Une nouvelle fenêtre de qualification s’ouvre, avec un ticket pour l’Euro 2025 à valider. Quel est votre état d’esprit ?
Ça fait toujours plaisir de retrouver les filles, le staff et le public. L’enjeu est clair, il faut se qualifier et gagner ces matches. Tant que ce n’est pas fait, on n’est pas encore qualifié. On veut installer nos forces, se rendre le match le plus facile possible. Notre groupe a été pas mal modifié, on intègre des nouvelles joueuses cette semaine, on doit retrouver nos automatismes. Ce n’est jamais évident de sortir d’une saison de club et d’enchaîner avec l’équipe nationale. Ce sera à nous de faire le travail pour aller chercher ces victoires.
Il y a six mois, vous étiez en plein Jeux Olympiques de Paris 2024, avec une expérience incroyable à domicile, et une médaille d’argent olympique remportée. Cela vous paraît loin…
Pas tant que ça. On essaie de capitaliser et construire sur cette expérience, c’était l’objectif en poursuivant avec le même staff technique. On continue à travailler, même avec un groupe qui évolue. C’est aussi la force du basket français : on peut jouer une qualification pour l’Euro tout en renouvelant l’effectif, en s’appuyant sur une base de joueuses cadres qui ont emmagasiné de l’expérience, notamment l’été dernier. Après, c’est facile de se remotiver pour aller chercher une qualification pour l’Euro, pour lequel si on se qualifie, on pourra prétendre à de gros objectifs.
Vous aviez déjà joué au Colisée en 2013 et 2016 avec l’Equipe de France féminine. En avez-vous des souvenirs ?
C’est vrai, on en parlait hier. J’ai surtout des souvenirs de la communion avec le public à la fin du match. C’est surtout ça que j’ai retenu : un public qui vivait, qui connait et qui aime le basket. Et le ban bourguignon, à l’époque je ne connaissais pas, mais je m’en rappelle. J’espère qu’on pourra communiquer avec le public jeudi soir en le faisant.
France-Irlande
Jeudi 6 février à 19h15
Colisée - Chalon-sur-Saône (71)
Places à partir de 20€ - Cliquer ici pour accéder à la billetterie