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Equipe de France féminine

"Je fais confiance aux filles"

Julien Guérineau, sur place à Londres - 07/08/2012
L’Equipe de France féminine dispute son quart de finale olympique ce mardi à 23h15 contre la République Tchèque, une équipe face à laquelle elle reste sur une dynamique positive.
Depuis 2009 et la prise de fonction de Pierre Vincent à la tête des Bleues, l’Equipe de France reste sur cinq succès consécutifs face à la République Tchèque. Le dernier en date lors de la préparation, à Villeurbanne (76-57). Mais face à un pays finaliste du Mondial 2010 et encore 4e à l’Euro 2011, l’entraîneur des Bleues sait que la menace rôde.
Quelle importance accordez-vous à votre bilan de 5 victoires pour aucune défaite et votre première place de la poule ?
D’habitude je ne suis pas super enthousiaste. Mais nous avons appris à gérer la pression de l’environnement. C’est assez nouveau. En 2009 les médias étaient peu nombreux pour nous suivre et nous voir gagner les matches. En 2011 nous avions bien plus de presse et de commentaires qui nous donnaient favoris. Il n’y a pas que ça qui nous a mis en difficulté bien sûr. Désormais nous avons appris à dépasser ça. Je fais confiance aux filles. Elles ont la bonne attitude et plus de maturité.
Sur quels points devez-vous vous améliorer ?
Défensivement nous sommes plutôt réactives. En attaque il faut corriger les pertes de balle que l’on commet par séquences. Et globalement notre faiblesse au rebond défensif. L’autre élément important c’est d’engager tout le monde. Emilie Gomis a été très forte au début, elle l’est moins maintenant. Sandrine Gruda a été en difficulté, elle est beaucoup mieux. Céline Dumerc et Edwige Lawson sont très bien. Nous avons et nous aurons besoin de tout le monde.
La préparation a débuté le 8 mai pour vos joueuses, dans quel était de fraîcheur êtes-vous ?
Nous savions qu’avec le TQO nous passerions trois mois ensemble. Trois mois en commun c’est énorme. Notre dernier stage à Deauville a cassé les codes. C’était voulu. Ensuite nous avons été en difficulté au tournoi de Sheffield mais je savais que c’était le prix à payer pour se reposer et arriver le plus frais possible à Londres. C’est maintenant qu’il faut être fort physiquement et mentalement.
Avez-vous craint que vos joueuses se dispersent en arrivant au village olympique ?

Il faut qu’elles se dispersent ! C’est une compétition très différente de ce qu’on a l’habitude de vivre. Je leur ai dit "allez-y, faites-vous plaisir, allez voir à droite à gauche". Elles savent ce qu’elles ont à faire mais à l’image de la cérémonie d’ouverture, cela les rend beaucoup plus fortes.
Que vous inspire votre adversaire, la République Tchèque ?
C’est une génération qui a beaucoup gagné. Elle a les compétences et les qualités pour performer sur un évènement comme les Jeux. Hana Horakova (32 ans) n’était pas à l’Euro et si elle est ici ce n’est pas pour rien. Ils savaient qu’il fallait être en quarts. Ils le sont. Ils ont des cartes, nous aussi. Un partout balle au centre.