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Equipe de France masculine - Mondial 2010

Scénario catastrophe

02/09/2010
Battue par la Nouvelle-Zélande (70-82), la France a peut-être tout perdu, délapidant en quelques secondes le bénéfice d'un superbe début de Mondial. Il fallait gagner ou, au pire, ne pas perdre de plus de 11 points. Un trois-points d'Abercrombie à quatre secondes du buzzer envoie la France en enfer lors des huitièmes, face à l'hôte des lieux, la Turquie.

Premier quart-temps
Les dernières journées des compétitions internationales donnent toujours lieu à de savants calculs pour déterminer les croisements lors des phases éliminatoires. Ce Mondial n’a pas dérogé à la règle avec une équipe de Grèce étrangement complaisante face à la Russie, terminant ainsi à la troisième place de la poule C, espérant ainsi éviter l'Espagne. La France avait donc toutes les données en main avant de pénétrer sur le parquet d’Izmir. Une victoire : la Grèce en huitièmes de finale. Une défaite de 11 points ou moins, la Russie. Un revers de 12 points ou plus, l’enfer turc à Istanbul. Dès le coup d’envoi, les Tall Blacks peinent à s’approcher du cercle mais peu importe, leur stratégie est d’avancer trois par trois : 17 points au premier quart-temps, dont 15 sur des paniers primés. Le ton est donné et la France se joint à cet impressionnant bombardement lointain. En dix minutes les deux équipes ont combiné un piteux 2/14 à deux points mais signent un 8/15 au-delà des 6,25 m. Une plus grande agressivité des Bleus leur permet de virer en tête (20-17).

Deuxième quart-temps
L’impression visuelle est cependant très mitigée avec une Equipe de France sans rythme et sans ressort. Et 24 heures après avoir offensivement traversé comme une ombre le deuxième quart-temps face à la Lituanie, elle va de nouveau connaître pareille mésaventure. Elle encaisse ainsi un 5-22 en n’inscrivant que deux paniers. Un air de déjà vu souffle sur Izmir même si le niveau d’opposition n’est pas comparable, les rois du Haka n’ayant pu résister ni à la Lituanie (-13) ni à l’Espagne (-17). L’objectif premier du basket restant de mettre la balle dans le cercle, l’écart ne fait qu’enfler et un 0-10 en trois minutes rend la situation encore plus préoccupante (25-39).


Troisième quart-temps
Au retour des vestiaires, un léger vent de révolte souffle côté français. Mais si en attaque un semblant de vitesse habite à nouveau les systèmes, défensivement ça coince. Un brin naïfs dans leurs aides, les Bleus sont punis à l'opposé par les shooteurs kiwis, Kirk Penney en tête et dont on se demande pourquoi il ne sévit plus dans une grosse écurie d’Euroleague. Ses fondamentaux impeccables et la pureté de son shoot maintiennent son équipe fermement aux commandes (43-58).

Quatrième quart-temps
Frustrée de n’avoir pu réduire l’écart, la France jette ses dernières forces dans la bataille avec comme chef de bande, Yannick Bokolo. L’arrière gravelinois, remarquable de volonté, met une pression tout terrain sur ses adversaires directs et se paye même le luxe d’être le détonateur offensif des siens. Insuffisant toutefois puisque, calmement, les Néo-Zélandais cherchent et trouvent la faille. Dans ces conditions, difficile de nourrir d’autre ambition que d’éviter le pire, à savoir un tête à tête avec la Turquie en huitièmes de finale (54-67, 36e). 12 points, chiffre magique... L'essentiel semble préservé mais dans la dernière minute un 3+1 de Penney puis un nouveau tir primé d'Abercrombie sur la dernière possession, alors que les Bleus ont choisi de ne pas faire faute, transforment la soirée en cauchemar.

 

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