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Equipe de France masculine

"S’il y a besoin d’aider, je suis là"

Julien Guérineau (service de presse FFBB) - 29/07/2013
A 26 ans, Nando De Colo est un incontournable chez les Bleus. Il vient de débuter sa sixième campagne internationale consécutive chez les A avec un nouveau statut : celui de joueur NBA. Il a d’ailleurs rejoint la sélection en provenance directe de Las Vegas où il a participé à la summer league avec les Spurs.
Saviez-vous très tôt dans la saison que vous deviez participer à la summer league de Las Vegas ?

C’est fréquent que les rookies soient appelés à faire la summer league l’été suivant leur première saison. Surtout quand tu as moins de temps de jeu que certains. Boris Diaw et Tony Parker m’avaient dit qu’avec l’Equipe de France je serais peut-être exempté mais le coach est venu me voir en m’expliquant que c’était intéressant pour moi  et pour lui que je joue afin de déterminer à quelle position il pouvait me faire évoluer.

A quoi ressemble cette compétition ?

C’est vraiment à part. Moi j’essaye de jouer mon jeu et de rester agressif dans tout ce que je fais (11,3 pts, 4,0 pds). J’ai le feu, vert pour shooter mais ce n’est pas mon jeu. Je ne vais pas prendre 25 shoots comme certain. Après, cela reste le système des Spurs et les gens qui viennent dans cette équipe savent que le jeu va être cadré.

Estimez-vous avoir évolué physiquement depuis que vous êtes en NBA ?

J’ai travaillé sur plusieurs aspects : mon shoot, être bas sur mes appuis ce qui passe par de la musculation, la souplesse. J’ai pris 2-3 kilos pendant la saison qui me permettent d’être plus costaud sur le terrain. J’ai un programme spécifique à suivre et je vais continuer de le suivre pendant l’été.

Pensez-vous que la balance offensive de l’Equipe de France penchera cette année encore plus du côté des arrières ?

Depuis 2-3 ans c’était déjà le cas. Nous avons des joueurs extérieurs capables de scorer mais personne n’est là pour briller en Equipe de France. Tout le monde doit se mettre au service de l’équipe. Il va falloir créer une ambiance, un collectif, pour être performant. 

A 26 ans vous vous situez entre deux générations, pensez-vous que votre rôle extra sportif va évoluer ?

Je commence à avoir un peu d’expérience en Equipe de France. Chaque été tu apprends et tu essayes d’être un peu plus impliqué. Je serai toujours disponible si des joueurs ont besoin de conseils. Nous sommes plusieurs à connaître les systèmes, le fonctionnement. S’il y a besoin d’aider, je suis là. 

Quelle sera la clé d’un bon résultat à l’EuroBasket ?
 
Le plus important, c’est la préparation. On l’a vu il y a deux ans. Tout le monde était présent, disponibles et concentrés sur un objectif dès le stage à Pau. En 2012, le premier entraînement au complet, on l’a fait la veille du premier match des Jeux Olympiques. Dans ces conditions on ne peut pas espérer gagner les matches décisifs. En 2011 on l’avait réussi parce que nous avions fait la différence dans les moments importants car tout était cadré. Cet été l’équipe est en place très tôt et c’est primordial.