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EuroBasket 2011

"C’est hyper long"

Julien Guérineau (service de presse) - 14/09/2011
Depuis hier, l’Equipe de France se prépare à son quart de finale décisif à Kaunas. Entre son match face à l’Espagne et son rendez-vous avec la Grèce, les joueurs ont quatre jours à tuer. Une éternité pour Ali Traore.
L’histoire des Bleus face à la Grèce n’est pas favorable. Pourtant les joueurs de votre génération n’ont vécu aucun traumatisme face à cet adversaire…

Comme supporter de l’Equipe de France je regardais les matches. Donc je sais ce qui s’est passé. Même devant ma télévision ça me faisait mal. Donc je veux bien partager cette douleur et faire en sorte qu’on fasse tourner la roue. Ce n’est pas une histoire de vengeance mais simplement d’inverser le cycle pour qu’il devienne positif pour nous.

Combien de fois avez-vous affronté la Grèce ?

En A ? Une fois… Mais je ne m’en souviens pas de ce match (rires). Un shoot au buzzer, c’est ça ? Ah oui, on était contents (sourire). (ndlr : la France avait battu la Grèce lors de l’Euro 2009, une victoire qui l’avait envoyé dans la gueule du loup espagnol en quart de finale).

Comment gérez-vous les quatre jours de repos avant le quart ?

C’est hyper long. Vous ne vous rendez pas compte ! On est prêts à en découdre. J’espère que le temps va passer en accéléré parce que nous sommes vraiment excités. Personnellement, l’attente accroit un peu mon inquiétude et j’ai envie de rentrer dans le vif du sujet pour m’en débarrasser.

De quelle manière abordez-vous les entraînements. Avec de la retenu pour ne pas se blesser ou de l’engagement total pour garder le rythme ?

Il faut s’entraîner à fond et mettre le plus de rythme possible. Les blessures il ne faut pas y penser sinon c’est à ce moment-là qu’elles arrivent. 

A quel point les leaders que sont Tony Parker et Boris Diaw montrent-ils la voie au groupe France ?

Ils sont extrêmement concentrés et motivés. Ils ont eu des désillusions dans le passé et ils sentent que cette année c’est leur chance et qu’il faut la saisir. Nous, nous sommes là pour les y aider. Si jamais on peut remporter quelque chose, ça sera d’abord pour eux. Parce qu’ils ont beaucoup souffert en Equipe de France. 

Cela explique-t-il l’absence d’euphorie ou d’explosion de joie malgré des victoires références face à la Serbie et à la Lituanie ?

Mais c’est parce qu’on sait que nous ne sommes pas arrivés. Ce sont deux performances sympas mais on n’a toujours rien autour du cou…