. : « Oui, j’ai deux frères qui jouent toujours et le troisième Christian a arrêté. Alain (ancien joueur à l’ASVEL) qui joue en Espagne à Alicante et Mickael qui joue dans le Nord, au club du Hainaut Basket. "

Quel était ton rêve quand tu étais petite ?
J.D. : « Mon rêve était de devenir une joueuse évoluant en Ligue Féminine. Je pense avoir atteint ce rêve aujourd’hui. »

Jennifer, le club du FC Lyon t’a-t-il aidé dans ta carrière professionnelle ?
J.D. : « Oui beaucoup, notamment par mon entraîneur en minimes Solange Fol. Je la remercie encore. »

Tes débuts, en milieu professionnel, ont-ils été difficiles ?
J.D. : « Oui au début ça n’a pas été facile car j’évoluais avec des joueuses plus âgées que moi. J’ai dû persévérer pour gagner ma place. »

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire du basket ?
J.D. : « Mon frère Alain. A force de regarder ses matches avec l’ASVEL à la Maison des Sports de Villeurbanne. »

Après cette belle opération le Comité du Rhône n’entend pas stopper ses actions dans le développement du basket féminin et de nouvelles initiatives vont bientôt être lancées.

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