La Boulangère Wonderligue

Pauline Astier : "Etre conscient de ses forces"

Par Arnaud Dunikowski|Aujourd'hui
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© Pauline Astier - Photo : Bourges Basket
Entre la fin du Final 6 de l'Euroligue mercredi dernier et le début des playoffs prévu ce jeudi à Tarbes, Bourges se prépare sereinement. La meneuse des Tango Pauline Astier, native de la préfecture des Hautes-Pyrénées, a répondu à nos questions.

Dans quel état d'esprit êtes-vous avant de débuter les playoffs ?
C'est un peu compliqué, il ne faut pas se le cacher. Ce n'était pas la fin qu'on voulait au Final 6, il ne faut pas faire comme s'il n'avait pas existé. Je pense que ça va justement nous servir pour les playoffs. On va repartir sur une petite session d'entraînement avant d'aller à Tarbes. On est certes déçues mais on sait qu'on a d'autres objectifs qui arrivent et c'est ce qui nous permet de nous tenir éveillées, de vite passer à autre chose parce qu'on a encore deux médailles à aller chercher dont celle du championnat de France.

Est-ce qu'avoir terminé la saison régulière largement en tête vous donne plus de confiance ou au contraire ça peut être un piège ?
Ca dépend des personnes. Ce n'est pas forcément un avantage parce qu'on sait que dans cette ligue tout peut se passer. On l'a vu déjà l'année dernière même si chaque saison est différente et que l'année dernière c'était il y a longtemps. Il faut être conscient de ses forces mais au final le classement on s'en fiche un peu, c'est un nouveau championnat quand les playoffs démarrent donc il faut juste être prête au moment du coup d'envoi. Oui on a engrangé de la confiance mais ce n'est pas forcément parce qu'on a fini premières, c'est plus par rapport aux prestations que l'on a faites qui font qu'on est sûres de nos forces. On reste concentrées car on sait qu'on va avoir des matchs compliqués et ça commence à Tarbes.

Tarbes vous avait éliminées en quart de finale la saison dernière. Est-ce que le fait de le rappeler est déjà une mise en garde ?
Je pense oui. Les filles qui étaient là la saison dernière s'en rappellent mais les équipes sont différentes, il n'y a rien de pareil que l'année dernière. Bien sûr on y pense un peu, on va mettre en garde tout le monde mais le plus important c'est de répondre présentes sur le terrain donc même si on sait ce qui s'est passé, il ne faut pas vivre avec. Il faut juste être prêtes, nous l'équipe actuelle contre l'équipe du TGB que l'on va affronter.

Tu es née à Tarbes. Quel est ton sentiment quand tu reviens dans cette ville, dans cette salle ?
A chaque fois je suis contente. Tout le monde dans l'équipe est dégoûté parce que c'est super loin mais moi je suis à chaque fois très contente. Le quai de l'Adour, même si c'est une salle qui est peu un vieille, c'est une salle où il y a eu beaucoup d'histoires que ce soit pour ma famille et pour le basket en général. C'est toujours un plaisir de retourner dans cette salle mythique, certes différente du Prado, mais mythique. J'ai toujours hâte d'aller jouer dans le Sud-Ouest, de jouer devant ma famille, c'est un plaisir.