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"Le coach va partir avec les 12 meilleurs"

Julien Guérineau (service de presse FFBB) - 26/07/2013
A 25 ans, Kim Tillie (2,07 m) fait partie de la génération dorée championne d’Europe juniors en 2006. Après un cursus américain avec l’université de Utah (2006-10) puis des débuts en Pro A avec l’ASVEL (2010-12), il a découvert l’Espagne cette saison sous les couleurs de Murcie et espère gagner sa place pour l’EuroBasket avec les Bleus.
La préparation a débuté depuis cinq jours. Vous avez donc fait mieux que pour votre participation au stage en 2012…
J’étais resté deux jours... J’ai déjà battu mon record en passant les tests médicaux et en participant à un entraînement. L’année dernière j’avais un petit coincement au niveau du genou lié à des tendinites. Ce n’était pas une surprise car j’avais traîné ça pendant la saison à l’ASVEL. J’étais parti faire de la rééducation et j’avais finalement pu jouer la summer league à Las Vegas avec les Wizards. Pour l’Equipe de France le timing était vraiment mauvais. Pas de chance. C’était une déception mais en partant j’avais l’intention de travailler encore plus pour pouvoir être ici cette année. Quand Vincent Collet a annoncé la liste je suivais la conférence de presse en direct. Même si mon agent m’en avait parlé, je voulais être sûr.
Quelles sont les qualités qui pourraient vous permettre de faire partie du voyage en Slovénie en septembre ?
Cette année j’ai beaucoup joué 5 (pivot) avec Murcie alors qu’à l’ASVEL j’étais exclusivement 4 (ailier-fort). C’est une chance de pouvoir évoluer sur les deux postes. Si Vincent part avec cinq intérieurs et qu’il prend deux 4 et deux 5, pourquoi pas un cinquième qui peut faire les deux. Cela peut correspondre à mon profil. J’essaye de ne pas trop calculer. Le coach va partir avec les 12 meilleurs. Moi je suis là pour tout donner et espérer faire partie du groupe.
7,5 points, 3,8 rebonds en 16 minutes lors de la phase aller en ACB avec Murcie, 12,8 points, 4,8 rebonds en 20 minutes lors de la phase retour. Comment expliquez-vous vos progrès spectaculaires au fil des semaines ? 
Il y a pas mal de choses auxquelles j’ai dû m’adapter. Mon poste, l’arbitrage, cela a été compliqué. Je suis souvent resté sur le banc à cause des fautes. En deuxième partie de saison mon temps de jeu a largement augmenté. C’est positif. Les gens étaient surpris puisque j’ai sans doute un peu déçu au début. Le jeu est finalement assez similaire à la France au niveau athlétique et principalement basé sur les pick n’roll. Ce n’est presque que ça. Ça me convient bien et c’est la raison pour laquelle j’ai pu être efficace au poste 5. Il y a peu de un contre un poste bas, mis à part pour Barcelone qui a un joueur comme Ante Tomic (2,17 m).
Avec une mère internationale de volley avec les Pays-Bas pendant dix ans, un père qui compte 406 sélections en Equipe de France de volley et qui dirige aujourd’hui les Blues et un frère, Kevin, qui évolue également avec la France en volley, intégrer une équipe nationale doit être d’une banalité affligeante chez les Tillie…
(il explose de rire) C’est ma première fois avec les A. Depuis 2009 avec les U20 je n’avais plus retrouvé l’Equipe de France. Si je vais au bout, cette année ma mère va devoir choisir cet été puisque l’Euro de volley commence avant la fin de l’EuroBasket. Déjà qu’elle a le cœur brisé car mon plus petit frère, Killian (15 ans), a définitivement choisi le basket avec Antibes plutôt que le volley…