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Equipe de France masculine

Mobilisation générale

Julien Guérineau (service de presse FFBB) - 20/09/2013
A 21h00 l’Equipe de France a rendez-vous avec l’Espagne en demi-finale de l’EuroBasket. Un adversaire qui domine le basket européen depuis 2006 mais que les Bleus comptent bien faire tomber de son piédestal. 
"C’est la référence en Europe. La meilleure équipe depuis 6-7 ans. Un exemple. Nous voulons arriver là où ils sont." Tony Parker a un profond respect pour l’équipe d’Espagne. Mais également une envie irrépressible de prendre sa place. Les niños de oro (Pau Gasol, Navarro, Calderon, Reyes), médaillés d’or à l’Euro juniors puis au Mondial juniors en 1998 et 1999, sont depuis plusieurs années le principal obstacle entre Parker et ses rêves de grandeur. Rejoints par d’autres éléments de top niveau (Rubio, Fernandez, Marc Gasol) ils ont fait de l’Espagne une machine à gagner : Mondial 2006, Euro 2009. Seuls les Américains aux Jeux Olympiques (argent en 2008 et 2012) et la Russie (argent Euro 2007) sont parvenus à les priver de la plus haute marche du podium.

Malgré l’absence de Pau Gasol et Juan-Carlos Navarro cet été, la Roja reste l’équipe à battre. Elle a démontré en quart de finale que lorsque les circonstances l’exigent, elle est capable d’élever son niveau de jeu, défensif notamment. La Serbie n’a ainsi pas existé (90-60) face à la confiance inébranlable du champion en titre. "Même si l’Espagne a fait un gros match, je crois que la Serbie n’était pas prête. Nous, nous sommes déjà passés par ces moments-là", positive Nicolas Batum. "On a appris beaucoup sur les dernières confrontations. On en prend 20 en 2009, 15 en 2011 et aux Jeux on contrôle pendant 35 minutes, petit à petit on se rapproche. Les Dieux du basket ne peuvent pas être aussi cruels d’année en année."

La France veut croire que cette année est la bonne et se rappelle qu’elle a battu l’Espagne privée de Pau Gasol en 2005 à l’EuroBasket et en 2010 au Mondial. "Ces dernières années ils étaient meilleurs que nous c’est aussi simple que ça. Il n’y a pas de complexe. Moi je l’ai toujours pris comme un challenge", explique Tony Parker. "J’en suis à ma quatrième demi-finale en Equipe de France. Ça prouve notre régularité. Maintenant il y a cette dernière marche à franchir."