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Equipe de France masculine

"Je veux m’intégrer au groupe dans la durée "

Julien Guérineau (service de presse FFBB) - 31/07/2013
Après une saison pleine au Partizan Belgrade, marquée par un titre en Ligue Serbe et un en Ligue Adriatique, Leo Westermann (1,98 m, 21 ans) retrouve une Equipe de France qu’il avait brièvement découvert lors de la dernière campagne olympique.
Il y a un an vous avez disputé un match avec l’Equipe de France. On imagine que votre état d’esprit n’est pas le même aujourd’hui…

Exactement. Il y a un an ce n’était que du bonus alors que cet été j’attends plus de choses. Et les gens autour de moi également. Mon approche est différente. Je veux vraiment m’intégrer au groupe dans la durée.

Pensez-vous que la capacité des meneurs retenus par Vincent Collet à pouvoir se décaler au poste 2, parfois au côté de Tony Parker, sera déterminante dans le choix final de l’entraîneur ?

C’est une donnée très importante. Je suis peut-être celui qui est le plus en retard dans ce domaine par rapport à Antoine Diot ou Thomas Heurtel. J’y travaille même si j’ai eu peu l’occasion de le faire avec le Partizan. Je sais que je peux jouer deuxième arrière. Le basket moderne l’exige. Le Panathinaikos ou Barcelone n’hésitent pas à jouer parfois avec trois arrières. Mais mon rôle reste de bien faire jouer l’équipe, contrôler le tempo, j’imagine que c’est ce que Vincent Collet attend de moi. C’est dans mes cordes.

Estimez-vous que c’est sur ces postes 1-2 que la concurrence est la plus forte en Bleu ?

C’est certain. Mais c’est très bien pour l’Equipe de France. La concurrence est saine et chacun a réalisé de très belles saisons dans leur club. Nous sommes tous ici pour que le groupe soit le plus fort possible. Les meilleurs seront pris et les autres devront continuer à travailler pour l’être dans le futur.

Vos 10 matches disputés en Euroleague cette saison ont-ils eu un impact important sur votre progression ?

Toute l’année change la donne. Jouer face à de grandes équipes, dans de grosses ambiances. Des matches sous pression, c’est évident que cela te fait progresser. Je vais essayer de le montrer en Equipe de France.

La jeunesse de l’équipe la rend-elle insouciante et forcément ambitieuse ?

Mais les anciens le sont peut-être encore plus ! Favoris, outsiders je suis mal placé pour l’estimer. Je respecte tous les choix qui ont été faits mais cela donne encore plus de crédit à Tony Parker, Boris Diaw ou Florent Pietrus qui répondent présents depuis toutes ces années.