Sans pitié

Si les Allemandes on été les premières à ouvrir le score par Sophie Eder (9 points), la France a très rapidement fait parler sa force de frappe en infligeant un 11 à 0 à son adversaire (11-2, 3’). Le premier écart est fait et on sent déjà la large domination de Margaux Galliou (10 points et 6 rebonds) et ses partenaires. Le match est alors à sens unique, Laura Hebecker (12 points et 3 rebonds) tente bien de faire illusion mais la France est déjà loin (27-12, 10’).

Agressives en défense, les Tricolores ne relâchent pas la pression et se procurent de nombreuses balles de contre-attaques. L’écart entre les deux équipes ne fait qu’augmenter, 40 à 16 après seize minutes de jeu, sur deux points de Claire Stievenard (4 points). Les joueuses d’Outre-Rhin ne trouvent pas la solution, d’autant que la domination au rebond de Christelle Diallo (10 points, 7 rebonds en 9')et ses partenaires est sans partage. La France compte 29 points d’avance au moment de rejoindre les vestiaires (50-21).

Avec une telle avance difficile de rester dans le match, et pourtant les Françaises vont parfaitement contrôler la réaction d’orgueil des Allemandes qui reviennent sur le parquet avec de biens meilleures intentions. Le jeu s’équilibre mais la France trouve parfaitement ses joueuses intérieures qui se régalent à l’image de Jordie Cornelie (13 points et 6 rebonds). Malgré quelques suffisances en défense l’écart reste important (68-36).

Dans le dernier quart-temps, les cadres sont laissées au repos, Esther Niamké n’a même pas participé à ce match, et pourtant la France se dirige tranquillement vers sa troisième victoire en trois matches. Une situation idéale pour aborder lundi le tour des huitièmes de finale sereinement. Le dernier quart-temps est une simple formalité parfaitement remplie par les Tricolores. Victoire finale 77-42.

France bat Allemagne : 77-42

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