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Equipe de France masculine - Mondial 2010

"Une attitude laxiste"

Par Julien Guérineau, à Izmir - 02/09/2010
Vincent Collet a regretté la manière avec laquelle ses joueurs ont abordé un match crucial face à la Nouvelle-Zélande, quant aux principaux acteurs, ils ont reconnu leurs multiples erreurs lors des dernières secondes.

Boris Diaw
"Je ne pense pas que l’on puisse parler de mauvaise gestion. Il y a eu des paniers Alléluia sur la fin. C’est avant ça que l’on aurait dû être plus sérieux. Aujourd’hui on mérite de terminer à la quatrième place. On joue de moins en moins bien à chaque match. Maintenant ce n’est pas fini, on va s’atteler à montrer un meilleur visage au prochain match."

Alain Koffi
"On voulait finir à la deuxième place. Mais nous n’avons pas su aborder le match comme il fallait. En deuxième mi-temps on revient mais ils sont en confiance et mettent les trois-points qui nous tuent. Vu la tournure du match on a commencé à penser au 12 points d’écart. Malheureusement on fait une faute bête sur le trois-points de Penney et ensuite on ne fait pas faute sur la dernière action, c’est une erreur de notre part. Nous sommes censés le savoir mais nous n’avons pas eu la présence d’esprit de le faire. On a tellement bien commencé que l’on pensait peut-être que notre niveau était celui de l’Espagne. En fait c’était un exploit."


Nicolas Batum
"Nous avons peut-être trop pensé aux calculs, à l’adversaire des huitièmes. J’ai senti que l’échauffement n’était pas aussi dynamique que d’habitude, que nous n’étions pas dedans. Dans le vestiaire on ne parlait que de la victoire. Ensuite en voyant que la victoire nous échappait nous avons cherché à ne pas perdre de plus de 11 points. On a ce qu’on mérite. Il fallait faire faute sur la dernière action et je pense qu’il y a eu une grosse erreur de communication entre nous. Il y a cinq ans la France avait éliminé la Serbie en Serbie à l’Euro 2005… On ne sait jamais."

Vincent Collet
"C’est une désillusion totale. Plus que le résultat c’est la façon dont on a abordé le deuxième quart-temps qui me gêne : avec une attitude laxiste, confortable alors que nous étions sous pression. Tout le monde n’avait pas compris la difficulté de ce match, la qualité de l’adversaire qui propose un jeu très académique avec beaucoup de mouvements et de renversements, à l’image de l’équipe néo-zélandaise qui était allée chercher la quatrième place du Mondial il y a huit ans. Quand on l’a compris à la mi-temps c’était un peu tard. Nous avons fait beaucoup d’efforts pour aller chercher la troisième place mais on commet des erreurs successives, notamment ne pas faire faute alors qu’on en a l’occasion. Cela arrive souvent quand on n’est pas présent mentalement dès le début. Nous avons besoin de beaucoup plus d’abnégation en Equipe de France. Les consignes étaient claires : gagner le match. Ensuite je ne suis pas dans la tête des joueurs mais je suis sûr qu’ils se sont trop reposés sur ce matelas de onze points. Finir deuxième aurait été une véritable satisfaction et je regrette de finir comme ça. Maintenant nous sommes face à un Everest. Mais la Turquie n’est pas imbattable."

Le programme des huitièmes de finale
Samedi
18h00 : Serbie-Croatie
21h00 : Espagne-Grèce
Dimanche
18h00 : Slovénie-Australie
21h00 : Turquie-France
Lundi
18h00 : Etats Unis-Angola
21h00 : Russie-Nouvelle Zélande
Mardi
18h00 : Lituanie-Chine
21h00 : Argentine-Brésil